Thread by @maxcordiez

Le #charbon n'est pas encore mort dans l'Union européenne. Son usage dans la production électrique repart à la hausse depuis deux ans.

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Graphique : Energy Charts

Le charbon avait bien décliné entre 2018 et 2020 sous l'action combinée de la faiblesse du prix du gaz fossile (qui est l'un de ses principaux compétiteurs), du déploiement de l'éolien et du solaire et, pour 2020, de la faiblesse de la demande liée au Covid.

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Depuis, la situation a changé. Les fermetures de réacteurs nucléaires se sont accélérées en #Allemagne (et ce qu'elles ne produisent pas l'est par des centrales fossiles : gaz ou #charbon selon le prix du combustible et des droits d'émission de CO2).

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De plus, le prix du gaz flambe depuis début 2021 du fait de la politique russe (limitation des exportations à l'Europe, non remplissage des stocks de gaz européens exploités par Gazprom à l'été 2021...).

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Graphiques : Commission européenne, Gas market quarterly report

Si on veut pouvoir se passer du gaz russe (avant de se passer du gaz fossile en général, ce qui est nécessaire pour atteindre nos objectifs climatiques) sans faire revenir le charbon, il va falloir jouer sur tous les tableaux :

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1. développement de toutes les énergies bas carbone électriques et thermiques (nucléaire, éolien, solaire, géothermie, biogaz...) ;

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2. flexibilisation du système électrique (stockage et flexibilité de la demande), ce qui nécessitera de donner un prix à ce service de flexibilité pour qu'il se développe ;

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latribune.fr/opinions/tribu…

3. économies d'énergie avec progrès d'efficacité (isolation des bâtiments, électrification de certains services...) et sobriété des usages.

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Ce qui précède n'est pas à la carte : si on veut pouvoir se passer à la fois du gaz fossile et du charbon, il est indispensable de faire de grands progrès dans ces trois domaines en même temps.

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