Thread by @attac_fr

Lors du meeting #MacronArena, le président candidat a tenu des propos méprisants sur ceux qui n'auraient pas "compris comment le monde fonctionnait" au sujet de l'#EvasionFiscale et du scandale #McKingseyGate

Rassurez-vous, nous avons très bien compris!👇
france.attac.org/nos-idees/agir…

Son attaque (« je voulais rappeler à tous ceux qui s’en indignent, qu’ils les ont à chaque fois utilisés dans leur collectivité ou au gouvernement ») montre que, manifestement, il n’a pas renoncé à se passer des cabinets de conseil comme McKinsey.

Macron fait ainsi le choix d’un appui coûteux du secteur privé (plus coûteux que l’expertise publique)  contre le service public et la protection sociale.

En déclarant «  l’entreprise contre laquelle on se bat, elle va s’installer en Belgique. Elle va s’installer à nos frontières, elle délocalise », il laisse entendre qu’il faut éviter de trop renforcer la lutte contre l’#EvasionFiscale

Sans le dire, il justifie ainsi son choix d’affaiblir le contrôle fiscal, donc l’efficacité de la lutte contre la fraude fiscale, par les suppressions de postes dans l’administration fiscale et les dispositions de sa loi « Pour un État au service d’une société de confiance ».

Macron affirme que « L’impôt minimal européen, nous nous sommes battus et nous l’avons fait  ».
Un affirmation pour le moins péremptoire.

La France avait publiquement fait part de sa satisfaction de voir s’instaurer un taux de 12,5 % sur les multinationales. C’est suite aux déclarations de Joe Biden, qui a proposé un taux de 21 %, que les discussions ont finalement péniblement abouti à un taux de 15 %…

Avant que le sujet soit relancé par Joe Biden, la France s’apprêtait à valider un taux qui ressemble furieusement à celui de l’Irlande !
Par ailleurs, rien de garantit que, même avec cette réforme, McKinsey paie à l’avenir ses impôts en France...

Macron a également déclaré qu’avec sa proposition de refondre le système de versement des aides sociales, cela aiderait à lutter contre la fraude aux prestations sociales. Voici manifestement un terrain qu’il préfère, et de loi, à celui de l’évasion fiscale internationale.

Dans ce rapport, nous montrons une réalité statistique trop peu connue : la baisse préoccupante du nombre de contrôles fiscaux et de leurs résultats financiers qui résulte d’une baisse des moyens alloués aux services de contrôle.
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"Ces gens-là n’ont donc plus compris comment le monde fonctionnait. Il ne faut pas simplement s’indigner, il faut agir" a déclaré Emmanuel Macron dans une nouvelle provocation dont il est coutumier.

Rassurez-vous Président, à Attac, nous avons compris et nous agissons !