💰🔫💰 Lors d'un salon innovation défense à Paris, @valentineoberti, alors reporter à @Qofficiel, confronte la ministre des armées @florence_parly à un document secret défense :
📑des armes vendues par la France servirait contre des civils au #Yemen.
💬Silence de la ministre
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L’après-midi même
📨 @Armees_Gouv menace de 5 ans d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amende la journaliste et @Qofficiel s’ils « transmettent, reproduisent, publient ou détruisent » les rapports.
En clair, forte pression de l’exécutif. Et rapidement tout bascule
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Semaine suivante
⛔Stop à l'enquête, @Qofficiel reprocherait « une faute professionnelle »
🗣️@valentineoberti s'énerve : « On est en train de changer toute l’écriture de Quotidien ? On ne va plus pourchasser les gens ? D’accord, on fait des entretiens chiants sur des chaises ? »
Le lendemain @Armees_Gouv réitère sa demande de restitution du document et menace de plainte. @valentineoberti refuse toujours de céder à la pression.
📨 La section antiterroriste du parquet de Paris ouvre une enquête pour « compromission du secret de la défense nationale ».
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🤐 @Qofficiel ne diffuse pas le document. La DGSI convoque @valentineoberti. Fin de l'histoire ? Loin de là.
🌍 Le 15 avril 2019, les rapports secrets sont publiés par le site d’investigation indépendant @disclose. Le scoop est mondial !
📖 Il était une fois un petit média indépendant qui voulait enquêter sur le pouvoir exécutif à la veille d'une élection présidentielle.
🕳 Mais les embuches furent nombreuses : silence de l'Élysée, refus des télés, et aujourd'hui censure des GAFAM.
👉 On vous raconte... ⬇
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📣 Pour faire connaître notre travail au plus grand nombre, on souhaitait faire de la publicité.
⛔ Mais le sujet principal étant Emmanuel Macron. Les modérateurs (robots) des GAFAM refusent systématiquement nos publicités : « Pas de politique chez nous ».
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Manifestement, seuls les grands médias déjà installés peuvent promouvoir leur contenu journalistique...
📷 Exemple, les conditions chez Twitter ⬇ 3/7