#Curiosité Voici une plaque commémorative romaine pour un chien au Ier siècle après J.-C.
« J'avais l'habitude de m'allonger sur les genoux moelleux de mon maître [...] maintenant j'ai été vaincu par la mort et la terre m'a recouvert sous ce petit morceau de marbre. »
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On y lit aussi :
« La Gaule m'a donné ma naissance [...] J'ai été entraîné à courir hardiment à travers des forêts et à chasser des bêtes sauvages dans les collines sans jamais être tenues par des chaînes ni à endurer des coups cruels sur mon corps blanc comme neige. » 2/3
De nombreuses pierres tombales pour chiens de compagnie ont survécu à l'époque romaine, mais aucune n'est aussi élaborée et détaillée que celle-ci.
Le poème est écrit en vers, comme s'il était prononcé par "Margarita", une chienne de Gaule. 3/5
Dans l'Antiquité, un certain type de chien était à la fois prisé comme chien de chasse et comme animal de compagnie.
Le poème montre l'importance que Margarita a joué dans la vie de son propriétaire. Il y a de nombreuses références à Ovide (Art de l'amour et de la beauté). 4/5
Les informations de ce fil proviennent du British Museum.
L'illustration choisie pour accompagner le texte est une statue en marbre d'un chien (molosse). Il s'agit d'une copie romaine du IIe siècle après J.-C. à partir d'un original en bronze hellénistique. #Animaux
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Katia et Maurice Krafft sont deux volcanologues français qui ont péri lors de l’éruption du mont Unzen, au Japon.
Animés d’une passion dévorante, ils ont parcouru le monde pour filmer et documenter les cratères les plus actifs de la planète. Fil sur un destin tragique. 1/12
Originaires d’Alsace, les Krafft se rencontrent en 1966 à l’université de Strasbourg. Ils ne se quitteront plus jamais.
Katia est géochimiste, Maurice est géologue. Leur passion commune : les volcans. 2/12
Pendant 25 ans, ils observent de très près plus de 150 champs volcaniques, parmi les plus dangereux au monde.
Ils assistent notamment aux éruptions de l’Eldfell, en Islande, et du mont Saint Helens, dans l’État de Washington. 3/12
Et si je vous dis que le Japon d'après-guerre n’a pas toujours été aussi propre ?
On évoque à juste titre la mentalité, mais dans les années 70, Tokyo croulait sous les déchets. Il a fallu qu’un gouverneur déclare la guerre aux ordures.
Voyons comment ils y sont arrivés. Fil 🧵
On invoque souvent la "mentalité japonaise" pour expliquer la propreté du pays, en oubliant qu’elle s’enracine dans deux traditions : le shintoïsme, qui valorise la purification, et le bouddhisme zen, où nettoyer est un acte de recentrage et de respect du lieu.
Pour autant, ces pratiques spirituelles n’ont pas suffi à maintenir l’ordre face à la modernité.
Dans le Japon d’après-guerre, la croissance fulgurante a généré une explosion de la consommation, de l'utilisation des plastiques… et donc des déchets, en particulier à Tokyo.
#CeJourLà 20 juin 1894 : date majeure dans l'histoire de la médecine. Alexandre Yersin, médecin et bactériologiste, découvre le bacille de la peste dans une cabane à Hong Kong.
Avec des moyens très limités, il met seulement 3 semaines pour isoler ce fléau immémorial, la peste.
Voyageur solitaire, il s'embarque vers l'Indochine en 1890. Aventurier dans l'âme, il parcoure les hauts plateaux de Cochinchine et l'arrière-pays d'Annam.
La peste se déclare alors en Chine méridionale. Envoyé en mission par l'Institut Pasteur, il atteint Hong Kong.
La maladie a déjà fait 100 000 morts à Canton en 1894. Malgré la concurrence japonaise, il découvre et isole l'agent responsable.
Le microbe très résistant porte depuis lors son nom (Yersinia pestis) : « De petits bâtonnets trapus, à extrémités arrondies. »
Cette reconstitution de l’empereur romain Marc Aurèle figure dans l’exposition qui lui est consacrée à Trèves.
Il interroge une idée restée centrale depuis l’Antiquité : qu’est-ce qu’un bon gouvernement ? Une question encore lue à la Maison-Blanche comme en chancellerie. 🧵
Marc Aurèle fascine car il occupe une position rare dans l’histoire politique : celle d’un souverain qui interroge sans cesse sa façon de gouverner.
Ses Pensées n’ont pas été écrites pour séduire ou convaincre, mais pour résister à la corruption morale du pouvoir.
Même sa barbe en disait long : adoptée à la manière des philosophes grecs, elle marquait une distance avec l’apparat impérial traditionnel. Un signe visible d’une autorité fondée sur la pensée plutôt que sur la domination.
Vous trouvez qu’aujourd’hui on représente souvent mal le Moyen Âge ?
Au XIXe siècle, cette époque hantait déjà artistes, illustrateurs et costumiers. Entre rigueur et fantaisie, Voici comment cet imaginaire s’est construit… et nous influence encore. ⤵️ 1/12
En 1844, le Belge Félix de Vigne dénonce dans son “Vade-Mecum” les anachronismes dans la représentation du Moyen Âge et note que les acteurs ont besoin de "costumes vrais et exacts".
On peut légitiment croire que cette critique est encore valable de nos jours. 2/12
L'ouvrage de William Morris "La Source au bout du monde" a marqué cette fin de XIXe siècle.
L'objectif de Morris était d'imaginer le Moyen Âge autrement. Illustré par Edward Burne-Jones, l'imagerie et le texte ont influencé les écrivains J. R. R. Tolkien et C. S. Lewis 3/12
Peut-on mesurer la durée de vie d'une civilisation ?
Une étude scientifique a compilé les données de 324 États sur 3 000 ans. La durée moyenne des régimes était d'environ 201 ans.
Population vieillissante, guerres, inégalités de richesse.
Fil complet. 1/15 🧵
Définir des civilisations ou des sociétés n'est pas tout à fait la même chose. Les termes employés peuvent prêter à confusion.
L'analyse privilégie les « États » prémodernes où des organisations centralisées ont appliqué des règles sur un territoire et une population donnés. (2)
Dans les bases de données compilées, le risque de disparition d'une civilisation a augmenté au cours des deux premiers siècles comptabilisés, puis s'est stabilisé sur plus de 168 crises historiques.
Au total, 291 régimes politiques ont été identifiés. (3)