L'homonationalisme, concept homophobe créé par une gauche craignant par dessous tout de nous défendre sans condition, a pour vocation, à long terme, de nous dénier toute possibilité d'universalisme. Permet de prêter à autrui sa lecture raciale - et raciste - du monde. #Homophobie
En bref, le #racisme est si condamnable qu'on peut le séquencer à coups de #Blacklivesmatter, sans considération d'une éventuelle #homophobie. A contrario, nos luttes sont si méprisables qu'on les conditionnera à celles de l'antiracisme, de l'islamophobie ou de l'anticapitalisme.
Il est essentiel de ne plus considérer, à quelques exceptions près, le tissu associatif comme un allié, mais comme un obstacle - voire un ennemi - supplémentaire. On ne peut pas laisser faire ou participer à ça tout en se réclamant de nos luttes. On joue dans le camp adverse.
Le rêve de ces gens, ce sont des étrangers à vie, sur plusieurs générations, "dominés" même s'ils ont une meilleure situation que nous ; une assurance-souffrance qui permet à ces rapaces de se dire "de gauche". Et pour les homosexuels un retour du pêché originel, via la race.
Tout s'explique, un repentant. Pas pire que ces gens-là. On n'a pas tous ce passé ou ce présent raciste, bonhomme, règle ça à confesse, mais ne nous accable pas de ton médiocre parcours. Tu es passé de raciste à raciste et homophobe ; à ta place, je me terrerais et je me tairais.
Écoutez le silence des "militants". Nos luttes ont été coupées de leurs racines, de leur histoire. Ils leur ont préféré un gloubiboulga LGBTQIA2+ n'ayant rien à envier aux plus contraignantes des doxas. S'en affranchir ou n'en prendre qu'une part, c'est risquer l'excommunication.
Parfait résumé ici. Le racisme est un postulat si tu es homo et que l'homophobie que tu dénonces émane d'un "racisé". En revanche, l'approbation de discours homophobes ne pèse pas assez pour que l'#homophobie soit avérée. Hiérarchie des discriminations.