Je vois souvent passer l’argument du « je ne consomme pas = je ne paie pas » ou « j’ai Netflix, merci ! ». Or, sans regarder/écouter les programmes du service public, vous bénéficiez… de ses services. Au quotidien.
Déjà, on pourrait parler de la quantité de services publics que l’ensemble des contribuables financent sans en profiter directement… C’est le principe de l’impôt, au fond. 😶
France Télévisions et Arte sont des contributeurs majeurs du cinéma via des coproductions. Sans eux, beaucoup des films que vous allez voir au cinéma ne verraient tout simplement pas le jour.
Puisqu’on parle cinéma, parlons cinéma d’animation. France Télévisions est un soutien important de la filière – et elle est particulièrement active en France.
Là-encore, vos enfants voient des séries ou des films animés qui ont été peut-être soutenus par le service public.
Les artistes que vous écoutez sur Spotify ont peut-être eu une exposition sur les antennes de Radio France, ils ont peut-être même commencé leur carrière là-bas.
Radio France ? Le service public. Encore.
Le festivals de musique où vous irez cet été et que vous appréciez ? France Télévisions, Arte Concert, FIP, Inter… en sont peut-être les partenaires.
Yep, le service public.
Ce livre que vous avez acheté récemment en librairie et que vous lirez dans le métro ou ce week-end dans un parc ? Il a peut-être été aux éditions Radio France.
Et sans le service public, il n’aurait peut-être jamais vu le jour.
On peut tirer le fil encore longtemps.
On ne gagne rien à avoir un service public faible, voire… à ne pas en avoir du tout. Tout le monde serait perdant, même ceux qui pensent avoir le moins à perdre.
Et l’antenne est la partie émergée de l’iceberg, mais c’est une goutte d’eau dans l’océan des missions, des implications du service public.
Alors préservons-le, chérissons-le, critiquons-le, aussi – nul n’en est exempt et c’est bien ainsi. Et apprécions-le autant que possible.
Précision : ça ne veut pas dire que le système de financement actuel ne souffre d'aucune imperfection — je trouve au contraire que la redevance assez archaïque dans son fonctionnement, en ne ciblant que les possesseurs de télévision.
Si ça ne tenait qu'à moi, il faudrait une taxe qui vise large, sur l'ensemble des produits donnant accès des contenus audiovisuels (plutôt unpopular opinion, je sais 😶)
Mais comprenez qu'une suppression pure et simple, avec un financement à géométrie variable, est dangereux.
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🔴 Journal de 13h sur France 2 : générique « plein écran » sans incrustation, un JT là-aussi tourné sur fond vert, avec une seule valeur de plan et sans synthés.
À priori, on se retrouve sur le même plateau que le 12/13 quelques minutes plus tôt.
Eh bien… je crois qu'on aura jamais autant parlé de la « bascule » que cet été ! Entre les commentaires puis les détournements sur Twitter, les articles qui s'en sont fait l'écho…
Ça fait près de 30 ans que le service public joue la complémentarité sur la diffusion d'évènements sportifs. Chaque chaîne ayant ses obligations — la première d'entre elle étant l'information — l'exercice de la bascule est un exercice obligé.
Je ne vais pas refaire toute l'explication, il y a pas mal d'articles publiés récemment qui en expliquent les enjeux — l'article de @Gubalda, en haut de ce thread, est super à ce sujet.
Un élément d'habillage pas comme les autres dans la Médiathèque aujourd'hui.
Le générique antenne de France 3 aux trois bandes, avec cette musique iconique, emplie de voix et aux accents exotiques… Une vraie madeleine de Proust ✨
Pour les plus vieux, des souvenirs nocturnes de fermeture ou d'ouverture antenne… Pour les plus jeunes — j'en fais partie ! — des moments de flottement où l'antenne plantait et où ce générique prenait le relai.
Le plus fou dans cette histoire, c'est que ce générique est si culte que le concept va survivre pendant 15 (!) ans — et ce, malgré les changements d'habillage successifs… Le plus frappant, c'est vraiment la musique qui n'aura pas bougé d'un poil.
Découverte ce matin de la signalétique et du mobilier du @GdParisExpress à la Fabrique du métro pour l'ouverture de l'exposition « Les lignes du design ».
C'était ma toute première visite à la Fabrique du métro d'ailleurs (depuis le temps que je voulais y faire un tour), j'avais assez hâte de découvrir l'espace de démonstration, avec la reproduction du quai à l'échelle 1:1.
Cela fait plusieurs années que l'on voit circuler les maquettes de la signalétique et du mobilier mais l'exposition permet de faire le point sur les dernières versions qui ont été validées — et de montrer, au passage, tout le chemin qui a été fait.
L'arrivée du nouvel habillage de @M6 (qui renoue assez largement avec les origines de la chaîne) m'a donné envie de m'arrêter quelques secondes sur le logo de la chaîne. Car mine de rien, ce logo est un petit miracle.
(Si vous ne le saviez pas, le logo de M6 est né du crayon d'Etienne Robial, qui a également travaillé pour une certaine chaîne cryptée au signe algébrique)
Il n'est pas inutile de rappeler qu'à quelques mois près, ce logo est présent depuis le tout début de la chaîne, soit 33 ans… Trois décennies donc – ce qui, en tant que tel, se présente déjà comme une solide preuve de son succès.
Vous l'avez peut-être vu, Arte Journal s'est doté d'un tout nouvel habillage samedi dernier, qui rompt nettement avec les codes des habillages info traditionnels #habillage#ArteJournal
J'ai envie de dire : « Arte est de retour ». Parce que oui, ça faisait longtemps qu'Arte ne nous avait pas proposé un générique info qui casse un peu les codes, justement.
Le précédent générique reprenait les marottes des habillages infos : une mappemonde, des ondes et une musique solennelle. Rien que de très ordinaire, hormis un logo « labyrinthique » assez bien vu medias.lenodal.com/video.php?id=1…