Revue narrative sur les caractéristiques et l'efficacité de 17 vaccins autorisés dans le monde par rapport aux différents variants (Alpha, Beta, Gamma, Epsilon, Eta, Zeta, Iota, Kappa, Delta, Mu et Lambda)
Ma table préférée, pour chaque variant, des informations sur leur impact sur la transmission, la sévérité de la maladie, l'efficacité des vaccins contre l'infection, contre les formes graves de COVID-19 et les réponses anticorps (essais de séroneutralisation)
L'impact des variants sur la capacité des anticorps à neutraliser
50aine d'essais de neutralisation : nous avons séparé les tests sur pseudovirus (bleu) vs virus entier (rouge)
En axe Y : le nombre de "fois" de réduction de l'activité neutralisation
En axe X : les variant
La figure est immense. Elle porte sur l'efficacité des vaccins contre l'infection (asymptomatique et symptomatique) estimée à partir des études observationnelles par vaccins, par variant (en couleur), par pays
🔵Alpha
🟠Beta
🔴Delta
🟢Non séquencé
Conseil : zoomer sur le pdf
A 4-6 mois, les vaccins restent bien efficaces contre les formes sévères bien qu'on ait un déclin de l'efficacité contre l'infection qui tombe autour de 42-57% (ce n'est pas nul non plus)
L'utilisation de la vaccination hétérologue et l'extension des intervalles des 2 doses donnent lieu à des titres d’anticorps plus élevés (réponse humorale) mais difficile de dire comment ça se traduit en protection
Un résume des principaux effets indésirables sévères par vaccin (ici je vous montre que pour Pfizer mais il y a les autres vaccins), on voit que ceux-ci sont rares
Comme dans tout article, il y a des limites
Pour les essais, on a des définitions des critères de jugement qui peuvent varier. Les variants n'étaient pas toujours séquencés
Pour les études observationnelles, on a les biais de confusion inhérents au design non randomisé
A retenir, on a des vaccins vraiment efficaces contre les formes sévères (même à 6 mois). Dans les premières semaines après la vaccination complète, on a une efficacité élevée contre l'infection et une diminution de la transmission. Cette efficacité diminue un peu avec le temps
L'impact des variants vis à vis de l'échappement immunitaire semble limité
On a TRES PEU de données sur Sputnik V, Sputnik V Light, BBIBP-CorV, COVAXIN, EpiVacCorona, ZF2001, Abdala, QazCovid-In, Wuhan Sinopharm inactivated vaccine, KoviVac and COVIran Barekat
Sur l'acétamipride, pourquoi tout le monde parle de risque de cancers ?!
Les principaux risques d'après les données scientifiques sont la neurotoxicité développementale (DNT, voir l'image dans une étude in vitro) ou des effets endocriniens
Je vais commenter des études
L’acétamipride active les récepteurs nicotiniques (nAChR) à partir de 1 μM en in vitro. Cette activation est suivie d’une désensibilisation rapide, ce qui perturbe la signalisation neuronale => Effet considéré comme un mécanisme plausible de DNT
Il y a peu d'études chez l'humain sur l'acétamipride
Le métabolite IM-2-1 est associé à une réduction du taux de testostérone chez hommes et femmes. Cela suggère un effet endocrinien potentiel, mais causalité non établie (étude transversale n=2014)
Questions/réponses sur l'avis de l'ANSES sur les isoflavones et le soja
1) Pourquoi les valeurs toxicologiques de référence (VTR) se basent sur des études animales ?
Il n'y avait pas d'étude humaine assez solide avec une relation dose réponse pour établir une VTR
C'est très classique en évaluation de risques alimentaires d'utiliser des données animales toxicologiques pour dériver une VTR puisqu'on est dans un environnement contrôlé où on peut tester des doses très faibles et très élevées
Exemple pour les composés naturels végétaux
Ici ils ont considéré que l'étude du NTP 2008 (US National Toxicological Program) et de Eustache 2009 étaient assez solides avec un effet critique sur les glandes mammaires et les testicules pour dériver une VTR = valeur pour qualifier/quantifier un risque pour la santé
Voici 7 femmes scientifiques qui se sont vu voler ou minimiser leurs découvertes, souvent au profit de collègues masculins :
1⃣ Jocelyn Bell Burnell : doctorante en astrophysique, elle a découvert en 1967 les pulsars, des étoiles à neutrons en rotation rapide
Elle a découvert des impulsions aigues régulières provenant systématique de la même partie du ciel. Avec son directeur de thèse Anthony Hewish, ils ont pensé qu’ils avaient détecté un signal provenant d’une civilisation extraterrestre et l'ont nommé LGM-1 (Little GreenMen)
Ils avaient découvert le premier pulsar, CP 1919. Ces étoiles extrêmement denses se forment à partir des restes d’étoiles massives effondrées après une supernova, ils ont des champs magnétiques puissants qui ne sont pas alignés avec l’axe de rotation de l’étoile
Pour la 1ère fois, on a observé des particules plastiques dans le cerveau chez l'homme :
▪️ à gauche : petites inclusions blanches dans le parenchyme cérébral
▪️ à droite : TEM : nanoplastiques fragmentés dans le cerveau
Une étude dans Nature Medicine a évalué des tissus post-mortem à l'Université du Nouveau-Mexique
Le cerveau présente les plus fortes concentrations de MNPs (médiane 4917 µg/g en 2024), soit 7 à 30 fois plus que dans le foie ou les reins (chaque point = 1 sujet décédé)
La présence de MNPs augmente significativement entre 2016 et 2024 dans le foie et le cerveau (p=0,01)
Polyéthylène (PE) est le polymère dominant, représentant environ 75 % des MNPs dans le cerveau
Autres polymères détectés : polypropylène (PP), polychlorure de vinyle (PVC), PS