Cette étiquette fête ses 30 ans.
D'elle, je peux vous parler. Autant que de son histoire.
Elle est issue d'une épopée folle qui trouve ses racines en 1974, retracée par un livre pensé avec le vigneron Gérard Descrambe en 2018.
Suite ⬇️⬇️⬇️
Je commence par la fin : le vigneron fait dessiner ses étiquettes depuis 50 ans. Reiser d'abord en 1974, pour le millésime 1972.
C'est celle que j'avais à cœur de retenir pour la couverture. Elle est l'incarnation de Reiser.
Aucun mot, rien, juste un dessin jeté, une évidence.
Puis Wolinski, fan de vin, qui avait compris que Reiser avait été payé "en liquide" pour son dessin (la version "commerciale" est un aperçu tronqué du dessin original)
D'autres suivront, Carali, Cavanna, Charb (en 1991 donc), Choron, Gébé, Lefred-Thouron, Margerin,
Siné, Vuillemin, Willem... pour égrener rapidement l'alphabet
(ici, l'une de Gébé, arrivée le jour de... son enterrement)
Vous pouvez ne pas souscrire.
Mais il s'agit-là d'un pan de l’histoire de France, ancienne comme récente (Charb, Tignous, Wolinski, Cabu... Charlie hebdo) dans lequel se dissimule une anecdote, que raconte Gérard dans le bouquin :
"Tous les policiers – amis souvent – rencontrés et confrontés à l’étiquette ont pouffé de rire, et notamment le patron du commissariat de Libourne, œnographile (c’est-à-dire grand collectionneur d’étiquettes) [...] "
"[...] qui, m’interrogeant du regard, m’entendit lui répondre : « Mais c’est bien vous sur la photo, non ?»"
Bref, détendez-vous.
À la vôtre.
Si vous voulez toucher le vigneron / comprendre l'histoire / entendre ce qui n'a pas été écrit dedans /...
le hasard veut que nous soyons programmés en dédicace à Périgueux dimanche, en présence de Gérard :
- On va déguster (live 11/12h)
- Conférence (14/15h)
- Dédicace (15h/...)
1-9-9-1
Un détail, qui n'en est pas un :
Le père de Gérard a créé avec d'autres pionniers Nature&Progrès (années 50), avant donc que le "bio" ne s'appelle "bio".
Charb n'était pas amateur de vin.
Il y est venu sur le tard (un "tard" arrivé trop tôt pour lui), via le vin naturel.
Le dimanche suivant les attentats, c'est avec cette bouteille que j'ai alimenté ma chronique vin sur France Inter.
J'y ai raconté cette histoire, d'autres choses
(Gérard était témoin de mariage de Tignous)
La + difficile qu'il m'ait été donné de terminer
(making of du bouquin⬇️)
Ce que ne laissent filtrer le format tweet, c'est qu'il y a plusieurs histoires dans cette histoire.
Celles du bio (pionnier), du vin (sur 60 ans), de @Charlie_Hebdo_ & Hara-Kiri, d'une famille vigneronne, d'une somme d'intimités (et de rigolades, aussi).
Bref, de la société.
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
Fin de tournage tardive.
Train raté à Paris.
Plus de transport entre Lison et Saint-Lô (distance : 22 kms) où se trouve ma voiture, distante de 48 kms de mon domicile.
Sinon, ça va.
Miracle !
C'était mal engagé :
Pas de taxi et nous sommes DEUX à descendre à cette station... déserte.
Je n'ai donc qu'une seule chance.
Un garçon qui ne va pas à Saint-Lô, qui "n'habite pas ici depuis très longtemps" mais qui veut bien faire le détour.
Voiture récupérée.
Home !
Et hasard incroyable, dans cette nuit noire, c'est quelqu'un qui arpente aussi les couloirs de la maison de la radio qui m'a ramené à la civilisation... (musicien, producteur, éditeur).
Sinon, le tournage tv #cidre c'était bien aussi.