Le procès de deux hommes accusés du meurtre à caractère antisémite de Mireille Knoll, une vieille dame juive tuée à coups de couteau dans son appartement en 2018, s'est ouvert aujourd'hui devant la cour d'assises de Paris #AFP 
Le 23 mars 2018, les pompiers sont appelés pour un incendie dans un immeuble de l'est parisien. Au deuxième étage, ils découvrent le corps de Mireille Knoll, 85 ans, sur son lit médicalisé. Elle a été frappée de 11 coups de couteau, portés notamment à la gorge #AFP
L'enquête a très vite permis de découvrir que Yacine Mihoub et Alex Carrimbacus, deux hommes qui se sont rencontrés en prison, étaient présents sur place. Mais ce qui s'est passé dans le petit appartement reste flou, tant leurs deux versions sont opposées #AFP
Les accusés ont déjà été condamnés plusieurs fois pour des vols et violences. Selon les enquêteurs, leurs versions - un vol suivi du meurtre pour l'un, une vengeance liée à une incarcération pour l'autre - sont rendues peu crédibles par leur propension à mentir et manipuler #AFP
Les juges d'instruction ont choisi de retenir le caractère antisémite sur la base d'une discussion rapportée par Alex Carrimbacus., qui affirme avoir cru entendre Yacine Mihoub "parler des moyens financiers des Juifs, de leur bonne situation" #AFP
Mireille Knoll a été tuée "parce que juive", s'était indigné le président Emmanuel Macron, une indignation partagée notamment aux Etats-Unis et en Israël face au sort de cette femme qui avait fui Paris en 1942 pour échapper aux rafles antisémites #AFP
"On attend un verdict très sévère" a déclaré Daniel Knoll, fils de Mireille Knoll, à l'ouverture du procès devant les assises de Paris #AFP
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