Thread by @gui2baskervil

[Mini-thread] Le 2ème quinquennat #Macron, s'il est réélu avec une majorité, ce sera bien donc bien la fin de l'éducation nationale telle qu'on la connaît : la privatisation des universités (qu'il vient d'annoncer) et la régionalisation de l'éducation nationale avant (1/14) ⏬

privatisation.
Avec la loi 3DS, ils commencent en douce avec les adjoints gestionnaires (leur tutelle = collectivé territoriale désormais), puis ce sera au tour des perdir (pas pour rien que leur syndicat a appelé à la grève, ils sentent le vent tourner) et enfin en bon (2/14)

dernier, les profs. Tout a été fait pour : la première étape était la fin du bac national qui est devenu un bac local, sous prétexte de simplification.
Puis la fin de la parité dans la gestion des fonctionnaires et leur mobilité : les syndicats n'ont plus droit de rien (3/14)

dire, l'administration est désormais toute puissante, notamment pour les mutations et à terme, le détachement de force dans des structures privées.
Impossible direz-vous ? Pourtant, tout est déjà dans les lois votées par les playmobils #lrem (école de la confiance et (4/14)

transformation de la fonction publique). On fera des "expérimentations" locales puis ce sera généralisé.
L'inspection générale, qui jouait le rôle de "grand sage" face au ministre, sera progressivement éteinte (remplacée par un nouveau corps flou des administrateurs de (5/14)

l'Etat). Le ministre sera tout puissant, une hiérarchie très verticale, ainsi que ses recteurs nommés en fonction de leur aptitude à obéir rapidement et payés grassement pour faire la basse besogne.
Dans chaque établissement rendu autonome, mais soumis à contrainte (6/14)

budgétaire décidée par la collectivité territoriale sous regard des rectorats, le chef (pas si autonome que ça et plus forcément issu du corps professoral, un gestionnaire issu du privé conviendra) s'entourera de profs partiellement déchargés pour gérer les équipes (7/14)

disciplinaires et recruter/virer des "profs", car le chef ne pourra pas non plus tout gérer tout seul. Ces profs chefs adjoints pourront voir leur nomination validées par les IPR, un peu comme les directeurs d'écoles qui sont désormais les supérieurs hiérarchiques de (8/14)

leurs collègues professeurs, mais toujours soumis à la tyrannie des IA/IEN qui peuvent les révoquer d'un coup s'ils n'obéissent pas. Gestion verticale on vous dit.
Vu le peu de candidats à vouloir faire prof, on sera moins exigeant avec les diplômes et au pire le (9/14)

numérique sera là pour pallier aux défauts. Les élèves ont surtout besoin d'être gardés et surveillés, comme on le voit avec les petites annonces passées par les rectorats actuellement. Les élèves 2.0 apprendront en classe (ils ont déjà des ordinateurs fournis par les (10/14)

collectivités pour certains comme en IDF) avec des parcours comme pour PIX et subiront des certifications. Un PIX généralisé à toutes les matières. Pour embaucher de l'animateur prof, on pourra compter sur le durcissement des règles du chômage. Après tout, Edouard (11/14)

Philippe proposait aux plus de 50 ans une reconversion dans l'enseignement, en attendant leur retraite, vu que les entreprises les trouvent trop vieux et trop chers pour les embaucher.
Avenir dystopique ? Espérons que tout cela restera hypothétique. Pourtant, on s'y (12/14)

dirige doucement grâce à #Macron qui détruit les services publics et promeut la startup nation, mais aussi la révolution numérique.
L'avenir de l'éducation nationale n'a jamais autant dépendu que des élections à venir. Et pourtant, quelle offre de candidats misérable (13/14)

que cela en est désespérant.... Fin de cette litanie (14/14)