Mise à jour. Ce 7 mars correspond au creux de température de la petite période fraîche actuelle (-3 à -4°C/normales). Situation supra-synoptique inchangée, prévision humide plutôt restreinte aux régions habituellement arrosées dans la situation de type blocage scandinave.
Cette situation de type blocage scandinave se visualise avec la constitution d'un bloc omega, centrée sur la Baltique. En fin de semaine, le flux de sud de plus en plus cyclonique tend à gagner par l'ouest.
Animation moyenne ensemble et écart-type Z500 EPS 00
D'ici vendredi, l'incertitude réside dans l'extension vers l'est des ondes atlantiques atténuées qui butent sur le blocage anticyclonique, et donneront un peu d'eau, notamment sur Cévennes. Ensuite, c'est surtout dans le détail synoptique en fin de semaine.
A partir du 11 mars, épisode durable de "temps de sud", plutôt anticyclonique : entrées maritimes près du Golfe du Lion, autan et vent de sud dans leurs domaines, très doux sur le nord-est.
Les incertitudes sont encore nombreuses à l'échelle synoptique, néanmoins le schéma est pour l'instant favorable à un bon arrosage plutôt sur Cévennes, Languedoc, Roussillon, crêtes pyrénéennes. Pas à l'abri de surprise près de l'Atlantique, dans ces flux de sud.
Du côté du vent sur les cartes EFI/SOT on voit surtout la mise en place de l'autan et du vent de sud dans leurs domaines dès vendredi. En Méditerranée, signal de fort vent d'est au large de la Provence dimanche.
La mise en place d'un épisode méditerranéen totalement bénéfique est donc de plus en plus probable. Fortes incertitudes ensuite. Le talweg tend à s'isoler en cut-off sur le nord du Maroc, la France restant en lointaine périphérie. Prévision pour le 17/03.
Avant d'être éventuellement repris par la circulation générale, ce lointain cut-off continuerait à générer de faibles pluies sur les Cévennes et la poursuite de l'autan. S'il est repris par le courant d'ouest, en repartant vers l'Italie, il engendrerait une nouvelle dégradation.
Sur les 15 prochains jours, la probabilité d'importants cumuls est conforme à la répartition attendue lors d'un blocage scandinave : est de l'Espagne, le Roussillon et l'ouest du Languedoc. Tendance relativement sèche des frontières N-E aux Alpes du Nord
Configuration météo à nouveau dynamique ce week-end, épisode neigeux généralisé sur les Alpes. Il aura donc fallu attendre le printemps météo (qui débute demain) pour que ce soit à basse altitude.
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Samedi 12h : vaste talweg atlantique. A l'avant, flux de sud-ouest cyclonique.
Les précipitations orographiques ne tardent pas sur les Alpes du Sud, à des altitudes décentes (1000-1300m), à la différence de la majorité de l'hiver (souvent >1800m). Foehn temporaire au nord.
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Dimanche 6h : le talweg s'étire vers la Catalogne. Flux de sud diffluent à l'avant. La courbure est négative (axe nord-ouest / sud-est) ce qui accentue le dynamisme météo, et notamment les ascendances de grande échelle.
3/15
Sur les 30 derniers jours l'anomalie thermique à l'échelle du pays atteint +4°C. Elle est encore plus forte en montagne.
Par exemple à Briançon (1300m), la moyenne des températures du 22 janvier au 20 février est de 5,6°C, soit +5,9°C d'anomalie.
Du jamais observé.
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Pour bien se rendre compte du caractère invraisemblable de l'événement, il faut savoir que 5,6°C, c'est la normale thermique en janvier à Aix en Provence (180 km plus au sud et 1100 m plus bas) sur la période 1961/1990.
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En vallée du Briançonnais, un secteur de moyenne montagne pourtant plutôt froid, il a donc fait aussi doux en moyenne à la période où il est censé faire le plus froid de l'année, que sur l'arrière pays méditerranéen il y a ~50 ans.
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La #crue de la #Durance a été exceptionnelle la nuit dernière entre Eygliers et Embrun, près de 500 m3/s en pointe à Embrun, le triple du débit de pointe à l'Argentière, plus du double du débit lors de ma vidéo.
Une crue similaire à celle, mémorable, de mai 2008
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En automne le débit de base est bien plus faible qu'au printemps mais les crues peuvent être redoutables. En général elles ne surviennent plus après la mi-novembre car une bonne partie des précipitations s'effectue alors sous forme de neige sur l'amont de la Durance.
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Pour se rendre compte du caractère hors du commun de cet événement, en 50 ans de données de débit sur la Durance à Embrun le précédent record pour un mois de décembre datait de 2019 avec 82 m3/s, 6 fois moins que la valeur d'hier.
3/11
Entre les tempêtes #Ciaran et #Domingos, la même branche de jet-stream comme support d'intensification, mais pas vraiment les mêmes conséquences une fois arrivés en Europe.
Petit 🧵
Animation : jet-stream +Pmer GFS, analyse +prévision du 30 oct. 12UTC au 05 nov. 06UTC 1/6
Dans les deux cas, on a :
- un précurseur de surface en entrée droite, côté subtropical
- une intensification explosive (creusement >24 hPa en 24h) en sortie gauche de jet, côté polaire.
Au moment où Ciaran était d'ailleurs en sortie gauche, Domingos en entrée droite. 2/6
36 heures plus tard (3 nov. 00UTC), Ciaran se comble lentement en mer du nord.
Deux minima de surface en sortie gauche, Domingos à l'ouest, un non nommé à l'est, à l'origine d'un fort coup de vent en sud Aquitaine mais pas d'intensification explosive car précurseur "froid" 3/6
On m’a montré un thread devenu viral publié par un climatosceptique notoire, censé montrer que l’indicateur thermique de Météo France n’est pas pertinent pour quantifier le réchauffement climatique en France.
Je propose ici un petit "debunk".
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L’un des principaux arguments repose sur le fait que la quasi-totalité des 30 stations sont en zone densément peuplée, excepté Châteauroux et Bourg Saint Maurice, à l’aide de cette figure.
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Ce qui sous-entend que les stations en question seraient désormais au milieu des villes.
Le portail de données publiques permet d’avoir des infos sur les métadonnées de ces stations, dont les photos de l’emplacement. donneespubliques.meteofrance.fr/?fond=contenu&…
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Belle mer de nuages ce matin en #Ubaye depuis Pra Loup, après la perturbation qui a donné 10 à 20 cm de #neige fraîche en altitude (et un saupoudrage à Barcelonnette).
NB la photo n'est pas de moi mais provient de la webcam @skaping de Pra Loup
Dans les #Ecrins, la nivôse située vers 3000 m tutoie les 3 m de hauteur de neige au sol, après la récente chute de 35/40 cm.
Une telle hauteur totale n'arrive pas tous les ans. Hauteur max pendant la saison 2021/2022 : 2m62.