Dans une telle situation, le prix de marché commence à refléter le coût réel du carbone. Le Marché permet au prix du carbone de refléter son externalité négative : la pollution ! Et c'est bien normal puisqu'à terme le Marché fournit via le prix une information parfaite.
Donc toutes les entreprises inefficaces (c'est-à-dire celles qui ne pourront pas encaisser cette hausse du prix faute d'équipement/de processus de prod. adéquats) vont disparaître 😮 ce qui laissera la place aux autres, les plus "efficaces" de croître.
Conclusion : le Marché aura bien rempli son travail
Cette conclusion est évidemment erronée : on ne peut pas attendre d'anticipations rationnelles des agents dans un contexte où le prix d'une ressource n'est pas connu à l'avance. Tout ce qu'il va se passer c'est que des entreprises vont fermer, ou diminuer leur activité...
... et que des gens vont se retrouver au chômage. Résultat, une situation où il n'y a que des perdants.
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La sortie du rapport #Transitions2050 de l'ADEME hier présentait 4 scénarios pour la France de 2050.
D'autres scénarios (très) connus de qui s'intéresse aux quest° climatiques: ceux du GIEC, le SSP. D'où viennent-ils et qu'est-ce qu'ils représentent ? 🧵 #LectureHebdo n°3
Un peu d'histoire. Les scénarios climatiques "mainstream" existent depuis presque 30 ans (1992), lorsque le GIEC a publié 6 scénarios d'émissions (Legget et al., 1992). Ils donnaient des estimat° pour 6 GES: CO2, CO, CH4, N2O, NOx et SO2.
Avec le temps d'autres scénarios ont été développés par le GIEC, avec l'objectif de les généraliser en scénarios de dvlpt sociétaux, qui intégreraient à la fois des dimensions quantitatives et qualitatives.