Le ministre de l’intérieur français, Gérald Darmanin a annoncé hier la décision du Conseil des ministres de dissoudre la Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI). 1/
@CCIEurope@CRI_France Le CCIE condamne fermement cette décision qui, par un procédé tout aussi fallacieux que celui qui a poussé le gouvernement à vouloir dissoudre le CCIF l’année dernière, 2/
@CCIEurope@CRI_France manifeste une nouvelle fois sa volonté de museler les organisations non gouvernementales qui souhaitent qu’un traitement égalitaire et républicain soit appliqué aux citoyens de confession musulmane. 3/
@CCIEurope@CRI_France Le décret de dissolution du ministère de l’intérieur mentionne cette fois directement qu’il est reproché au CRI de “revendiquer la formule d’islamophobie institutionnelle”. 4/
@CCIEurope@CRI_France Par ces procédés d’intimidation, le gouvernement, par la voix de son ministre de l’intérieur, refuse de prendre en compte les discriminations islamophobes et criminalise toute forme de contestation à l’égard de ses prises de décisions. 5/
@CCIEurope@CRI_France Ces offensives administratives sont proportionnellement inverses à la liberté qui est accordée aux thèses d'extrême droite et qui dominent le discours politique depuis plusieurs années. Au lieu d’inscrire ces thèses dans le marbre législatif, 6/
@CCIEurope@CRI_France le gouvernement devrait les combattre avec la vigueur qui animait le candidat Macron en 2017 lorsqu’il promettait de leur faire barrage.
Or, en trahissant ses engagements, le président Macron a également trahi les valeurs de la République 7/
Seul le rapporteur du Conseil d’État (Conseiller du juge du Conseil d’État) a été autorisé à prendre la parole au cours de la tenue de 1/
@CCIEurope cette audience. Il a balayé la plupart des griefs reprochés par le Ministère de l’Intérieur, en particulier celui de l’apologie au terrorisme. Il a en effet rejeté toutes les accusations selon lesquelles le CCIF, dans ses communications, 2/
@CCIEurope aurait légitimé les actes de terrorisme ou le recours à la violence armée.
Le seul et principal grief retenu est la définition de l’islamophobie (notamment institutionnelle) réalisée par le CCIF. Le rapporteur considère en effet 3/