Tous les yeux sont aujourd'hui rivés sur la mer noire. Actuelle zone de guerre, elle est aussi l'héritage dramatique de régimes politiques successifs et déséquilibres écologiques ou quand l'homme et sa folie laisse une empreinte irrémédiable sur la nature.
Explications ⤵️ 1/4
La mer noire est l'une des mers les + dégradées de notre planète. 90% de ses eaux sont dépourvues d'oxygène. D'où cela provient ?
Durant des décennies, les usines de pays communistes ont déversé allègrement directement des effluents toxiques chargés en métaux lourds.
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Ajoutez à çà le déversement direct de pétrole, d'engrais, de pesticides, d'égouts et limitez drastiquement le débit des fleuves à l'embouchure (seul moyen d'oxygénation possible) récupéré en amont par industries et agriculture et cela donne une des + graves asphyxie au monde.
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Pour parfaire le tout, ébranlez l'équilibre par une surpêche intensive et l'introduction d'espèces envahissantes déstabilisant tout l'écosystème et vous avez un résultat très clair : une crise écologique sans précédent liée à une succession de régimes politiques désastreux.
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Il se joue actuellement une autre actualité, sur un fond climatique, masqué derrière les données géopolitiques.
Les gazoducs russes changent donc de direction. Une chine stratégique face à une Europe qui n’a pas encore compris les conséquences du changement climatique ?
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En 2021, la chine a vécu une de ses pires sécheresses.
Entre -50 et -80% des débits dans le sud est, sur la rivière des perles, obligeant la mise à l’arrêt de nombreux barrages hydro-électriques. La chine s’est alors massivement reporté sur le charbon, lui aussi gourmand en eau.
Limitée par ses capacités d’extraction du charbon, loin des gazoducs russes, elle a alors fait appel en urgence au gaz liquide exportable des méthaniers quatari. Une crise où les entreprises chinoises fermaient 2j/semaines, retardant leur production dont nous sommes si dépendants