Le mais ensilage, ça sert à nourrir les ruminants. C'est une ressource fourragère. Ce n'est pas la seule, il y a l'herbe produite sur les prairies naturelles (dont les prairies dites peu productives) ou STH (superficie toujours en herbe),
sur les prairies temporaires (qui sont insérées dans les rotations) et par les prairies dites artificielles (mal nommées, ce sont des prairies de légumineuses, qui ont la capacité de fixer l'azote de l'air : luzerne, trèfle, sainfoin, etc).
Les surfaces fourragères totales en France c'est un peu pus de 14 millions d'hectares, la moitié de la surface agricole. Ces surfaces sont assez stables, mais en diminution sur le long terme. 500.000 ha de perdus en 20 ans selon Agreste.
La STH perd de la surface sur la très longue durée, mais depuis 10 ans c'est stable. Elle a même regagné 300 kha en 2017 : effet statistique (classement ce certaines prairies temporaires en prairies permanentes). Bonne nouvelle car ce sont des espaces à Haute Valeur Naturelle.
Bonne nouvelle aussi, les légumineuses ont doublé de surface en 6 ansaprès avoir longtemps reculé. Quant au maïs ensilage il ne bouge pratiquement pas, toujours 1,4 Mha bon an mal an.
Si on regarde la production fourragères, on voit qu'elle est soumise à de fortes variations d'une année sur l'autre, à cause de la météo. On voit bien l'accident de 2003, mais plus inquiétant c'est la diminution tendancielle, même si 2021 devrait remonter la moyenne.
Mais les effectifs de ruminants diminuent eux aussi tendanciellement. On est passé de 4,2 millions de vaches laitières en 2000 à 3,4 en 2020. Le troupeau troupeau viande a mieux résisté mais 2021 va confirmer sa diminution.
Au glboal l'indicateur ressources disponibles en tonnes de matière sèche par UGB est stable, il reste autour de 6 t, un peu plus que les besoins. L'indicateur chargement (UGB/ha de surface fourragère principale) est en légère diminution.
On peut dire qu'on assiste à une extensification, ou à une décapitalisation si on voit les choses négativement. Question de point de vue. On comprend aussi que les années sèches, on peut être un peu juste ce qui crée des tensions sur les approvisionnements.
Alors est-ce que la #méthanisation accentue les tensions sur les ressources fourragères ? On en reparlera, en réalité la question est d'adapter structurellement le cheptel aux ressources fourragères qui ne sont pas DU TOUT parties pour augmenter, à cause du changement climatique.
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Pour s'informer sur la #méthanisation, on a aussi accès à de l'information sourcée et de qualité. Par exemple le site de vulgarisation de l’information scientifique du Centre technique biogaz méthanisation : infometha.org