Un fait divers dont tout le monde se serait bien passé, y compris ses petits patients.
Six mois d'interdiction d'exercer pour un médecin généraliste qui aura cru bon de mélanger plusieurs vaccins dans la même seringue.
Notons que pour assurer sa défense il aura choisi l'avocat antivaccinaliste le plus en vogue sur les réseau sociaux dans la sphère des opposants.
Le médecin "admet avoir mélangé les vaccins Infanrix Hexa et Prevenar, ainsi que Infanrix et Priorix, et injecté de telles solutions chez ses jeunes patients (…) sans aucune validation préalable de son innocuité et de son immunogénicité,
par les organismes ou autorités compétents.
En outre, il ressort des informations disponibles, particulièrement de la base de données publique des médicaments, qu’"en l’absence d’études de compatibilité" Infanrix Hexa "ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments".
Cette interdiction a été, de surcroît, confirmée par l’une des expertes du site Infovac France, sollicitée par le conseil départemental de l’Ordre à propos du calendrier vaccinal du nourrisson, laquelle a précisé (…)
que 'le mélange de vaccins différents dans la même seringue ou même site d’injection est totalement déconseillé et considéré comme un mésusage devant être déclaré en pharmacovigilance.
En effet, rien ne peut garantir dans ce cas la stabilité, l’immunogénicité et donc l’efficacité des vaccins injectés", indique la décision ordinale.
L'Ordre déplore donc une pratique "non seulement contraire aux données acquises de la science, mais [qui] expose également ses très jeunes patients à des risques injustifiés pour leur santé, notamment en ne leur offrant pas une protection vaccinale valide",
précise la chambre disciplinaire. D'autant que le médecin n’a "initié aucune action à l’égard des patients concernés en vue de leur proposer une protection vaccinale valide".
Le généraliste a jusqu’au 23 avril prochain pour faire appel. S’il ne le faisait pas, la sanction serait définitive et commencerait à s’appliquer à compter du 1er juin." egora.fr/actus-pro/deon…
Jeudi 14 Avril 2022, la police allemande procède à l'arrestation de 4 personnes qui préparaient des attentats, un coup d'état, dont l'enlèvement du Ministre de la Santé.
Ces 4 individus sont liés à la mouvance antivaccinaliste d'extrême droite.
L'opposition à la vaccination dans son expression a-t-elle changé au cours du temps ? Les arguments ont-ils évolué ?
"Au moment de l’introduction de la variolisation à Boston, en 1721, le fait bien vite établi de la contagion engendrée par les variolisés suscita un vif mouvement d’opposition contre le promoteur de la technique, le pasteur Cotton Mather.
Dans un post récent, facebook.com/vaccinationetl… nous vous avions proposé une vidéo dédiée à la lecture critique d'articles scientifiques, 1er épisode d'une série à venir.
Il était question de processus de peer-review, de structure d'une publication, de recherche sur Google Scholar/Pubmed, d'impact factor, d'identification de journaux prédateurs, de journaux auto-promotionnels, de financement des journaux et systèmes de publication.
Ce second épisode lui est consacré aux différents types d'études que l'on peut trouver.
Revues systématiques et méta-analyses, essai randomisé contrôlé parallèle et croisé, cohortes, cas-témoins, transversales, écologiques et case report.
Vaccination contre le Covid-19 et grossesse des nouvelles données sont disponibles.
Une étude parue dans JAMA ce 24 mars 2022 s'est penchée sur ce sujet qui inquiète beaucoup de futures mamans.
Prend-on un risque à se faire vacciner en cours de grossesse ?
La question est légitime.
On regarde ?
157 521 femmes enceintes ont participé à cette étude.
Au bilan, on ne relève pas d' augmentation des risques d'accouchement prématuré, de retard de croissance, des faibles scores d'Apgar à la naissance ou du besoin de soins néonatals après la vaccination contre le COVID-19 pendant la grossesse.
Moderna souhaite faire progresser d'ici à 2025 le développement de vaccins ciblant notamment le virus du chikungunya, la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, la dengue, Ebola, le paludisme, ou encore la tuberculose.
Il ne s'agit pas de mener pour chacun les recherches jusqu'à la commercialisation du vaccin, a précisé le directeur général Stéphane Bancel lors d'un entretien à l'AFP.
En réalité, la société veut pousser le développement de ces vaccins potentiels jusqu'aux premiers essais cliniques sur l'homme.
L'objectif est d'établir une sorte de bibliothèque de vaccins, qui, en cas d'émergence d'une pandémie de l'un ou l'autre de ces agents pathogènes,