On cherche à singer le supérieur au niveau de l'organisation du lycée pour soi-disant préparer au supérieur plutôt que de s'attacher au fond, à la solidité des connaissances.
Si c'était si important, les anciens élèves de CPGE ayant échoué aux concours et poursuivant à l'université se prendraient aussi de grosses gamelles en IUT ou en cursus généralistes. Pourtant, cela ne semble être le cas ni en lettres ni en sciences...
Moins de "mode-projets", plus de fond.
Des pré-étudiants sachant résoudre des équations differentielles plutôt que de -mal- copier-coller internet pour produire des powerpoints...
En outre, le concept d'accompagnement de jeunes adultes, ayant le droit de vote, je ne le comprends pas vraiment
...
Qu'il y ait besoin de se trouver et d'avoir du temps, certes, mais pq ce serait à l'état/à l'université de financer ce temps de quête personnelle ?
Nos jeunes manquent d'autonomie et donc la solution serait de mettre en place un accompagnement ?
Je préfère une primo-inscription en fac à 20-25 ans, éventuellement à mi-temps et une bourse plutôt qu'une assistance sociale à l'orientation...
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(le truc le plus agaçant est que l'on s'arrête à l'Etat alors que la pratique est répandue dans les collectivités locales, c'est sorti depuis au moins les ouvrages de @Zoeshepard et bien sûr les rapports des Cours des comptes régionales qui le dénoncent régulièrement)
Ce qui manque est l'inadéquation des grilles de salaires, avec lesquelles il est très dur de bien rémunérer un cadre expert.
Dans le privé c'est assez simple : avec une expertise reconnue, on est soit très bien payé soit au chômage (obsolescence de l'expertise, âge...).
Blague à part, on lit souvent des comparaisons FR - DE où des explications de la différence de financement sont :
- le personnel autour des enseignants (dit administratif)
- le remplacement des profs absents
La stratégie française est contraire à l'allemande: bcp de salariés autour des profs et une grande amplitude horaire avec moins d'heures de cours et pas de différenciation du niveau des élèves.
#NoComment
Aucune avancée en 20 ans, c'était déjà ce que nous décrivait les anciens et était dénoncé médiatiquement par certains profs/instits en place...
je renouvelle ma proposition bravache :
réforme des IUFM (ou peu importe leur nom) de la sorte :
- agence de gestion des professeurs mentors
- ces derniers reçoivent une rétribution (obtenue grâce au redéploiement des crédits)