Quelques enseignements du bilan de MaPrimeRénov' des 3 premiers mois de 2022, à affiner.
▶️La massification est toujours là : 318 000 dossiers financés en 3 mois, c'est beaucoup.
▶️On reste encore essentiellement sur le financement de simples gestes dans des maisons.
▶️Le reste-à-charge est encore très important après MPR : 52 % pour les très modestes, 71 % pour les modestes.
▶Sans surprise avec de tels reste-à-charge, les modestes et très modestes se content d'installer une pompe à chaleur ou un poêle à granulés, tandis que les plus riches peuvent se payer une vraie isolation...
▶️Les bailleurs ne semblent pas impliqués du tout, avec 2 % des dossiers seulement. Autant dire qu'à ce rythme ils ne seront pas prêts pour 2025 (interdiction de location des passoires G).
▶️Les copro de leur côté s'en saisissent très peu, avec 82 dossiers seulement dans toute la France (0 en Pays-de-Loire, 0 en Bourgogne-Franceh-Comté, 2 en Bretagne, 4 en PACA...), il y a à l'évidence une aide à revoir.
▶️Enfin, MPR Sérénité, nouveau nom de Habiter Mieux Sérénité, reste sur le rythme insuffisant des dernières années (15 500 dossiers en trois mois).
▶️Quant aux rénovations globales / BBC / sorties de passoires, il n'y a pas de chiffres du tout, ce qui veut dire qu'ils ne doivent pas être très bons...
Sinon chers amis de @ANAH_Officiel votre document évoque alternativement des chiffres du 1er trimestre ou du premier semestre 2022, est-il possible de clarifier ?
Les chiffres semblent porter sur les 6 premiers mois de 2022, il y a des coquilles dans le doc de l'Anah.
En commission des Finances, le ministre des comptes publics Gabriel Attal, en réponse à une question de @_EvaSas, reconnaît que MPR doit évoluer vers les réno globales. #yaplusqua
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Cette année, le 25è Rapport mal-logement de la Fondation Abbé Pierre met l’accent sur les personnes seules face au mal-logement. Un choix fort pour sortir de l’invisibilité ce phénomène en accroissement qu’il faut regarder en face pour résorber la crise du logement. Thread...
Qui sont-ils, ces ménages unipersonnels, solo, mono-résidents, les célibataires, bref, ceux qui habitent seul. Un public qu’on a du mal à nommer, à identifier, jamais prioritaire. Et pourtant très nombreux : 35 % des ménages !
C’est devenu le groupe démographique majoritaire parmi les ménages français depuis 2010. La famille standard qu’on a en tête, 2 parents et 2 enfants, c’est 12 % des ménages.