Bonjour à tous ! Dixième jour d'audience au procès de Nordahl #Lelandais à Grenoble. La journée pourrait être décisive puisque l'accusé sera entendu cet après-midi sur la nuit du meurtre de Maëlys de Araujo, le 27 août 2017. LT à suivre pour @franceinfoplus
Il y a énormément de public dehors qui fait la queue. Les gens préfèrent ne pas rentrer tout de suite car ils seront automatiquement remis dehors à la suspension d'audience ce midi.
Ils patientent donc sous la pluie pour espérer entendre l'accusé à 14 heures #Lelandais
L'audience est reprise. Le premier témoin de la matinée est Jean-Yves Coquillat, qui était procureur de Grenoble à l'époque des faits. "Je ne sais pas sur quel point la cour veut m'entendre", dit-il. C'est Me Rajon qui l'a fait citer comme témoin. #Lelandais
Il parle de la "médiatisation extrême de l'affaire". "Les meurtres d'enfants sont des affaires qui remuent considérablement l'opinion publique (...) et la victime, Maëlys, était une enfant jolie et très photogénique, qui attirait la sympathie". #Lelandais
L'autre spécificité c'est la "durée de l'affaire", relève Jean-Yves Coquillat, désormais retraité. C'était "une véritable torture" car tant qu'on ne retrouve pas le corps "les parents, les proches ne peuvent pas se résoudre" à croire au meurtre. #Lelandais
"Nordahl #Lelandais est un menteur, un hâbleur, un dissimulateur, un séducteur et très clairement quelqu'un d'organisé et très adaptable : il s'adapte à toutes les situations. Quand on pose une question à Nordahl Lelandais, spontanément, il ne dira pas la vérité".
Son "système de défense dépasse largement les capacités de Nordahl #Lelandais, qui est rusé, mais n'a pas toutes les connaissances", pointe l'ancien procureur de Grenoble.
Sa stratégie est claire : "il s'agit de nier l'enlèvement pour éviter d'avoir la qualification de meurtre suivi d'un autre crime, pour éviter la peine maximum. L'idée étant de dire : 'l'enfant m'a suivie spontanément parce qu'elle voulait aller voir les chien'". #Lelandais
Jean-Yves Coquillat ne croit absolument pas à cette version. "C'est cousu de fil blanc", assure-t-il. #Lelandais
Le deuxième point c'est de nier le meurtre : "non je ne l'ai pas tuée, je n'ai pas enlevée cette enfant pour la tuer, elle m'a suivie, elle s'est mise à pleurer et j'ai pété les plombs et je l'ai frappée et je l'ai tuée", dit-il en reprenant la version de #Lelandais
"Dans cette affaire vous pouvez chercher des déclarations spontanées : il n'y en n'a jamais eu", relève Jean-Yves Coquillat. "Nordahl #Lelandais et ses conseils sont d'excellents joueurs de poker", dit-il. "Ils bluffent" et quand ils ne peuvent plus, ils parlent.
Me Alain Jakubowicz interrompt la déposition de Jean-Yves Coquillat et demande, très en colère, une suspension d'audience #Lelandais
"Jamais, au cours de ma carrière, je n'ai vu une attaque aussi directe : c'est un réquisitoire avant l'heure, qui pose un problème de droit de la défense", lance Me Jakubowicz.
"On a dépassé les limites : clairement, Monsieur Coquillat est venu pour régler ses comptes avec l'avocat de la défense", insiste en haussant fortement le ton l'avocat de Nordahl #Lelandais
"C'est unique dans les annales judiciaires, ça ne s'est jamais vu, je n'ai jamais vu un procureur de la République témoigner sur les faits : il vient régler ses comptes avec la défense", tance Me Jakubowicz #Lelandais
"Je demande une suspension d'audience et d'appeler monsieur le bâtonnier, car nous avons un problème de droit de la défense fondamental", insiste Me Jakubowicz. #Lelandais
La présidente refuse et le témoignage de Jean-Yves Coquillat, ancien procureur de Grenoble, se poursuit. Elle lui demande toutefois de ne pas donner son avis sur les faits. Il se concentre donc sur l'aspect médiatique de l'affaire. #Lelandais
Au passage, vif échange entre Me Jakubowicz et Jean-Yves Coquillat. Ce dernier lui lance : "je ne suis pas venu spontanément, je m'en serais bien passé, je suis venu cité par la partie civile, je n'ai aucun règlement de compte à faire avec Me Jakubowicz". #Lelandais
"Vous avez parlé de #Lelandais en disant qu'il présentait une dangerosité maximale : vous vous fondez sur quoi ?", lui demande l'assesseur.
"Déjà les faits : enlever et tuer un enfant ce n'est pas anodin. Sur le comportement : ne pas avouer. Tout faire pour retarder l'issue sur le corps. Quand vous trouvez un corps plusieurs mois après, vous avez très peu de chances de trouver des choses intéressantes", répond-il.
"Et surtout, les expertises psychiatriques, qui font état d'une dangerosité criminologique", ajoute Jean-Yves Coquillat. La présidente le rappelle à l'ordre, rappelant que les experts psy n'ont pas encore été entendus dans ce procès. #Lelandais
"J'ajoute que c'est un garçon qui sait évoluer et qui sait s'adapter : il recommencerait aujourd'hui, il ne ferait pas les mêmes erreurs", assure l'ancien procureur de Grenoble #Lelandais
Me Rajon lui dit qu'il a le sentiment qu'il a pris très à coeur et très personnellement cette affaire. "La tâche que je nous avait fixée, c'était de retrouver Maëlys : vivante ou morte", déclare Jean-Yves Coquillat #Lelandais
"Cette tâche n'a pas été menée à bien pendant la durée de l'enquête de flagrance mais menée à bien par les juges d'instruction et à ce moment là, j'avais rempli une partie des objectifs que je m'étais fixé : pouvoir répondre à la première question de la famille", précise-t-il.
"Cette question me ramène au jour où nous avons découvert les restes de Maëlys. C'était une journée très longue, difficile, et à la fin de la journée (...) j'ai tenu une conférence de presse", se souvient l'ancien procureur de Grenoble #Lelandais
"L'émotion, je l'ai ressentie. C'est la première fois que je suis arrivé à une conférence de presse alors qu'il régnait un silence de mort. Et j'ai vu des journalistes pleurer. Cette émotion ne m'était pas propre", déclare-t-il #Lelandais
Il raconte les minutes qui ont précédé la conférence de presse, le jour où les restes de la petite ont été retrouvés. "Quand je suis arrivé à Pont-de-Beauvoisin, j'ai garé ma voiture, le maire m'attendait, je lui ai dit que j'avais besoin de me concentrer".
"Il m'a prêté son bureau. J'ai demandé à mon adjoint de me laisser seul, je me sentais submergé par l'émotion et je ne voulais pas. J'ai médité quelques instants, j'ai jeté deux trois idées sur le papier et je suis allé tenir cette conférence de presse", raconte J-Y Coquillat.
Il raconte la réaction de Nordahl #Lelandais au moment de la découverte des restes de la petite Maëlys, en février 2018. "Il est revenu au bord du terrain après s'être entretenu avec son avocat. Il s'est mis à genoux et a pleuré en demandant pardon".
"Ca ne va pas plaire à la défense mais je vais le dire quand même : j'ai eu le sentiment que c'était du cinéma. Comme les parents de Maëlys", lâche l'ancien procureur de Grenoble #Lelandais
Après la première garde à vue de #Lelandais, le 31 août 2017, Jean-Yves Coquillat raconte pourquoi il ne l'a pas mis en prison."Car s'il était dehors, il pouvait faire des choses intéressantes pour l'enquête", explique-t-il.
"Je maintenais qu'il fallait penser que Maëlys pourrait être encore en vie. Et je ne voulais en aucun cas que notre action puisse mettre Maëlys en péril si elle était détenue quelque part", insiste Jean-Yves Coquillat #Lelandais
"Le premier devoir d'un magistrat, c'est comme pour les médecins, c'est le premier principe d'Hippocrate : d'abord, ne pas nuire. Je préférais tant qu'on n'avait pas de preuves suffisantes qu'on continue les investigations pour en trouver", dit l'ancien procureur de Grenoble.
Nouvelle passe d'arme entre Me Jakubowicz et M. Coquillat. Tout à l'heure, pour se justifier, ce dernier disait qu'il n'était pas le seul procureur à être cité dans un procès et avait cité l'exemple de François Molins, cité au procès du 13-Novembre à Paris. #Lelandais
Me Jakubowicz lui lance : "n'est pas François Molins qui veut". #Lelandais
"On a le sentiment d'une certaine forme de haine à l'égard de l'accusé. Je me trompe ?", lui demande ensuite l'avocat de Nordahl #Lelandais
"Je n'ai aucune haine à l'égard de Nordahl #Lelandais, aucun sentiment à son endroit, si ce n'est que j'essaie de mettre en pratique la formule de Chateaubriand : 'il faut être économe de son mépris, il y a tellement de nécessiteux'", déclare Jean-Yves Coquillat.
"Et ce n'est pas seulement à Nordahl #Lelandais que je pense", ajoute-t-il. Encore un tacle contre Me Jakubowicz. Un partout, balle au centre.
Me Jakubowicz lui demander de citer son serment. Jean-Yves Coquillat cite son serment de magistrat mais l'avocat de Nordahl #Lelandais lui parlait du serment de début d'audience.
Me Jakubowicz lui demande ensuite de raconter le jour où les restes de Maëlys ont été découverts. "Avez-vous informé la défense de la découverte de la petite fille ?". "Non", répond Jean-Yves Coquillat qui explique que la famille de l'enfant "était la première des priorités".
L'avocat de Nordahl #Lelandais s'agace à nouveau du témoignage de Jean-Yves Coquillat, qui atteindrait selon lui aux droits de la défense. "C'est une question ou un nouveau sermon ?" l'interrompt l'ancien procureur de Grenoble.
Un vif échange a lieu entre les deux hommes : Me Jakubowicz reproche à Jean-Yves Coquillat de ne pas avoir fait tout ce qui était en son pouvoir pour faire cesser les multiples violations au secret de l'instruction et fuites de la presse qu'il a pu y avoir pendant l'enquête.
Jean-Yves Coquillat déclare qu'il savait était à l'origine de ces fuites chez les gendarmes. Me Jakubowicz s'insurge : "Vous connaissez l'auteur des fuites et vous n'avez pas engagé des poursuites ?". #Lelandais
"Pour faire des poursuites, il faut des preuves", rétorque l'ancien procureur de Grenoble qui rappelle qu'il a ouvert une enquête sur ces "fuites", déclenchant "une guerre nucléaire" avec le patron de la gendarmerie, relatée à l'époque dans cette article : bit.ly/3HQrwde
Jean-Yves Coquillat est persuadé que Nordahl #Lelandais a enlevé Maëlys pour la violer et la tuer mais "les preuves ont été supprimées par le silence de l'accusé et nous n'avions pas dans le dossier les preuves médico-légales de ce viol".
"Pas de sperme, pas d'organes mous, les vêtements sont dans un tel état qu'ils sont pratiquement inexploitables. Les juges d'instruction ont estimé qu'il n'y avait pas ces éléments. J'en prends acte mais à mon sens, ça ne remet pas en cause son existence (du viol)". #Lelandais
Fin de cet échange musclé entre Me Jakubowicz et Jean-Yves Coquillat qui avaient manifestement des comptes à régler #Lelandais
On change de registre et on passe à l'audition d'un ancien ami de Nordahl #Lelandais : Julien F., technicien vendeur en téléphonie.
Le trentenaire a habité en colocation à Lyon avec l'accusé et un autre ami. "Je pensais le connaître, j'avais aucun doute sur lui, il y a une part de lui que je ne connaissais pas", dit Julien F. #Lelandais
"La première fois qu'il a été en garde à vue, j'ai pas compris pourquoi. On est passés voir ses parents, on est restés, pour le voir. Il avait l'ai éprouvé par cette garde à vue. Il nous a juré que c'était pas lui, qu'il n'avait rien à voir là-dedans", se souvient Julien F.
"Je suis vraiment désolé, désolé pour la famille de Maëlys", dit ce grand homme en pleurant à la barre. "C'est incompréhensible. S'il n'avait pas été arrêté, qui ça aurait pu être par la suite ? Mon fils ?". #Lelandais
On arrive au sujet sur lequel Julien F. pourrait éclairer la cour : le fameux troisième téléphone que Nordahl #Lelandais a jeté dans le lac du Bourget (l'un des sujet de l'audience d'avant-hier) : francetvinfo.fr/faits-divers/d…
L'accusé a certifié avoir volé ce téléphone en soirée qui n'était pas en état de marche, ce que confirme Julien F. "C'était un IPhone : lorsqu'il est déclaré perdu ou volé, le téléphone est bloqué sur la carte mère. Donc on ne pouvait pas l'allumer", explique le témoin.
Il a connu Nordahl #Lelandais dans les années 2 000 : "j'avais 18 ans". Il a dit aux enquêteurs que l'accusé avait une "relation difficile" avec son père.
"Le soir du mariage au vin d'honneur, je l'ai eu au téléphone avec un des témoins et ils m'ont demandé de passer. J'ai refusé. Et je peux pas m'empêcher de penser que peut-être si j'avais été là, ça ce serait pas passé comme ça ou j'aurais pas laissé faire les choses", dit Julien
Me Vatinel, un des avocats du père de Maëlys, remarque qu'il culpabilise, à l'instar d'autres amis de Nordahl #Lelandais venus témoigner. Il lui assure qu'il n'est "en rien responsable du calvaire qu'endure la famille de Maëlys".
Si Nordahl #Lelandais n'avait pas été arrêté, "pour moi c'était comme un dynamique : il a commencé par ses cousines, ensuite Maëlys avec une version qui, pour moi, est complètement insensée. Que ce serait-il passé ensuite ?", interroge Julien F. à la barre.
Cet ancien ami proche de l'accusé s'adresse directement à lui : "Je pense qu'il n'y aura pas de peine assez lourde pour ce que tu as fait", déclare-t-il. #Lelandais
"J'ai essayé de me retourner les choses : qu'est-ce qui pousse quelqu'un à soustraire à ses parents une petite fille sans la connaître et ensuite pour au final la tuer ? Je retourne, retourne, retourne, sans cesse", explique Julien F. #Lelandais
"Fait en sorte d'apporter des réponses parce ce que, dans ce que t'as pu apporter comme explications, y'a rien de valable. Au moins pour sa famille, essaye d'amener quelque chose qui fait qu'on puisse te croire. Pour aller voir tes chiens, c'est ça ?" #Lelandais
Nordahl #Lelandais lui répond. "Ne te sens aucunement coupable de quoi que ce soit : ce qui est arrivé c'est de ma faute à moi, tu n'es aucunement responsable Julien", lui déclare-t-il debout dans son box.
"Je sais très bien que personne ne me croira sur ce que je pourrai dire, je l'ai entendu ce matin, même mes émotions, on ne les croit pas", poursuit Nordahl #Lelandais
"Donc m'expliquer, je dois le faire cet après-midi, devant vous qui me jugez aujourd'hui, je dois tout expliquer", déclare l'accusé. Mais il ne semble pas disposer à changer quoi que ce soit de sa version initiale. "Quoi que je dise, je serai pas cru", prévient-il.
"Toutes les personnes qui te connaissent ne peuvent pas croire à ce que tu dis, tu t'enfermes dans quelque chose. J'espère que tu vas t'expliquer et pas de la manière dont tu l'as fait jusqu'à maintenant ?", insiste Julien F. #Lelandais
"Pourquoi des enfants ? Si ça avait continué, ça aurait été qui ? Mon fils ? Tu sais qu'à un moment c'est la punition, ça va te tomber dessus", dit Julien F. #Lelandais
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
200 Espagnoles sont rassemblées devant le tribunal d’Avignon. Elles ont fait la route depuis l’Espagne cette nuit, en car et en voiture, pour venir apporter leur soutien à Gisèle #Pelicot et à toutes les femmes victimes de violences sexuelles.
Elles viennent surtout de Catalogne, mais aussi de Madrid. Certaines arrivent même d’Estrémadure (à côté du Portugal) et de Majorque.
Dans la foule, beaucoup de panneaux "merci Gisèle"
Bonjour à tous ! Lundi 16 décembre, dernière semaine du procès des viols de #Mazan On entend aujourd’hui les deniers mots des accusés. Puis la cour criminelle du Vaucluse partira délibérer, en théorie jusqu’à jeudi. LT à suivre pour @franceinfo
Le public est toujours au rendez-vous, les journalistes aussi. Une jacinthe a été accrochée aux grilles du tribunal, pour Gisèle Pelicot.
Les accusés auront 15 minutes maximum pour s’exprimer, s’ils le souhaitent. Dominique Pelicot devrait parler en premier.
Mardi 10 décembre au procès des viols de #Mazan. On continue à suivre les plaidoiries de la défense, au tribunal judiciaire d’Avignon. LT à suivre pour @franceinfo
On entend la plaidoirie de Margot Cecchi pour Hugues M., 39 ans. Elle débute en se disant "abasourdie, triste, un peu en colère, surtout en colère" car le dossier de son client a, selon elle, "été emporté dans le dossier Pelicot".
"Je suis en colère de voir à quel point la justice s'affranchit de son courage face à l'ampleur de ce dossier qui a manifestement dépassé les membres de l'institution", poursuit-elle d'une voix calme.
Bonjour à tous ! Mercredi 27 novembre, 52e jour d’audience au procès des viols de #Mazan On termine ce matin les réquisitions pour les derniers accusés. Puis on entendra cet après-midi la plaidoirie de Béatrice Zavarro, l’avocate de Dominique Pelicot. LT à suivre pour @franceinfo
Il reste quatre accusés pour lesquels les réquisitions doivent être prononcées.
L'audience est ouverte. On entame l'examen de Jérôme V., 46 ans, poursuivi pour être venu six fois à Mazan : en mars 2020, deux fois avril 2020, deux fois en mai 2020 et en juin 2020.
Mardi 26 novembre, 51e jour d’audience au procès des viols de #Mazan On poursuit aujourd’hui les réquisitions pour les 30 accusés restant. LT à suivre pour @franceinfo
Gisèle #Pelicot est arrivée, les caméras toujours braquées sur elle
L'audience est ouverte. On entame cette 2e journée de réquisitions fleuve avec Boris M., 37 ans. Il comparaît libre et est poursuivi, comme la grande majorité des accusés, pour "viols avec plusieurs circonstances aggravantes".
Bonjour à tous ! L’audience ne va pas tarder à reprendre au procès des viols de #Mazan On entre dans les dernières semaines du procès : les accusés doivent tous revenir. Et les journalistes sont de retour, pour cette dernière ligne droite. LT à suivre pour @franceinfo
On entend cet après-midi les deux fils de Dominique et Gisèle #Pelicot : David et Florian. Ils témoignent pour la première fois. Et on entendra de nouveau Caroline Darian, la fille du couple.
Gisèle Pelicot entre dans le tribunal d’Avignon devant une nuée de caméras.