Je suppose que je devrais commencer par le début. Après deux années de covid, mon mari et moi-même avons décidé de faire une parenthèse magique. Un voyage au Caraïbe. Un ilet magnifique rien que pour nous, c'est un rêve éveillé.
Un ilet au milieu de nullepart, de l'eau et de la verdure à perte de vue. Une seule maison inhabitée. Certainement une maison de vacance. Nous nous allions le faire simple, retour aux sources. Camping en monde #KohLanta
Dès le départ, nous avions été surpris car il y avait des traces de pas dans le sable alors que nous étions sensés être seuls. Mais après coup, nous nous sommes dit que ça devait être des jeunes venus se baigner.
La plage est isolée mais il arrive, même si c'est rare, que des gens attirés par la beauté des lieux y fassent escale. 
Ce n'est pas vraiment gênant. L'ilet est si grand qu'on pourrait si perdre. Et puis ça avait un côté rassurant, je crois
Enfin, tant que personne ne nous dérangeait, on etait 👌. Et comme nous n'avions vu personne, seulement des traces, nous nous sentions seuls au monde. Dans le genre : ce petit paradis nous appartient. Mais les choses étranges ont commencé à se produire
Deux jours après notre arrivée, nous sommes allés nous promener, explorer un peu quand nous sommes tombé de l'autre côté de notre campement sur un message SOS dessiné sur le sable.
Pour moi, il était évident que quelqu'un cherchait à nous faire une blague. Si bien que j'éclatais de rire. Non mais !?
un SOS, sérieusement. nous n'étions par sur une île déserte, seulement sur un ilet un peu isolé.
un SOS, sérieusement. nous n'étions par sur une île déserte, seulement sur un ilet un peu isolé.
Pour mon mari, un peu plus paranoïaque, ça n'avait rien de drôle. Il s'était mis à chercher un signe de vie partout sur l'ilet. Bien évidemment sans grand succès
Sincèrement, au matin, j'avais déjà oublié ce stupide message et comptais bien profiter de mes vacances
Les pieds dans l'eau, je sirotais un petit punch quand j'entendis un cri a glacer le sang.😱😱
mon mari paniqué me rejoignit en courant
Nous étions interloqués. Il n'y avait eu qu'un seul et unique cri. Immédiatement mon mari se mit en quête du propriétaire de la voix terrifiée que nous avions entendue. je le suivis sans un mot
Bien que dubitative, dans ma tête, je me disais: c'est forcément un canular. je réfléchissais pour savoir lequel de nos amis pourrait nous faire une telle blague. la liste était trop longue
Alors que mon homme cherchait quelqu'un en détresse, moi c'était des caméras
nous revenions de nos recherches bredouilles. Je fis part à mon homme de mes doutes, il fut bien obligé de se ranger à mes suppositions
tout ça nous rendait nerveux. mais tout ce que nous avions découvert, n'étaient que de petites choses succinctes. Quelqu'un jouait avec nos nerfs. mais que se soit clair : il en faudrait plus pour gâcher mes vacances.
c'est ce que j'avais pensé. mais un seul petit detail allait remettre en question mes certitudes. Me soulager en pleine nature n'était plus envisageable. Je ne voulais pas me retrouver sir Youtube les fesses à l'air.
le lendemain, ce sont des vêtements et un sac . que nous retrouvions déposer sur une branche. Mais toujours personne à l'horizon. le jour suivant, le tout était étalé partout. comme si une meute de chiens les avait éventré.
je commençais à avoir des doutes et à flipper grave. je veux dire, cette blague était vraiment longue et ennuyeuse. J'avais de plus en plus de mal à imaginer quelqu'un nous faire ça
il devenait évidant qu'une personne voulait nous faire peur. Que nous n'étions pas seuls. Je me sentais épier. Après tout ça, il était clair que cette personne ne voulait pas de nous ici.
je n'ai pas vraiment pu dormir depuis. les vacances étaient foutues. Traitez-moi de psychopathe mais j'avais une terrible envie de faire la peau à celui qui était responsable de tout ceci.
je sais que ça peut paraître fou. je devrais être morte de peur mais c'est la colère qui l'emportait. je ne voulais qu'une chose : retrouver le salopard qui gâchait mes vacances. ça nous avait coûté toutes nos économies.
Alors j'ai cherché. Je rentrais encore une fois bredouille. Pire, tout ce que nous avions découvert jusque-là avait disparu
les deux jours suivants, c'est comme si tout n'avait jamais eu lieu. plus de signes et nous pensions que nous avions gagnés et que les plaisantins avaient fuis. Je pus reprendre mes vacances avec mon amoureux
bien décide à rattraper le temps perdu, oublier ces jours d'angoisse. Mais deux jours avant notre départ, alors que j'étais couché dans mon hamac, je vis une ombre à la périphérie de mon champ de vision
J'en restait pétrifiée de peur
Quelqu'un était dans notre campement alors que mon mari ronflait. L'intrus, lui ne m'a pas vu. Je gardais les yeux à demi clos et je tentais de maîtriser ma respiration
Aussi silencieuse que possible je rampais jusqu'à mon téléphone. Je savais que je ne pourrais pas réveiller mon homme sans attirer l'attention de notre visiteur, il avait le sommeil lourd.
La peur me faisait trembler de tous mes membres. j'ai voulu filmer ou prendre une photo mais j'avais peur que le téléphone ne fasse un bruit ou que le flash s'active automatiquement. C'était déjà arrivé.
Alors je restais là, accroupie dans un coin, terroriser à attendre que la personne s'en aille. Elle ne le fit pas
Au lieu de ça, la silhouette se retourna vers moi et semblait me fixer. Je ne pouvais en être sûre, je ne distinguais qu'une ombre.
Quand il ne fit aucun doute qu'il me regardait, je restais statufiée. je ne pouvais pas bouger. Le type, car j'étais certaines qu'il s'agissait d'un homme, ne bougea pas non plus. On aurait dit un mauvais western.
Bien que dubitative, dans ma tête, je me disais: c'est forcément un canular. je réfléchissais pour savoir lequel de nos amis pourrait nous faire une telle blague. la liste était trop longue
Je réalisais que le type ne me regardait pas. Peut-être avait-il plus peur que moi, c'est ce que me laissaient présager ses mouvements tendus. Il ne s'attendait probablement pas à ce que je sois réveillé.
c'est peut-être stupide mais sur l'instant, je pensais à un reportage animalier que j'avais regardé quelques mois auparavant sur les ours
il assurait qu'il fallait se montrer plus grand et plus bruyant que l'animal
Et c'est exactement ce que je fis. Je rassemblais mon courage et j'attrapais le premier truc qui se trouvait à proximité
une énorme lampe. c'était ballot. vu que je ne pouvais pas le frapper avec avant d'être près de lui, trop près. je décidais alors de le mettre en lumière et d'hurler à plein poumon.
j'étais persuadée que si je le voyais, j'aurais un peu moins peur et que je pourrais en faire une description a la police. mais surtout que mes cris réveilleraient mon mari. l'intrus serait alors en infériorité
Mon mari se reveilla comme prevu mais le temps que je redresse ma lampe dans la direction du type, il avait filé
je me maudis d'avoir été si lente et rangeais toutes nos affaires dans la minute, bien décidé à foutre le camp. j'étais terrorisée et ne voulais qu'une chose: mettre le plus de distance entre nous et l'ilet.
malheureusement, nous étions en pleine nuit et aucun bateau ne viendrait nous récupérer. j'ai voulu appeler la police mais je compris que ce serait pareil, du coup je restais planté là, téléphone à la main sans savoir quoi faire
Les larmes me remplissaient les yeux quand je du expliquer la situation à mon mari. j'étais à bout. Il décida alors de monter la garde le reste de la nuit pour me permettre de me reposer.
Mais pour moi, il n'était pas question de le laisser seul et dormir tranquillement. De toute façon, je n'aurais pas pu fermer l'œil
Au matin, j'étais prête à quitter l'île et à rentré chez moi. Malheureusement, le temps lui était contre nous
il pleuvait comme vache qui pisse et aucun bateau ne prendrait la mer ce jour-là. Pire, les traces de pas ne revêlaient qu'une seule marquent de pieds l'intrus n'avait-il qu'une seule jambe ?
ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. je me mis à rire et à pleurer en même temps, mes nerfs lâchaient et mon mari était confus
Mais il ne fit aucun commentaire, se contentant de rester à mes côtés en me soutenant. Lui n'avait rien vu juste entendu mes cris.
il réussit presque à me faire croire que ce n'était qu'un cauchemar. Que rien de tout cela n'était arrivé
la nuit suivante, a la minute où il s'endormit, l'intrus revient et il n'était plus seul. Des dizaines d'yeux brillaient dans le noir. Ils étaient si proches de moi
J'allumais la lampe et c'est comme si le ciel me tombait sur la tête, il n'y avait plus rien. Là où des yeux me fixaient une seconde plus tôt c'était le néant
Je ne savais plus si je devais en rire ou pleurer. Ce n'était finalement qu'un cauchemar. Le rire l'emporta tant j'étais soulagée. Sans le faire exprès, j'éteignis la lampe
le temps se figea alors qu'ils étaient de retour, plus proches que jamais. Mon coeur s'arrêta presque
Je me précipitais vers me mari, le secouant et hurlant à la mort. je ne regardais pas en arrière, trop terrorisée a l'idée qu'ils s'étaient encore rapprochés
il s'est réveillé l'air hagard, et je lui expliquais entre crises de larmes, cris et tremblements. Je voyais bien qu'il me pensait folle.
C'était peut-être le cas, car quand il regarda, il n'y avait plus rien
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