Dans cette autre vidéo, un homme en t-shirt blanc essaye de lui porter secours. Il se réfugie derrière un muret alors que des tirs sont toujours audibles.
Deux photos publiées par la suite montrent deux impacts de balles sur l’arbre qui se trouvait à côté de la journaliste.
Pour certains analystes, notamment @ELINTNews, leur position/orientation indiquent que les tirs provenaient de la zone du camp.
Ses confrères présents sur place affirment que l’armée israélienne a délibérément tiré sur cette journaliste, qui portait un casque et un gilet pare-balle indiquant “press”.
Ces accusations sont rapidement reprises par @AlJazeera et les autorités palestiniennes.
Une de ses confrères témoigne dans cette vidéo :
"On était en groupe, la journaliste est tombée par terre. Même si elle était blessée et à terre, ils ont continué à tirer directement".
Les autorités israéliennes affirment de leur côté que Shireen Abu Akleh a été victime d’un échange de tirs, et qu’elle a peut-être été tuée par une balle palestinienne.
Pour appuyer les soupçons des autorités israéliennes, de nombreux comptes Twitter pro-israéliens diffusent cette vidéo.
Ils suggèrent que les Palestiniens armés que l'on voit à l'image seraient responsables de la mort de la journaliste.
Or la géolocalisation de cette vidéo permet de montrer que la scène se déroulait dans une zone entourée d’immeubles, relativement éloignée du lieu où la journaliste a été touchée, à plus de 280 mètres à vol d’oiseau.
Une analyse reprise par l’ONG @btselem qui s’est rendue sur place et a fait la démonstration de la distance et du dédale de ruelles qui séparent les deux endroits.
Plus tard dans la journée, l’armée israélienne tempère sa position en affirmant ignorer la provenance des tirs et lancer une enquête.
Elle joint à son communiqué cette vidéo :
La géolocalisation de cette dernière permet de comprendre que les soldats israéliens étaient positionnés dans la même rue que la journaliste, à environ 220 mètres du lieu où elle a été touchée [32.46165, 35.28333 via @GeoliticsWorld].
On reconnait notamment ce graffiti et cet immeuble gris.
Une autre vidéo montre un véhicule israélien MTD David un peu plus bas dans la même rue [32.46190, 35.28338 via @YWNReporter].
Et cette troisième vidéo confirme à nouveau leur présence dans cette rue.
La quinzaine photos et vidéos amateur examinées par les @RevelateursFTV et d’autres analystes/journalistes montrent que le groupe armé le plus proche de la victime était un groupe de soldats israéliens armés de fusils d’assaut.
Mais attention, quelques heures après les faits, ces éléments restent insuffisants et ne permettent pas de déterminer avec certitude qui est responsable de la mort de Shireen Abu Akleh.
D'autres vidéos continuent d'être diffusées et permettront sûrement d'en savoir plus.
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Florian Philippot et Etienne Cormier, ex porte-parole de Génération identitaire, nient. Ils affirment que les bras tendus ont été confondus avec des applaudissements ou des moments “festifs”.
Plusieurs vidéos montrant la même scène confirment qu’il s’agissait, à ce moment précis, d’une scène d’applaudissements.
Mais cela ne veut pas forcément dire qu’il n’y a pas eu de saluts nazis.
Depuis plusieurs mois, 50 familles du motu Taura Otaha sont privées d’eau, ou alimentées en eau… salée ! Les responsables : de riches investisseurs peu scrupuleux quant à la protection de la lagune. #Polynésie française @TahitinuiTV
via @duchampt
Après avoir acheté 2 parcelles sur le motu (îlot de sable) en 2021, un milliardaire américain a entrepris de construire une lagune artificielle. Ces travaux ont endommagé la lentille d’eau douce alimentant les habitations alentour. Photos avant/après goo.gl/maps/EcGW8JAhf…
On constate sur cette photo le niveau très faible du captage d’eau potable, chez une riveraine du motu.
L’équipe des @RevelateursFTV est mobilisée depuis le début de la crise en Guadeloupe pour vérifier les images amateur qui émergent du terrain🔍.
à dérouler 👇
Dès le 19 novembre, des barrages apparaissent sur les routes de l’île.
En #Guadeloupe, cette vidéo témoigne de la situation : des voitures renversées et calcinées coupent la circulation, les manifestants semblent avoir allumé un feu, visible sur le bas-côté.
Cette vidéo a-t-elle bien été filmée en Guadeloupe, et où exactement ?
Pour le savoir, le premier réflexe est de lire les commentaires, mais ici aucun indice.
La frontière entre la #Pologne 🇵🇱 et la #Biélorussie 🇧🇾 est actuellement le théâtre d’une crise géopolitique.
Depuis le 8/11, entre 3000 et 4000 migrants ont afflué à #Kuznica pour tenter de passer en Europe.
Ce vendredi 12/11, environ 2 000 personnes, principalement Irakiens et Syriens, se sont regroupés le long de la frontière, à proximité du poste-frontière de Kuźnica - Bruzgi.