Christian Estrosi tente de s'imposer comme le champion de la Technopolice, mais son "innovation" n'a hélas rien d'innovant, s'inscrivant dans un mouvement général qui le dépasse et auquel il est urgent de s'opposer.
La technologie que Estrosi prétend bientôt déployer à titre "expérimental" est déjà présente dans de nombreuses villes, telles que nous l'avons documenté et contesté depuis 3 ans dans le cadre de notre campagne #Technopolice. laquadrature.net/2022/03/23/que…
Partout, nous sommes habitués au même raisonnement fallacieux qu'Estrosi répète ici : minimiser la sensibilité des données pour échapper au droit (contester qu'il s'agit de données personnelles, de données biométrique ou de données individualisantes...).
En droit, le débat est déjà tranché. Les données biométriques ne sont pas uniquement celles du visage mais aussi celles du comportement, de l'allure, des habits, dès qu'elles sont utilisées pour cibler un individu, tel que mis en scène par Estrosi.
Ces traitements de données biométriques sont déjà interdits. Le débat a déjà eu lieu, les lois ont déjà été votées.
Si Estrosi entend violer la loi pour refaire le match, qu'il soit prêt à en assumer les conséquences (délit puni de 5 ans de prison). laquadrature.net/2022/04/07/en-…
Ces discours d’affichage ne sont qu'une manœuvre pour mieux faire accepter d’abord la vidéosurveillance algorithmique, puis la reconnaissance faciale. Nous devons mettre un coup d’arrêt à l’ensemble de ce système. Rejoignez notre action sur plainte.technopolice.fr
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Après 3 ans à documenter l'installation de technologies sécuritaires dans les espaces publics, nous lançons une plainte collective devant la CNIL contre le ministère de l'Intérieur -> plainte.technopolice.fr
Retour sur la mise sous surveillance de nos villes et de nos vies 👁️
Cette dernière décennie a vu naître un fort engouement pour le concept de "smart city", présentée comme la ville du futur où tout automatisé et facilité. Un vernis marketing parfait pour certains élus souhaitant faire advenir leurs fantasmes sécuritaires. laquadrature.net/2021/01/03/tec…
Proposant d'installer micros, caméras, drones et capteurs en tout genre, logiciels de détection de comportement et de reconnaissance faciale, ces projets sont élaborés pour accroître la surveillance et les pouvoirs de la police. technopolice.fr/blog/villes-so…
A Suresnes, en Île-de-France, la start-up @XXII a le champ libre : elle utilise les caméras de vidéosurveillance pour entraîner ses algorithmes sur la population depuis 1 an, grâce à un partenariat avec la municipalité. technopolice.fr/blog/les-sures…
Maraudage, comportements suspects : transformés en rats de laboratoires, la population voit sa vie quotidienne disséquée afin d’apprendre aux machines ce qui distingue un bon d’un mauvais rat. Il s'agit pour XXII d’améliorer ses solutions avant de les commercialiser + largement
Nous refusons une société dans laquelle les habitant·es des villes voient leur vie épiée et exploitée comme une matière première pour le développement de technologies malsaines. Où les êtres humains ne sont vus que comme une masse de données à monétariser ou des corps à contrôler
Dématérialisation forcée : Pôle emploi radie les chômeurs-ses ayant candidaté par courrier papier. Ce chantage à dématérialisation de la part de Pôle emploi accentue les inégalités et renforce le contrôle social des plus précaires laquadrature.net/2021/12/22/pol…
On revient aussi sur les algorithmes de scoring utilisés par les CAF et en développement dans d'autres organismes sociaux. L'introduction d'un "score de risque" en 2011 pour chaque allocataire des CAF a conduit à un sur-contrôle des populations les plus précaires
Appel à témoignage : si vous avez été la cible ou témoin d'un contrôle de Pôle emploi ou des CAF, contactez
stop.controles@protonmail.com ! sud-culture.org/2021/12/16/con…
La semaine dernière, nous annoncions un recours devant le Tribunal Administratif d'Orléans contre la surveillance sonore de la ville et de la société Sensivic. laquadrature.net/2021/12/14/sur…
Visiblement, l'adjoint à la sécurité d'Orléans n'a pas aimé que l'on remette en cause la légalité de son joujou sécuritaire. Dans @larep_fr, il nous accuse même de « déclarations clairement diffamatoires » et de « désinformation ». larep.fr/orleans-45000/…
Selon ses promoteurs, la smart city permettrait l’avènement d'un nouvel idéal démocratique, grâce au tout-connecté et à la multiplication des capteurs dans la ville (caméras, capteurs de poubelle, de luminosité, de présence etc)
De cette façon, les citoyens seraient à même, instantanément, de correspondre avec leur dirigeants : c'est la " citoyenneté augmentée" tant promue par ses instigateurs. Mais c'est surtout le mythe de la participation à la Smart city technopolice.fr/blog/le-mythe-…
Car les habitant·es des villes n'ont pas leur mot à dire sur le développement des Smart cities. La décision politique de recourir ou non à des technologies, est prise sans les habitant·es. Multiplication des capteurs et collecte massive des données
L'an dernier, nous avons fait interdire les drones policiers à 4 reprises, notamment grâce à la mobilisation contre la loi #sécuritéglobale
Aujourd'hui, la France est un des rares pays à échapper à cette surveillance de masse. Le gouvernement veut y remédier
Déposée le 21 septembre, la loi « responsabilité pénale et sécurité intérieure » tente (encore) d'autoriser les drones. Nous nous préparions à repartir en lutte dans l'espoir de faire interdire un 5ème fois les drones policiers.
Exactement comme pour la loi #sécuritéglobale, la grande majorité des parlementaires refuse encore d'examiner la loi et se soumet aux demandes de la police et de son gouvernement.