Mon dernier billet @DGTresortresor.economie.gouv.fr/Articles/2022/… n'a pas suscité beaucoup de réclamations. Pourtant, il montrait que la situation financière des entreprises a bien mieux évolué depuis le début du covid que ne l'anticipaient les microsimul réalisées en début de crise.1/10
Exemple 1, quelle contrib. du plan de #relance au rebond de l'activité en France ? Ex ante, les simulations macro-keynésiennes @DGTresor, (Mésange) disaient +4% en cumulé sur la période 2020-2025. Ex post, c'est plus compliqué à calculer car quel est le contrefactuel ? 3/10
Le Comité d'évaluation du plan de relance @Strategie_Gouv a lancé un appel à projets pour réaliser l'évaluation macro-climat ex post, idées bienvenues ! Date limite 16 mars. 4/10 strategie.gouv.fr/appels-projets…
Exemple 2, quel impact macro d'un recul de l'âge de départ à la retraite ? Dans une simulation macro-keynésienne standard, effets positifs à long terme mais à court terme la hausse de l'offre de travail fait baisser le salaire et donc la conso, effet limité sur PIB et emploi.5/10
Dans un modèle DSGE et/ou à générations imbriquées, une partie des ménages anticipe de travailler plus longtemps et donc de gagner plus, ce qui stimule leur conso à court terme. Les effets positifs de la réforme sont plus rapides. 6/10
Dans les 2 cas ce sont des simulations ex ante. L'étude ex post de la réforme de 2010, qui s'est déployée en peine crise de la zone euro, délivre un message positif sur la capacité d'absorption de la main d'œuvre supplémentaire par l'économie. 7/10
Sur cette base ex post, on peut extrapoler à un éventuel nouveau recul de l’âge d’ouverture des droits, disons de 2 ans à raison d’un trim/génération, à partir d’une approche « comptable ». Résultat : +0,9pt pour le solde budg à 10 ans grâce à la ↗️ PIB et emploi de 1,4% 8/10
L’impact mitigé à court terme d’une réforme d’âge, mis en évidence par les simulations néo-keynésiennes ex ante, ne semble pas avéré, ce qui n'est pas très étonnant car ces modèles sont plutôt conçus pour quantifier les effets des politiques de demande. 9/10
L’expérience de la réforme de 2010 est rassurante sur la capacité de l’économie française à absorber un choc positif de population active, et encore plus dans une période de pénurie de main d’œuvre en relation avec les transitions verte, numérique et démographique. 10/10
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Selon la première estimation de l'@InseeFr, taux de pauvreté et inégalités de revenu disponible seraient restés stables en 2020 en France. Le contraste avec la crise de 2009 est frappant. 2/7
L'@InseeFr n'exclut pas que l'intensité de la pauvreté et non le nombre de personnes pauvres, ait pu augmenter. Ce serait cohérent avec un accroissement du nombre d'allocataires du RSA tiré par la réduction des sorties plutôt que par la hausse des entrées @cnaf_actus. 3/7
Merci à @nico_dufrene pour ses réactions détaillées. Je réponds ici aux principaux points suivant sa numérotation. 1/12
Points 2-4/24. Je n'ai pas dit que la BdF verse des intérêts à l'Etat. Elle verse des impôts et des dividendes. En un sens elle reverse sous forme de dividendes les intérêts reçus de l'Etat. Supprimer les 2 flux ne rendrait pas l'Etat plus riche. 2/12
Point 5/24. Il est vrai que certaines bques centrales (peu nombreuses) ne sont pas publiques (voir bankunderground.co.uk/2019/10/18/the…). L'Eurosystème est public à 83,4%. La BdF à 100%. C'est elle qui a des parts dans la BCE. Mon raccourci est sans conséquence. 3/12
Pourtant je fais des efforts, je lis régulièrement les publications @ecb, notamment le bilan consolidé de l'Eurosystème, ci-dessous un petit extrait au 20 novembre, source ecb.europa.eu/press/pr/wfs/2… 2/4
Mais il n'y a rien à faire : je n'arrive pas à me persuader qu'annuler la dette détenue par la BCE (sous réserve d'un changement de traité) ferait autre chose qu'affoler les marchés et fragiliser le consensus actuel autour de l'action de la BCE. 3/4
Traiter la crise économique à la racine – dans le compte de résultat des entreprises – afin que celles-ci conservent leurs effectifs, embauchent des jeunes, investissent et se modernisent. 2/5
Avant la crise, le Conseil National de Productivité pointait les faiblesses du système productif français : inadéquation des compétences, retard sur le numérique, rendement insuffisant de la recherche et développement, lourds impôts de production. 3/5