Thread by @TicGene

Avec la pandémie du Covid-19, j'ai plus trop envie de parler de génétique parce qu'a chaque fois, on me parle des variants et on me demande ce que j'en pense...
Or je ne suis ni virologue ni infectiologue et je fais confiance à mes confrères... Genre @nathanpsmad
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CEPENDANT, la génétique du SRAS-Cov2 (c'est le nom du virus de la maladie Covid19) permet de mettre en lumière la "derive génétique" et les "pressions de sélection".
Et vous savez quoi, ces deux phénomène existe en génétique humaine !
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Ce sont des phénomènes étudiés dans la genetique des populations.
La dérive c'est un phénomène bien connue et facilement modelisable informatiquement.
En exemple, la conservation d'un allèle (une copie spécifique de l'information génétique) :
pedagogie.ac-nice.fr/svt/production…
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La pression de sélection, c'est lorsque le patrimoine génétique donne un gain de survie (ou pas) dans un environnement particulier.
Plus l'environnement sera "rude" plus, il y aura de pression pour conserver les individus les plus aptes genetiquement à y survivre
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Mais un environement trop rude, c'est la muerte pour tout le monde (humain) ...
-50°C avec un atmosphère dépourvu d'oxygène et sans magnetosphère, vous pouvez avoir le "meilleur" patrimoine génétique, à poil, vous êtes mort !
#mars
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Cette pression de sélection génétique explique aussi pourquoi les maladies génétiques ont, le plus souvent, une fréquence dans la population inversement proportionnelle à leur gravité et à la capacité de l'individu malade de se reproduire.
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Je m'explique, si une particularité génétique vous "tue" à 6 ans, le plus probable c'est qu'elle soit apparue avec vous et qu'elle disparaisse avec vous.... Tristesse
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Bien sûr, moins une maladie génétique est grave (dans le sens, qu'elle vous empêche de vous reproduire, soit par la mort soit parce que vous n'en êtes pas capable) plus elle peut se propager dans la population au fil des générations (ou disparaître).
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Vous connaissez peut être la drepanocytose, c'est une maladie génétique autosomique récessive touchant principalement des population d'origine subsaharienne ou du pontour méditerranéen.
C'est un maladie gravissement et mortelle sans traitement.
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Les enfants atteints ont des parents heterozygote pour cette maladie. Et le taux d'heterozygotie.... La frange de la population heterozygote est juste énorme (voir parfois majoritaire)... Parce que le "portage" heterozygote protège en partie du paludisme.
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Or le paludisme, aussi appelé malaria, c'est probablement la maladie qui a tué le plus d'être humain depuis la nuit des temps. Donc s'en protéger, c'est obtenir un gain de survie et donc une possibilité reproduction non négligeable... Pression de sélection !
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Pour revenir au virus de notre pandémie, la succession des variants et surtout le fait qu'a son époque delta à supplanter les autre variants et qu'omicron est entrain de supplanter delta, c'est parqu'ils ont acquis le moyen d'être plus contagieux, de mieux se reproduire.
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Il n'y a aucune raison qu'il deviennent moins lethaux, puisqu'il ne tue finalement que "peut" (déjà beaucoup trop, à mon goût) d'infectés et qu'il ont le temps de se reproduire et de contaminé d'autre personne.
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Le vaccin et l'immunisation joue aussi dans la pression de sélection des variants. Puisque les variants qui ne peuvent pas passer le système immunitaire ne peuvent pas se reproduire et disparaissent.
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