En 2020, j'ai porté plainte pour menaces de mort et violences sur conjoint. Mes frais de justice s'élèvent à 7550 euros. J'ai obtenu 1500 euros de dommages et intérêts en 2021. Je ne suis pas devenue riche après avoir témoigné publiquement. #OnNePortePasPlaintePourLargent
Si vous voulez témoigner de vos frais de justice et briser le stéréotype des femmes venales qui portent plainte pour des violences sexistes et sexuelles, go utiliser #OnNePortePasPlaintePourLargent
J'ai porté plainte pour me protéger et protéger les autres de mon agresseur. Pour que ça n'arrive plus. #OnNePortePasPlaintePourLargent
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Immonde la personne sur le Space sur Taha qui dit que la présomption d'innocence prévaut, qu'on ne connait pas les accusatrices et qui relativise les accusations d'agressions sexuelles.
Pas d'accusés de violences sexuelles en politique, en art et dans les médias. Plus jamais.
"Imagine si ton fils est accusé" mais je veux pleurer c'est quoi ça
Je ne gagnerai pas d'argent avec le livre #MeTooTheatre, je suis endettée de 7500€ de frais de justice pour mes procès, je me lève tous les jours à 6h pour surveiller des collégien.nes pour un SMIC et financer ma thèse.
Je ne gagne pas d'argent sur mon viol ni sur le féminisme.
Les victimes de violences sexuelles qui portent plainte ne gagnent pas d'argent sur leur viol. Ça coûte même cher de se reconstruire : frais de justice, frais de psy, déménagement, etc.
Je suis tellement fatiguée qu'on nous accuse de porter plainte pour l'argent, qu'on témoigne pour l'argent, toujours dans un complotisme crasse.
Cette fierté.
Le livre #MeTooTheatre est en précommande.
Dans ce livre, les textes du rassemblement du 16 octobre et un texte que j'ai écrit pour la publication.
Merci infiniment à Louise et Sephora pour leur travail sur le livre. Merci à @LibertaliaLivre pour la confiance.
Et bien sûr, mon éloge de la rébellion est dédié à David Bobee pour son amitié et son soutien infini.
Avec les textes de :
Thissa d’Avila Bensalah, Marine Bachelot Nguyen, Louise Brzezowska-Dudek, Liam Carré, Nadège Cathelineau, Alice Cerf, Agathe Charnet, Marie Coquille-Chambel, Aurore Évain, Charlotte Fermand, Cécile Fraisse-Bareille, Séphora Haymann, Roxane Kasperski,
Je vais pas vous mentir, il y a des accusations de violences sexuelles qui font plus mal que d'autres. Parce qu'il s'agit de notre camp. De gens que nous avons défendus. Je pense aux victimes de Taha Bouhafs et je les crois. Le féminisme n'est pas à géométrie variable.
Il faudra se battre contre les charognards qui utiliseront des violences sexuelles pour justifier leur racisme, cela n'a pas sa place dans le féminisme. Portons et croyons les victimes, soutenons-les, luttons pour l'antiracisme et contre l'islamophobie. Toujours.
Le plus important restera de créer des milieux militants et politiques safes, d'écarter les auteurs de violences sexistes et sexuelles et de croire en la justice. Force aux victimes, nous sommes là et ce n'est pas négociable.
Je vais essayer de vous dire pourquoi, pour moi, en tant que militante féministe, il est important de voter demain et d’utiliser cet outil, malgré ses imperfections et malgré l’absence d’une candidate féministe :
Tout d’abord, on peut voir que la question de l’égalité femme/homme et que le problème des violences sexistes et sexuelles est systémique. Une élection n’effacera pas cela. Aucun.e candidat.e ne pourra enrayer les viols et féminicides. Mais on peut lutter. Et voter.
Passée la stupeur des données chiffrées sur les viols et féminicides, sur le parcours du combattant des victimes de violences sexistes et sexuelles pour obtenir justice, on peut voter pour un candidat qui a pour ambition de simplifier le recours à l’ordonnance de protection