Thread by @BenjaminJullien

Crise des prix des énergies: il ne s'agit pas de choisir entre justice sociale et #climat, mais entre la tentation de rester coincés dans l'ancien monde et le courage de saisir cette crise comme une opportunité - A. Rudinger @IDDRI_ThinkTank
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"Face à cette crise, le gouvernement français a déjà englouti plus de 20 Mds €, soit autant que l'ensemble des dépenses publiques favorables au #climat en 2019 (source @I4CE_)

"Les Etats tentent de répondre aux fondamentaux de la politique énergétique (sécurité d'approvisionnement et prix abordables) pour préserver la croissance. Quitte à sortir le chéquier pour acheter la paix sociale.
Mais dans tout ça, personne ne parle du #climat...
#DontLookUp"

"Tous les décideurs européens semblent pris par le même dilemme (fin du mois ou fin du monde). Avec une tentation de plus en plus visible de repasser par l'ancien monde, fondé sur une croissance économique dopée par une énergie carbonée et peu chère"

"Le besoin de répondre à l'urgence sociale ne fait pas débat. Mais pour être efficaces, les mesures doivent être ciblées sur les populations vulnérables et aller de pair avec un renforcement des politiques #climat pour rendre la France plus résiliente face aux crises à venir"

"La question qui se pose en filigrane est bien de savoir si la transition "juste", combinant urgence climatique et sociale, pourrait un jour devenir plus qu'un slogan politique. En ce qui concerne la réponse à la crise des prix des énergies, cela ne semble pas si compliqué..."

"Pour chaque euro dépensé dans les mesures d'urgence sociale, un euro supplémentaire devrait alimenter les politiques de transition, en ciblant particulièrement la rénovation énergétique et la mobilité propre."

Et - "Pour les ménages vulnérables, il faut des mesures bien ciblées et proportionnelles à l'impact de la hausse des prix, tout en cherchant en priorité à réduire leur vulnérabilité de façon structurelle (renovation thermique, mobilité)"

"En mettant en œuvre ces critères, il aurait été possible de flécher au moins 10 Mds sur les 20 dépensés à l'accélération de la transition bas-carbone, tout en répondant de façon plus ciblée aux besoins des acteurs les plus vulnérables."