Puisque @LePoint est à l'honneur actuellement, c'est l'occasion de revenir sur un précédent article tout aussi faux. Il s'agit de celui dont j'avais parlé ici
Suite à l'article j'avais saisi @conseildeonto : ça n'a pas marché, mais vous pouvez aider ⤵️
@LePoint@conseildeonto Mais vous pouvez aussi le saisir (je donne les infos nécessaires dans la suite).
Le @conseildeonto a refusé car je l'ai saisi sous pseudonyme. Ils exigent que la saisie ne soit pas pseudonymisée et l'identité peut être publiée par le Conseil.
Si vous souhaitez le saisir ⤵️
@LePoint@conseildeonto Je détaille les étapes :
➡️ Aller ici : cdjm.org/saisir-le-cons…
➡️ Renseigner son identité
➡️ Nom du média : Le Point
➡️ Type de média : En ligne
➡️ Date : 29/05/2022
➡️ Lien : web.archive.org/web/2022052912…
➡️ Motif : L’exactitude et la véracité des faits ; Absence d'offre de réplique
FM Bréon, le Claude Allègre des pesticides, persiste dans ses erreurs sur le glyphosate.
Il prétend que le CIRC n'aurait analysé que le danger cancérigène du glyphosate alors que les agences réglementaires, elles, auraient analysé le risque cancérigène.
Encore un thread… 😒
Mon article d'il y a deux ans et demi sur le sujet est toujours d'actualité, y compris les captures d'écran qui s'y trouvent montrant que l'EFSA, l'ECHA et l'Anses parlent explicitement de danger cancérigène. À un moment donné il faut quoi de plus ? factsory.org/2019/glyphosat…
Et donc quel est l'argument de M. Bréon ? Il est de détourner pudiquement le regard de ces phrases très explicites, concernant l'évaluation du danger cancérigène du glyphosate.
À la place :
- il sort un grand principe général
- il va chercher d'autres agences (Canada et NZ)
Les « bonnes pratiques de laboratoire », un doux nom qui laisse penser à une méthodologie robuste et des résultats solides ?
Que nenni. C'est bien ce que certains essaient de faire croire mais c'est en contradiction avec ce qu'elles sont et ce qu'on en sait.
Thread.
Les bonnes pratiques de laboratoire (BPL) sont utilisées par les agences afin d'établir un niveau d'exigence minimal pour les études réglementaires (donc fournies par les industriels) et éviter les fraudes.
Les BPL ne portent aucunement sur la méthodologie et ne disent rien de la qualité d'une étude. Elles portent sur la qualité de la tenue de l'étude (maintenance des équipements, enregistrement des données, archivage, etc).
Puisque ce thread de Géraldine Woessner a été fort repris sur de prétendues "fake news" au sujet des pesticides, je crois qu'il n'est pas inutile de revenir dessus tant il contient des approximations et des erreurs.
Le seuil retenu n'est pas la limite de détection mais le seuil réglementaire par défaut, justement choisi par PAN pour éviter le biais de l'amélioration de la détection.
Le seuil sanitaire n'est pas donné par PAN, en effet mais leur propos est justement dire que comme il s'agit de substances destinées à être remplacées (« candidate for substitution »), car sujettes à caution, les résidus devraient être les plus bas possibles.
Puisque certains prétendent que l'impact des pesticides sur les humains est très limité. Quelques rapides rappels de l'impact des pesticides sur la biosphère (dont on fait partie, hein…).
Une publication de cette année, par plusieurs chercheurs français : « Les impacts négatifs des pesticides sur l'environnement et la santé humaine ont été démontrés sans aucune ambiguïté. » link.springer.com/article/10.100…
« Les pesticides sont considérés comme une des causes majeures du déclin de la biodiversité […] Le sol et l'eau ont été contaminés pour longtemps par les pesticides »