A moyen terme, d’ici la fin de la décennie au plus tard, le gouvernement devrait se prononcer sur la poursuite ou pas du retraitement des combustibles usés à l’horizon de 2040.
Il faudra en anticiper les conséquences d’au moins une dizaine d’années : soit prévoir la rénovation des installations actuelles si le retraitement est poursuivi ; soit anticiper la mise en place de solutions alternatives pour la gestion des combustibles usés...
Le gouvernement devrait se donner les moyens de décider, à l’issue des 5 ans qui viennent, de la place du nucléaire existant dans le mix énergétique à l’horizon 2050...
A l’horizon 2050, l’un des scénarios envisagés par @rte_france dans son rapport d’octobre 2021 présente un mix électrique avec une part d’électricité nucléaire proche de 50 % en 2050.
Ce scénario repose sur un programme ambitieux de construction de nouveaux réacteurs, mais aussi sur le fonctionnement de certains réacteurs actuels au-delà de 60 ans et la prolongation de l’essentiel des autres réacteurs jusqu’à 60 ans.
3e message : la perspective d’une politique énergétique comportant une composante nucléaire de long terme doit être impérativement accompagnée d’une politique exemplaire en matière de gestion des déchets et du nucléaire historique...
L’enjeu du futur Plan national de gestion des matières et des déchets radioactifs (#PNGMDR) est de permettre que les décisions nécessaires soient prises d’ici 2025, afin que tous les types de déchets disposent de filières de gestion sûres et opérationnelles...
dans les 15 à 20 ans à venir, ce qui n’est aujourd’hui le cas pour aucune des filières de gestion...
... L’ASN estime que les opérations de reprise et conditionnement des déchets anciens issus des installations nucléaires historiques qui sont entreposées dans des conditions éloignées des standards de sûreté actuels, ne progressent pas de manière satisfaisante...
... L’ensemble de la filière doit se mobiliser pour mettre en œuvre le plus rapidement possible des solutions concrètes et sûres de gestion des déchets qu’ils soient issus du parc actuel ou héritées des situations du passé.
4e message : les nouvelles perspectives de politique énergétique, quelles qu’elles soient, supposent un effort industriel considérable pour faire face aux enjeux industriels et de sûreté.
Il y a deux ans, l’ASN avait appelé l’attention sur la nécessité de renforcer les compétences, la rigueur professionnelle et la qualité au sein de la filière nucléaire.
La réalisation correcte « du premier coup » des opérations, la détection et le traitement rapide des non conformités éventuelles, l’évaluation de la maturité des différentes phases des projets, ainsi que la recherche d’une plus grande standardisation des équipements...
... comme des programmes de travaux constituent des points clés. Pour faire face aux nouveaux projets, aux démantèlements et aux travaux sur le parc actuel, les entreprises de la filière nucléaire estiment qu’elles auront besoin de recruter dans les années à venir...
... 20 % des sortants du niveau ingénieur, toutes voies de formation confondues, de l’apprentissage à la formation académique supérieure...
La capacité technique des exploitants, de leurs sous-traitants et des entreprises prestataires de la filière sera une des préoccupations principales de l’ASN.
EDF étudie la possibilité de renforcer les grilles de maintien des barres de combustibles de l'#EPR Flamanville 3 afin de réduire les vibrations.
S'agissant des anomalies de corrosion sur des soudures du circuit d’injection de sécurité détectées à @EDFCivaux et @EDFChooz , EDF a engagé le réexamen de tous les contrôles qui avaient été faits dans le passé sur les réacteurs du parc...
A l'issue, EDF proposera à l'ASN un programme de contrôle des réacteurs du parc.
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