Effectivement, la publi de 2019, sur chiffres de 2018, donne bien ce chiffre de 12% pour les 18-24 ans.
Mais elle donne aussi quelques précisions sur sa robustesse...
Et précise que les échantillons analysés ne sont pas assez robustes au regard de la faiblesse des populations végétariennes.
Et la publi poursuit en remarquant que, si on demande plus précisément ce que les gens mangent, une majorité de végétariens déclarés disent manger en fait de la viande, et pas si peu, ce qu'on a déjà constaté ailleurs.
Dans l'étude de France Agrimer 2019, seuls 34% des végétariens auto-déclarés ne mangent jamais ni viande ni poisson, 51% consomment de la viande au moins une fois par semaine, et 16% disent finalement en consommer... tous les jours.
A l'inverse, une petite fraction (8%) de personnes déclarant ne consommer ni viande ni poisson, ne s'identifient pas comme végétariens (oui, c'est un peu le bordel).
La publi remarque que le nombre de végétariens peut être surestimé, les enquêtes les plus robustes ayant tendance à trouver des chiffres plus faibles.
Même chose dans le temps : à 20 ans d'intervalle, la part de personnes déclarant ne pas manger carné ne progresse pas pour le CREDOC. Forte hausse des végés déclarés, en revanche, mais méthodologies différentes, malheureusement.
Pour les 18-24 ans, on a bien 12% de végétariens déclarés, soit le double de la moyenne générale (5,6% pour les 4 pays étudiés, 5,2% pour la France, proche de la moyenne).
On l'a vu, cette publi de 2019 regrette que l'on n'ait pas des échantillons plus robustes.
C'est dommage, en effet.
Mais que vois-je ?
France Agrimer a publié en 2021 une autre étude ?
Sur 15000 personnes en France ?
Mais ça a l'air plus robuste, ça, dis donc.
Et qu'est-ce qu'elle dit, l'étude plus robuste ? Plus robuste par le nombre et par la méthode.
Et bien, déjà, les végétariens déclarés ne sont plus que 0,8%, et les végétaliens 0,3%.
1,1% de végétariens + végétaliens, donc, contre 5,2% en France dans l'étude moins robuste.
Mais quid de la consommation ? Et bien, 40% des végétariens déclarés ne semblent plus l’être vraiment quand on les questionne sur ce qu’ils mangent précisément. Et 65% des végétaliens.
Ce qui porte le nombre "réel" (mais on l'a vu, la consommation détaillée est elle aussi déclarative) de végétariens à 0,6% de la population, et celle de végétaliens à 0,1% (avec un nombre très très faible de répondants).
Et pour les "ados" ? On a une catégorie 15-24 ans dans cette publi. Qui représente 27% des végétariens et végans, et 17% de la population.
Soit au sein de ces 15-24 ans, en gros 1,3% de végétariens et 0,5% de végétaliens *déclarés*.
Si j'ai fait des erreurs, dites-le moi. Voici les liens vers les publis :
Bonjours, @futurasciences, avant de clamer la disparition d'un "mythe", assurez-vous de connaitre un minimum le sujet que vous traitez. Pas grand-chose ne va dans votre article.
Mes remarques à la suite :
1/13 futura-sciences.com/sciences/actua…
D'une étude sur une population particulière, dans un écosystème marginal, vous tirez des conclusions sur "les chasseurs-cueilleurs". Conclusion abusive et titre qui ne correspond pas au fond de l'article.
2/13
Oui, parce que dès le chapeau de l'article, vous dites "dans les Andes en tout cas", ce qui est effectivement important. Mais insuffisant. La période où vivaient ces chasseurs-cueilleurs est importante aussi : après les grandes extinctions de mégafaune.
3/13
Vu que ça discute très fort sur la question des femmes chasseuses, je vais vous expliquer en quoi notre vision des femmes chasseuses a changé depuis Man the Hunter, en 1968, en ce qui concerne les sociétés de chasseurs-cueilleurs étudiées par l'ethnologie, du moins. 1/5 🔽🔽
Voici ce qu'on savait à l'époque de Man the Hunter :
- Les femmes chassent souvent de petits animaux, et c'est parfois d'ailleurs une activité qui leur est +- réservée.
- Les femmes participent à des chasses collectives, en tant que rabatteuses pour les plus grands animaux.
2/5
- Les femmes chassent parfois seules des grands animaux, comme des rennes, des phoques ou des cervidés.
3/5
L’agroforesterie, ce n’est pas seulement planter des arbres ou des haies pour améliorer la biodiversité, couper le vent, etc. C’est associer des arbres, sous toutes leurs formes, à des cultures, avec pour objectif un rendement accru.
Un thread arboricole 1/17
🔽🔽🔽
Planter des arbres ou des haies, c’est positif pour plein de raisons, mais ça peut avoir un impact négatif sur le rendement des cultures. L’idée de l’agroforesterie est que les arbres/haies plantés aient une productivité propre, qui dépasse la perte sur les cultures.
2/17
L’idée est d’avoir, en mélangeant judicieusement agriculture et foresterie, un rendement supérieur à ce qu’on aurait sur la même surface en séparant les deux. C’est la base même du concept d’agroforesterie.
3/17
Un jour, je vais entreprendre l'entreprise suicidaire de donner mon avis sur la division du travail (sexuée ou genrée) chez les chasseurs-cueilleurs récents, et au paléolithique. Je commence par poser là quelques liens.