J'ai préféré attendre pour m'exprimer. Alors voilà.
Le REC est une aventure formidable. Et certain·es oublient ou ignorent tout ce qu'il y a derrière.
Tout s’est concrétisé le 19 mars. La première réunion d’organisation de la cérémonie des Richards 2022. (1/74)
@clementfreze avait l’idée, on s’est réunis sur Discord, et on a discuté. Longtemps. Ensemble. On a beaucoup débattu. Quels prix ? Quels nominés ? Comment ?
Deuxième réunion la semaine suivante : vient l’heure de réfléchir aux enchaînements, aux chansons… et aux blagues. (2/74)
Côté musical, on a gardé une bonne partie de ce qui avait déjà fait recette : les excellents morceaux de @Vled et @Acermendax, et la nouveauté de @mathador5 et moi. Encore une fois, de nombreuses discussions sur les paroles des chansons : fallait-il citer untel ? (3/74)
Risquer la critique sur tel vers ? On discute, on prend des avis, on réfléchit. Bref, on travaille en équipe.
Et les blagues. Enorme débat. On aurait dû enregistrer cette réunion sur Discord pour montrer combien de temps on a pris sur ces questions. (4/74)
Cette séquence sera-t-elle bien accueillie ? N’est-elle pas X-phobe, insultante ? Ne peut-elle pas être sujette à un procès d’intention ? Et on tranche. On prend des risques mesurés après avoir consulté chacun·e. On espère que ça passe. (5/74)
Tout cela sous l’oreille attentive de Willy qui apaise les esprits les plus flamboyants.
Troisième réunion : les délais sont trop courts, mais tout le monde travaille. Les prix sont fixés, les nominés aussi. Clément, Mendax, (6/74)
Willy et moi nous acharnons à faire de ces 3h un événement grandiose. Qui remettra quel prix ? Quelle sera sa pertinence ? Sera-t-il ou elle d’accord ? Comment avoir un panel d’intervenants représentatif de ce que nous estimons être la communauté sceptique/zététique ? (7/74)
Et surtout, avec quels potes on veut déconner sur scène ensemble ?
Alors, est-ce un crime de vouloir prendre du plaisir à animer un événement entièrement bénévole ? Est-ce une tare d’espérer pouvoir juste proposer un spectacle qualitatif avec des ami·es ? (8/74)
Si vous pensez que oui, allez-y, faites mieux, on vous cède la place.

La deadline se rapproche dangereusement. Nous sommes jeudi 21 avril, il est 19h, rien n’est prêt, le texte n’est pas écrit, l’habillage vidéo est inexistant. Tout ce qu’on a, c’est une trame. (9/74)
Alors on travaille. On écrit, on réfléchit. Chaque binôme planche sur son texte, potasse sa liste des nominés, fait un premier jet. Il est minuit passé, les plus fatigués vont se coucher, laissant les autres travailler une bonne partie de la nuit. (10/74)
Je doute que qui que ce soit ait dormi plus de 6 heures cette nuit-là.
Puis le grand jour arrive. C’est le coup de feu. Entre les conférences, les rencontres avec le public et les autres intervenants, la préparation de la soirée du vendredi… Tout le monde est sous l’eau. (11/74)
Et au premier soir, la technique merde. Ça arrive, mais il faut meubler. Alors oui, les blagues étaient faciles et pas très fines. Des blagues faites en off, sur des séquences qui seraient coupées au montage, (12/74)
qui n’avaient vocation qu’à rester sur le ton de la confidence d’un artiste et de son public qui se regardent comme deux ronds de flan en attendant la régie.
Bizarrement, à ma connaissance, personne n’est venu parler de sa gêne vis-à-vis de ces blagues, (13/74)
notamment @HygieneMentale qui a pourtant trouvé le moyen de ressortir ça le lendemain. Christophe, qu’est-ce-qui t’empêchait de venir nous en parler ? D’exprimer ton malaise, tes doutes, voire ta défiance ? Tu avais peur qu’on te morde ? (14/74)
Je doute que qui que ce soit ait dormi plus de 6 heures cette nuit-là.

Le texte était désespérément perclus de trous, si bien qu’une meule d’emmental aurait eu plus de substance. Le samedi matin, les conférences et tables rondes s’enchaînent, (15/74)
chacun·e fait de son mieux pour mettre un dernier coup d’accélérateur. Sans ça, pas de cérémonie. On remplace les absents, on finit les textes, on s’occupe du montage laissé à l’abandon et on ficelle ça au mieux pour que ça sorte. (16/74)
Plus le temps de s’occuper de ce que diront les autres, l’essentiel est qu’ils aient quelque chose à en dire. On écrit les textes à deux, on les fait valider par un tiers. Ce sera tout. Plus le temps de se perdre dans des conciliabules à rallonge. (17/74)
Les doutes des premières réunions doivent faire place aux certitudes. On propose. On valide. On envoie. On ne prend même pas le temps d’aller manger, d’aller pisser, de trouver une bouteille d’eau. Ça doit tourner, toustes mettent la main à la pâte.

Et enfin, (18/74)
ça commence. A ce moment précis, l’immense majorité des intervenants ne connait pas le quart du texte intégral.
Moins de 30mn de retard, une régie au top, une mise en scène et un jeu d’acteur parfaitement improvisés. Sans répétition. Sans filage. Sans italienne. (19/74)
Avec parfois des textes écrits moins de 2h avant le début (n’est-ce-pas @MrSam144 et @gontranhhh ?).
Et ça marche. Les gens rient, apprennent des choses en s’amusant. Et même que les intervenants prennent du plaisir à partager leur passion avec leurs pairs et le public. (20/74)
C’est dingue, non ?
Tout roule, à quelques couacs de direct près. Et c’est beau, putain. Le voilà, l’esprit critique qu’on souhaite promouvoir. Une journée de conférences riches et passionnantes, et une soirée légère et qui rassemble autour de connaissances communes. (21/74)
Et un tweet vient tout pourrir. Remarquez comment ce genre d’histoires bascule généralement au moment où on évoque Twitter. Comme quoi ce sketch n’était peut-être pas si con…

Bon. Maintenant, (22/74)
j’invite les personnes qui n’était pas présentes à cette soirée à arrêter de lire ce thread. Très clairement, vous risqueriez d’avoir une opinion biaisée crée à partir d’une vidéo tronquée et de témoignages parcellaires. Donc, stoppez votre lecture, (23/74)
attendez que la vidéo complète soit en ligne, et revenez ensuite.

#jétaislà ? Bien

Le running gag était simple. @AstronoGeek devait être évacué une première fois de scène à la mention du mot « Twitter », puis revenir, contentionné, (24/74)#
plusieurs fois à l’évocation de mots analogues. Ce qui a été joué sur scène correspond en gros à ce qui était écrit sur le script.

Analysons la vidéo de 35s filmé par @Xanaria et postée en pâture à 23h précises, soit au milieu de la cérémonie. (25/74)
La vidéo débute alors même qu’Astronogeek n’est pas sur scène mais que le public applaudit. Elle a donc commencé à filmer avant même qu’il apparaisse. De toute évidence, elle voulait réussir à capter quelque chose sur son téléphone. Puis il apparait, contentionné, (26/74)
et Clément le raccompagne avec bienveillance en coulisse. Le public rit. Clément enchaîne : « J’avais demandé à ce qu’on lui mette la demi-seringue… C’est pas grave ». Et le spectacle continue. Xanaria ne fait pas mention de la réplique de Clément. (27/74)
Ce qui semble être problématique, selon elle (mais elle ne l’explique pas clairement), c’est la contention physique.
Alors, mettons les choses au clair, ce qui est mimé ici, c’est une contention physique. Le terme « camisole » est banni du domaine psychiatrique. (28/74)
Je n’exclue pas que de telles dérives puissent encore exister à l’heure actuelle, mais si c’est le cas, elles vont à l’encontre de l’entièreté des recommandations en psychiatrie et doivent être dénoncées.
Bien évidemment, (29/74)
cette représentation est caricaturale et burlesque. Et pourtant, si on oublie le vernis potache, elle met en lumière un réel problème : les propos tenus sur les RS provoquent des troubles psychiatriques. (30/74)
Bien qu’il ait été choisi de traiter la problématique par l’humour et l’exagération, le message est assez clair : Regardez ce qui pourrait se passer. Regardez comme Twitter peut détruire les gens. Regardez jusqu’à quelle extrémité on pourrait en arriver.
Visiblement, (31/74)
cette double lecture n’a pas été comprise par Xanaria. Ce n’est pas grave. Elle a réagi sous le coup de l’émotion, comme beaucoup depuis.

Deuxième extrait vidéo de 45 secondes, posé à 23h41. Astronogeek est au pupitre avec @12parsecs , (32/74)
il dit sans bien articuler : « une piqûre, ça va mieux ». Le public rit. Clément s’enquiert immédiatement : « ça va ? C’est la rouge ou la verte qu’on t’a donnée ? » « Les deux ». Le public rit. Clément gère un incident technique, jusqu’à prononcer le mot « cancel ». (33/74)
Le public rit. Avant même qu’Astronogeek n’ait pu commencer à jouer un malaise. Le public rit. Xanaria ne développe pas, ici non plus, quel est le problème.
Je me permets donc d’expliquer pourquoi c’est très réussi. Astronogeek est calme. (34/74)
Il dit aller mieux avec les piqûres, ce qui semble être un plaidoyer en faveur de la contention médicamenteuse (administrer un médicament sédatif), qui est, je le rappelle à toutes fins utiles, obligatoire en cas de contention physique. (35/74)
Puis il dit avoir eu les deux piqûres. Ce qui permet de mettre en lumière, peut-être trop subtilement pour une fin de convention à 23h, le problème de la surmédicalisation en psychiatrie. Dernier point : le public rit au simple mot-clé. Il a compris. Il trouve ça drôle. (36/74)
Le comique de répétition est réussi.
Voilà comment on fait passer des messages simples par l’humour : Les RS peuvent tuer, les médicaments en psychiatrie sont utiles, mais parfois mésusés. Une minute pour faire passer trois messages de prévention. C’est brillant. (37/74)
Je préfère ne pas m’attarder sur l’outing dégueulasse publié ensuite, de propos censés être tenus pour la salle uniquement, annoncés comme ultérieurement coupés au montage, et divulguant des éléments médicaux des intervenants.

Et évidemment, (38/74)
ce qui devait arriver arriva. C’est le début du drama Twitter.
Ce qui est marrant, c’est que Xanaria, à 23h41, parle de scène « insupportable ». Pourquoi a-t-elle donc continué de filmer ? Pourquoi ne s’est-elle pas insurgé, ou n’est-elle pas partie ? (39/74)
Mais ce n’est même pas ça le pire, en fait. On redoutait tous le drama, mais malheureusement, on s’y attendait. Non, le problème, c’est le RT de @DominiqueVica à 23h29. En soi, on s’attendait effectivement à des RT, notamment de sa part. Le problème, (40/74)
c’est la mention des financeurs de l’événement, avec l’objectif affiché de les interpeler. Quant aux motivations profondes de ces mentions, je ne me permettrai pas, contrairement à d’autres, de faire des procès d’intention, (41/74)
et je laisserai Dominique Vicassiau nous expliquer ça elle-même.
Quand Acermendax critique cette prise de position sur Facebook, elle se questionne publiquement sur « leur priorité à tous et toutes : leur visibilité (leur revenu ?) ». (42/74)
Etant une des seules femmes sur scène ce samedi soir, et la plus présente en termes de temps de scène, je me permets de répondre, et je laisserai mes collègues compléter si besoin :
Nous intervenons, toustes, bénévolement. Le REC est un événement gratuit, (43/74)
et nous sommes uniquement défrayés pour le transport, l’hébergement, et les repas sur place. Cette accusation ignoble et gratuite de conflit d’intérêt financier me fait vomir et est absolument indigne de quelqu’un se disant sceptique. Et pour ce qui est de la visibilité, (44/74)
je peux t’annoncer Dominique, chiffres et captures d’écran à l’appui si nécessaire, qu’entre vendredi et samedi, j’ai gagné un nombre incroyable de 18 abonnés, sans quelconque pic de nombre de vues. Grosse visibilité. (45/74)
Les sourires des spectateurs sont notre seule récompense, ainsi que l’intime conviction utopiste d’avoir rendu ce monde un peu meilleur.

Ce qui m’incite à prendre la plume aujourd’hui, (46/74)
après 3 nuits de sommeil à 5h et avant 12 jours de travail consécutif comprenant une garde de 24h, c’est que j’ai été mentionnée sur ce post.
Donc Dominique, je te laisse lire ma réponse plus haut, une fois que tu auras visionné le spectacle en entier, bien évidemment. (47/74)
Je noterai simplement que tu n’as répondu qu’aux commentaires stupides d’attaque et jamais à ceux qui demandaient des précisions sur le fond. C’est fort dommage.
Concernant ma supposée complaisance vis-à-vis de la psychophobie, tu sais mes antécédents psychiatriques, (48/74)
par ailleurs publics, et je t’invite également à écouter attentivement les paroles des deux chansons que j’ai écrites et interprétées sur la scène devant laquelle tu n’étais pas :
« Inaya ne dit rien, (49/74)
perdue dans sa détresse
Même si son psychanalyste dit qu’elle progresse
Son trauma est bien là, par flashes, et dans ses rêves
Mais son seul souhait serait que tout s’achève ».
Et une petite dernière :
« Tu es déprimé et triste, (50/74)
la vie n’a plus de sens
Malgré tous tes efforts, tu attends la sentence
Tu voudrais en finir pour ne plus jamais souffrir
Mais grâce à l’eau de Quinton, ces idées disparaitront ! »

On ne peut pas parler de tout le monde, (51/74)
mais j’aimerais quand même répondre au thread de HygieneMentale sur le sujet, qui parle de « séries de blagues sur les juifs » alors qu’il n’y en a eu, de mémoire, qu’une seule qui marchait d’ailleurs très bien avec n’importe quel croyant.
Et surtout, il parle de femmes. (52/74)
Alors je ne suis pas du tout adepte de l’idée selon laquelle les hommes ne devraient pas parler de féminisme, mais là Christophe, j’aurais juste aimé que tu la fermes.
Déjà, bien que j’étais la seule femme le vendredi soir, nous étions trois le samedi (Wildeye Demon, (53/74)
Karine Lacombe et moi-même). Comme l’a dit Miz Pauline, nous lui avions proposé à plusieurs reprises de participer au projet mais elle a décliné cette invitation. (54/74)
Le nom de Sohan avait été évoqué dans les discussions (et je suis d’ailleurs très triste de ne pas avoir pu la croiser !). Bref. La zététique manque de femmes. C’est vrai. Conséquemment, les événements zététiques manquent de femmes. C’est tout. (55/74)
Il y aura plus de femmes sur ces plateaux le jour où il y aura plus de femmes compétentes et pertinentes. J’ai participé à l’élaboration de la Cérémonie des Richards : le genre, l’orientation sexuelle et la couleur de peau des participant·es n’ont jamais été abordés. (56/74)
Pas par volonté d’invisibilisation. Juste parce qu’on s’en bat les steaks. On aimerait beaucoup avoir un zététicien francophone phototype 6, manque de bol, on n’en avait pas sous la main. Pour les femmes, c’est pareil.
Alors oui, (57/74)
il faut promouvoir les femmes qui produisent du bon contenu sceptique. Et je dois bien plus à des personnes comme Clément et Acermendax, qui m’ont lancée dans ce monde, qu’à d’autres comme toi, (58/74)
qui disait vouloir «avoir le temps de papoter et boire des godets avec les amis» puis ne me répondais plus quand je t’ai demandé un retour d’expérience, et ne m’a pas adressé un regard en deux jours (je sais que je suis petite, mais tu aurais pu baisser un peu les yeux, (59/74)
merde).
Sur le dernier point, oui, il y a de l’entre-soi, des private jokes, et cette ambiance parfois un peu colonie de vacances. Ça s’appelle une bande de potes, tu devrais essayer.

Enfin, je répondrai à Roll the dice !, (60/74)
@RollTheGoldDice qui nous a sorti l’éternel couplet du serment d’Hippocrate. Premièrement, et pour la dernière fois, mettez-vous cette orthographe dans le crâne, c’est quand même pas si compliqué que ça, bordel ! Et tant qu’on est sur la forme, (61/74)
je commence à en avoir assez de cet argument tout moisi qui n’en est pas un, bien que c’est la première fois que je l’entends dans la bouche de quelqu’un se targuant de scepticisme, donc une vidéo sortira dès que possible sur le sujet.
Sur le fond, (62/74)
je me permets de reprendre le Serment originel, celui du Corpus Hippocratique. On y trouve la phrase « je m’abstiendrai de tout mal et de toute injustice ». (63/74)
Quiconque a déjà écrasé un moustique ou insulté un connard au volant peut donc arrêter tout de suite ses consultations et rendre sa blouse. (64/74)
J’en profite également pour rappeler que le serment d’Hippocrate stipule de manière très claire l’opposition ferme à l’avortement « je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif ». Pour quelqu’un qui se dit féministe, c’est soit un énorme troll, (65/74)
soit une marque de parfaite inculture sur le sujet.
Plus sérieusement, si on prend le Serment actuel, qui n’a plus grand-chose à voir avec l’originel, on trouve ça : « Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, (66/74)
sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. »
Alors oui, (67/74)
j’ai un immense respect pour les personnes atteintes de pathologies psychiatriques, raison pour laquelle j’ai été un soutien à plusieurs des intervenants sur scène dans certains moments difficiles. (68/74)
Et je me permets donc d’intervenir pour protéger de nouveau leur santé mentale face aux menaces à leur intégrité et leur dignité.
Bref, citer le Serment est débile, il est sujet à interprétation en fonction des sensibilités de chacun. (69/74)
Là où vous voyez un manque de respect et une menace, je vois une critique de ceux-ci. Par ailleurs, je n’ai pas encore prêté serment, bien que je m’efforce d’en suivre les préceptes, ce que certain·es devraient probablement essayer de faire également. (70/74)
Il y a en effet deux choses, savoir et croire savoir : savoir, c’est la science, croire savoir, c’est l’ignorance. (Corpus Hippocratique, (71-72-73-74/74)
Et bien évidemment, poke @MizPoline

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Aug 26, 2021
Les amis, il faut qu'on parle de Thomas.
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En 2012, il perd son père d'un accident de noyade dans les baïnes. On ne le dira jamais assez : baignez vous dans les zones prévues à cet effet.
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