@jmblanquer s'obstine à suivre les positions @sf_pediatrie dont il évoque les "études".
En tant que Ministre responsable de l'éducation de millions d'enfants on peine à croire qu'il soit passé à côté des positions dénialistes et antivax de la Présidente de la SFP. 1/ 🧵👇
2) Car il n'aura échappé à personne que la @sf_pediatrie n'a produit aucune étude sérieuse au soutien de ses "recommandations".
3) La SFP a surtout diffusé par le biais de sa présidente des opinions, jamais fondées sur les données actualisées (quelques écrits comprenant beaucoup d'études/données de 2020) ni aucune étude.
Ce qui se traduit par des "On voit que", "on observe que" "ça n'a pas de sens" etc...
4) Ainsi en dépit de l'accumulation des données en sens contraire depuis des mois, la présidente de la SFP a régulièrement minimisé l'impact du Covid chez les enfants (modifiant parfois les chiffres) ainsi que leur rôle dans la circulation virale.
5) La SFP a donc maintenu, au cours de ~ 2 ans de pandémie, le même discours, assez proche d'ailleurs des résultats de l'étude de l'IHU et de D. Raoult en 2020 :
6) Elle s'est ainsi régulièrement opposée au port du masque chez les enfants et donc à leur protection, alors que PIMS, covid long et hospitalisations augmentaient avec la croissance du taux d'incidence chez les enfants, favorisée par l'absence de sécurisation des écoles.
7) Elle a également tenté de freiner leur vaccination, quand d'autres sociétés de pédiatrie en Europe et dans le monde ouvraient la vaccination aux enfants avec une information claire des parents.
8) Pire encore, la présidente de la SFP a défendu l'adoption de la stratégie d'immunité par infection prônée par la GBD.
Chez les adultes (aux côtés de G. Barucq, mais aussi de A. Desbiolles, signataire de cette déclaration comme A. Henrion-Caude), lemonde.fr/idees/article/…
9) puis chez les enfants. Or, cette stratégie a été condamnée par l'OMS car contraire à l'éthique et délétère, quels que soient l'âge et l'état de santé.
10) Allant plus loin encore, la présidente de la société de *pédiatrie*, au lieu de protéger les enfants, indiquait encore en août 2021 que "peu d'enfants mourront" et qu'il ne serait "pas dramatique" de laisser circuler le virus parmi eux.
11) Et tout cela est très grave.
Car qu'il s'agisse du masque ou du vaccin, les déclarations de C. Gras Le Guen nourrissent les discours antivax complotistes, au détriment des enfants dont les parents sont manipulés.
(Ici Enfance et Liberté, lié à Réinfocovid, cc @antifouchiste).
12) On peut s'interroger sur les motivations de la SFP à manquer si gravement au serment d'Hippocrate et aux Droits de l'Enfant au détriment de ceux qu'elle est censée protéger.
Peut-être en raison d'une perte d'adhérents et de difficultés financières ?
13) Mais il est encore plus incompréhensible - inadmissible - que le ministre de *l'éducation*, continue de se fonder sur cette société défaillante pour refuser de protéger des millions d'enfants, voire pour les exposer à SarsCov2 avec l'abandon du port du masque.
14) Alors oui, @jmblanquer, tant que vous défendrez "l'école ouverte non sécurisée" au prix de l'instruction et de la santé des enfants, attendez-vous à ce que dénoncer votre incurie soit une obsession.
Elle est parfaitement légitime quand il s'agit de protéger les enfants.
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Réalité: une étude réalisée au Danemark montre que :
• le risque d'hospitalisation dû au COVID-19 était ~ 2x plus élevé que celui dû à la grippe
• le risque de décès était ~ 3x plus élevé
Ainsi, contrairement au narratif rassuriste visant à normaliser les infections par SarsCov2, le COVID a un impact plus important que la grippe, entraînant davantage d'hospitalisations et de décès.
Parmi les raisons avancées afin d'expliquer la mortalité plus élevée pour le Covid :
• des symptômes respiratoires plus persistants
• plus d'effets systémiques (ex, symptômes gastro-intestinaux, dysfonctionnements olfactifs, cardiaques, hépato-biliaires, rénaux, cardiaques] 3/
Il faut vraiment comprendre que la loi #FinDeVie, au-delà de son caractère juridiquement bancale, normalise l’idée que certaines vies (malades, handicapées, âgées, précaires) valent moins que d’autres.
1/
La référence à la dignité - les mots sont choisis avec soin pour défendre cette loi - semble séduisante mais elle masque ceci :
2/
la normalisation d'un jugement sous-jacent, personnel/collectif, sur ce qu'est une vie digne c'est à dire qui mérite d'être vécue, qui est acceptable, voire désirable.
La "mort digne" est alors une réponse à une vie *jugée* indigne.
3/
Membres fondateurs (2) - O. Thibault, dans son ouvrage "La maîtrise de la mort" (1975) évoquait des "sous humains" à propos des personnes malades et handicapées, enfants inclus. Elle défendait l'IVG à des fins eugénistes.
L'argumentaire des promoteurs du suicide assisté/euthanasie n'a pas beaucoup changé, depuis.
Comparaison ignoble avec l'IVG qui n'a rien à voir et qui est déshumanisante, enfermement des débats dans la confrontation aux cathos réac', etc...
S. Rousseau : proche adhérent à l'ADMD, relaie les amendements de l'association. Peu important les alertes des personnes malades, handicapées, antivalidistes, documentées, argumentées, vérifiables. 2/
@JLMelenchon : membre du comité d'honneur de l'ADMD
Ainsi du côté de LFI on n'hésite pas à faire croire que l'ADMD soutient leur projet "d'aide à mourir" quand c'est LFI qui relaie simplement l'ADMD en ignorant que les critiques contre cette loi viennent aussi de la gauche... 3/
Dans les médias et du côté de l'ADMD il est régulièrement fait référence aux sondages en faveur de l'euthanasie et du suicide assisté.
Toutefois, voilà ce qu'en disait le rapport de l'Observatoire national de la #FinDeVie en 2011 :
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En 2011 le rapport relevait ainsi que : "Les sondages (17 depuis 1987) mettent donc en évidence une opinion publique qui serait massivement favorable à l’euthanasie : non seulement à son recours dans certaines circonstances mais également,
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et plus largement, à sa légalisation. La lecture de ces sondages ne peut cependant se faire de manière brute, sans avoir à l’esprit un minimum de mises en garde (...) les sujets sur lesquels les opinions divergent selon que l’individu est appelé à se prononcer
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1) le danger de ce texte pour les personnes handicapées/malades est réel, que les situations spécifiques ne soient pas visées expressément par le texte est un argument fallacieux.