On est sans doute au paroxysme d’un double phénomène :
1 - la défiance systématique vis à vis de tout discours complexe, provoquée par l’enfumage chronique de toutes sortes de lobbys depuis de longues années
1 - la défiance systématique vis à vis de tout discours complexe, provoquée par l’enfumage chronique de toutes sortes de lobbys depuis de longues années
https://twitter.com/Desv_Ben/status/1475037094758256640
Enfumage qui a développé le réflexe de Saint Thomas, « je ne crois que ce que je vois » , mais avec nos capacités de jugement trop limitées, ce qui transforme l’adage en « je ne crois que ce que je trouve crédible ».
Et de « crédible » à « souhaitable », notre cerveau, programmé pour trouver les meilleurs raccourcis, ne se prive pas de nous proposer les meilleurs arrangements #déni
2 - notre enfermement dans l’immédiateté. Les médias audiovisuels fonctionnent parce qu’ils sont « captivants », générateurs d’émotions, de bon temps et de bien être. Peu importe l’instant d’après, c’est l’instant présent qui fait la différence.
Donc entre l’honnêteté d’un humble qui doute à raison, et l’assurance de l’arrogance qui spécule à tort, on préfère le second. Il ne nous rend pas service, mais c’est lui qui nous fait du bien.
Peu importe que les faits le discréditent ensuite, on a zappé.
Peu importe que les faits le discréditent ensuite, on a zappé.
Si nous ne redressons pas la barre, si nous ne faisons pas l’effort collectif de nous sortir de ce cercle vicieux, la civilisation continuera à foncer droit sur l’iceberg en toute inconscience, car le bal médiatique continuera à jouer et nous distraire.
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