La stigmatisation des non-vaccinés, c'est l'ultime victoire de l'imaginaire politique néolibéral-colibriste : adieu les questionnements collectifs, systémiques, politiques en un mot, bonjour la réduction systématique de tous les problèmes à des responsabilités individuelles
accompagnées de leçons de morale qui ne cassent pas trois pattes à un canard.
Le chômeur n'a qu'à traverser la rue, sauver la planète, ça se réduit aux "petits gestes," une pandémie ça ne se réfléchit qu'à l'aulne de la désignation de méchants-vilains qui sont pas gentils.
Quant à poser la question : "mais pourquoi des gens refusent-ils le vaccin, que faire pour essayer de les convaincre," c'est déjà trop de dialectique. Le temps de cerveau disponible est saturé, pas le temps pour ça. La démocratie, c'est fini, quand quelqu'un n'obéit pas, on sort
des matraques et on tape, et si ça ne marche pas, on prend plus de matraques et on tape plus fort.
Et ça, c'est ce qu'on appelle la "Raison." On ne peut pas lui reprocher d'être trop compliquée.
Le pass devait permettre de pousser à la vaccination, ce qui allait stopper les contaminations et empêcher que les hôpitaux soient saturés. C'est ce qui était censé justifier les violations des principes fondamentaux qu'il portait.
Or, un taux de plus de 90% de vaccinés
n'empêche pas d'en être à plusieurs centaines de milliers de contaminations par jour. Le premier objectif n'a plus aucun sens.
De plus, les hôpitaux sont saturés de cas covid, alors même que ce pass existe depuis des mois : ce deuxième objectif n'est donc pas davantage atteint.
On n'a pas obtenu le taux de vaccinés nécessaire pour empêcher la saturation par la menace, CQFD.
Donc si on récapitule : ce pass attaque nos principes fondamentaux, dresse les Français les uns contre les autres tout en ne remplissant aucun de ses objectifs.
Pourquoi insister
Quand la sinistre logique du pass s'est mise en place, j'ai exprimé dès le début que ça ne marcherait pas, qu'on ne responsabiliserait pas les gens par la brutalité faute de savoir les convaincre.
On s'est privés de milliers de soignants à un moment critique en les virant, alors
que la gravité de la situation va obliger à laisser travailler des cas contacts, ce qui prouve le non-sens et l'impasse de cette politique.
On a radicalisé une minorité qui, le pouvoir ne cesse de le dire, suffit à saturer les hôpitaux. Il faut sortir des leçons de morale butées
et juste regarder le réel : ce pass ne fonctionne pas, la coercition ne réussit pas à désengorger les hôpitaux. Il faut faire autrement, changer de méthode. Être, enfin, responsables, chercher à trouver une solution à un problème plutôt que mener des croisades don quichottesques
Les macronistes viennent nous défendre leur pass vaccinal au nom de l'urgence absolue qui justifierait n'importe quelle entorse aux libertés fondamentales et au principe républicain d'égalité devant la loi.
Mais les mêmes votent contre un amendement pour faciliter
l'implantation des purificateurs d'air, refusent la généralisation des masques FFP2, seuls efficaces pour éviter de contaminer et de se contaminer, soutiennent un pouvoir qui a supprimé 17 000 lits d'hôpital et maintient la rentrée dans les écoles sans aucune mesure de protection
tout en laissant les restaurants et les bars, lieux où on enlève son masque pour consommer, ouverts en pleine vague. Où est la cohérence ?
En réalité ces gens instrumentalisent le débat vicié vaccinés/non vaccinés parce qu'il dépolitise la gestion de la crise, pousse les gens à
Bonne année à tous, sauf à ceux qui votent Macron, qui sont soit des cons, soit des monstres.
La finesse de ce tweet, je crois que je suis un philosophe, là. Ouh le génie, et ça gêne ma modestie de le souligner.
Et j'ajoute bien que je n'insulte personne, je ne fais qu'énoncer un fait. Ouh mais l'ironie du mec, mais qu'est-ce que je suis génial, la vache, vous devriez payer pour me suivre. Je suis tellement supérieur intellectuellement à tout le monde. Un philosophe, je vous dis.
Merde, lui là, il rit pas. Allez hop, bloqué. Trop narcissique pour comprendre qu'il a affaire à un génie.
J'en vois qui nous expliquent que le soldat inconnu serait mort "au nom de ceci ou de cela."
Il est surtout mort lors de la Première Guerre Mondiale, une boucherie impérialiste et nationaliste insensée qui a ravagé l'Europe, réparant les conditions d'arrivée d'Hitler.
Il est
mort contraint et forcé par une logique mortifère barbare et qui ne mérite qu'une chose : qu'on la dénonce sans repos pour que jamais elle n'inflige à nouveau sa folie aux peuples.
Mort de façon tragique au nom d'âneries barbares. Vivons dans le refus sans concession de cette
J'adore cet argument des aficionados de la "primaire populaire" : "les différences à gauche sont de l'ordre de la nuance."
Hé bien très bien, votez tous pour celui qui est en tête, n'allons pas diviser la gauche pour de simples nuances. Des gens aussi sages et soucieux d'union
sauront montrer l'exemple, bravo
Bon, moi je vois des différences profondes entre Mélenchon et les autres, donc je ne changerai pas de vote, mais puisque ce n'est pas votre cas, rejoignez moi, le problème est résolu.