À chaque fois qu'il y a un retournement de tendance, un des "camps" — lequel dépend du sens du retournement — insiste que c'est une illusion due au dépistage, mais le retournement s'avère systématiquement réel et pourtant on continue à prétendre qu'il y a du suspens 🤷♂️
https://twitter.com/GuillaumeRozier/status/1483369301230948358
La vérité c'est que, depuis le début de la pandémie (même pendant la première vague quand on testait très peu), l'évolution du nombre de tests positifs reflète toujours celle de l'incidence réelle. Parfois le retournement ne dure pas mais il est toujours réel.
On peut le voir car l'évolution du nombre de cas se traduit systématiquement par une évolution similaire du nombre d'hospitalisations et de décès. Peu importe les changements de comportements ou de politique de dépistage, l'effet est dominé par l'évolution réelle de l'épidémie.
Ce qui bien sûr n'a rien d'étonnant si, sur des périodes suffisamment courtes, l'épidémie est gouvernée par un processus exponentiel, puisque ce n'est pas le cas des changements de comportements de dépistage et par conséquent ils auront du mal à compenser.
Je trouve assez ironique que les gens qui passent leur temps à nous rebattre les oreilles avec la croissance exponentielle, parce qu'ils ne comprennent pas que le taux de croissance de l'épidémie ne reste jamais constant très longtemps, ne comprennent pas ça 😄
Je rappelle en effet que, dans un modèle épidémiologique standard avec un taux de contact constant (qui encore une fois ne reflète pas la réalité sauf pendant des périodes très courtes), ça augmente exponentiellement mais ça descend aussi exponentiellement...
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