THREAD le média d'enquête russe Agentstvo a parlé à ses sources dans les cercles du pouvoir Poutiniste à propos de la guerre déclarée par Poutine il y a 7 jours. Traduction rapide donc pardonnez moi des fautes :
"Beaucoup des responsables très haut placés - membres des cabinets des ministres, les présidents de grandes corporations étatiques - étaient pris au dépourvu par la décision de Poutine d'envahir l'Ukraine".
"Un des dirigeants haut placés affirme qu'il "ne savait pas" qu'il y aurait une véritable invasion. Certains étaient dans un état de choc suite à l'annonce. "C'est du pizdec'" - a résumé un fonctionnaire très haut placé dans la Maison Blanche".
"Selon un proche du gouvernement, le cabinet se préparait aux sanctions en réponse à la reconnaissance de l'autonomie des Républiques LNR et DNR, mais n'était pas au courant de la décision de Poutine de lancer une grande guerre".
"Le gouvernement russe n'était pas prêt à l'ampleur de la pression exercée par le monde actuellement sur la Russie à travers les sanctions".
"Ces derniers temps les fonctionnaires russes considéraient que la pire mesure imaginable serait l'exclusion de la Russie de SWIFT, raconte un interlocuteur dans la direction d'une corporation d'état".
"C'est le scénario auquel les dirigeants russes se préparaient et au sujet duquel ils ont tenu plusieurs réunions depuis le début de l'année".
"Dans les grosses corporations de l'état on a même fait des tests pour simuler la coupure potentielle de la Fédération Russe du système bancaire SWIFT, des tests de l'arrêt d'import des logiciels, des serveurs et des puces informatiques venant d'Occident".
"Cependant, l'effet des sanctions les plus fortes - par exemple, visant les réserves monétaires russes ainsi que le départ de presque toutes les entreprises occidentales - personne n'a anticipé ça, disent nos interlocuteurs".
"Dans le passé, les dirigeants russes refusaient une politique trop agressive vis-à-vis de l'Ukraine sous l'influence des simulations économiques des répercussions présentées par les experts".
"Par exemple, en mars 2014 le gouvernement a déjà essayé d'estimer les risques qu'entraînerait l'annexion des territoires des régions de Donetsk, de Lougansk et de Kharkiv à la Russie mais ce pas n'a pas été pris y compris parce que l'économie russe..."
"… n'était pas, selon les estimations à l'époque, prête aux répercussions, se souvient un ancien fonctionnaire du gouvernement".
"On est tous sous un putain de choc" - confie un interlocuteur proche de l'administration du Président en parlant de l'état d'esprit des personnes qui travaillent au Kremlin".
"Mais démissionner maintenant est impossible car ce serait considéré comme une trahison : "Démissionner actuellement c'est aller directement au prison" - ironise un interlocuteur proche du gouvernement".
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