Thread by @jamplus

Gérard Miller avait raison hier soir quand il soutenait que, non, non, non, on ne pouvait reprocher à LFI d’avoir trainé les pieds dans l’affaire Taha Bouhafs. En effet. C’est le contraire qui est vrai : LFI a agi en toute hâte.
Et pourquoi ?

2/14

Pour dissimuler deux choses :
1) L’implication de LFI dans le retrait du candidat.
2) Le véritable motif de ce retrait.
Comment LFI a-t-elle procédé ?
D’abord, par la diffusion d’un communiqué signé en son nom personnel par Taha Bouhafs.

3/14

Assumant seul la rédaction de ce texte, M. Bouhafs passe sous silence la part prise par LFI dans la décision de retirer sa candidature. Il se tait aussi sur le vrai motif de son retrait, à savoir les accusations d’ordre sexuel portées contre lui, alors ignorées du public.

4/14

Il préfère mettre sa démission sur le compte de la campagne menée contre lui, qui l'aurait finalement découragé.
Ces deux omissions et l’attribution de la responsabilité du retrait à une cabale raciste constituent un premier "cover-up" (camouflage).

5/14

Second camouflage : J.-L. Mélenchon se fend d’un communiqué qui, lui non plus, ne dit rien du rôle joué par la direction de LFI dans la démission de TB, ni de son vrai motif. Pour faire bonne mesure, il se reproche de n’avoir pas su "réconforter" le jeune militant.

6/14

Ce texte donne le ton aux interventions médiatiques de membres de la direction de LFI. A la suite, la colère des sympathisants de LFI envers la meute médiatique redouble.
Nous sommes donc face de ce que nous pourrions appeler une remarquable opération de désinformation. 7/14