Cela fait 11 ans que la révolution syrienne a commencé, écrasée dans le sang par le boucher de Damas. Des années de terreur, de barrel bombs, de populations déplacées. 
La solidarité a existé, ici, vis-à-vis des réfugiés syriens, minoritaire, réduite à des réseaux de Justes qui ne se résignent pas à la barbarie, à l'indifférence à la liquidation de ce fondement de la civilisation: l'hospitalité.
Se rappeler la Résistance syrienne, faite de bricolage, faute d'avoir obtenu une No Fly Zone.
Se rappeler ces super-héros avec pour seul cape, l'avenir.
Se rappeler cette môme qui avait pris le téléobjectif pour une arme. Où est-elle, dix ans plus tard? Avec quelle vie?
A-t-elle connu les camps de tri offshore de Macron, les tentes lacérées et la lacrymo dans l'eau potable de Darmanin après avoir fui les bombes?
A-t-elle connu les camps de tri offshore de Macron, les tentes lacérées et la lacrymo dans l'eau potable de Darmanin après avoir fui les bombes?
Super-héros en poncho, cette fois, pour tenter de porter sa môme hors de la guerre, hors du sang, hors de la barbarie techniquement équipée, et des ordures qui en font leur com' mal rasée.
Le manque de courage pour une No Fly Zone en Ukraine est en passe de provoquer des famines sur le pourtour sud de la Méditerranée.
Et cela recommencera… Les émeutes matées dans le sang. La lâcheté. Les guerres.
Et cela recommencera… Les émeutes matées dans le sang. La lâcheté. Les guerres.
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