Dans la salle d’attente de l’aéroport de Djeddah, Arabie Saoudite, deux hommes assis côte à côte dans l’attente de leur embarquement qui devrait avoir lieu dans 2 heures d’horloge,soudain le premier engage la causerie avec son voisin en disant : je suis Dafaàla, je suis
entrepreneur. C’est la dixième fois que je viens au Hadj grâce à Allah.*_
_L’autre de hocher la tête, il s’appelait Saïd et dit : Qu’Allah agrée votre Hadj et pardonne vos péchés. L’autre répondit : que ce soit ainsi pour nous tous. Il renchérit : Et toi, est-ce ton premier
Hadj ?
Saïd répond avec hésitation en disant : mon frère, mon Hadj est une longue histoire, je ne veux pas te prendre la tête avec. L’entrepreneur sourit et dit : Par Allah, raconte la moi. Tel que tu vois nous sommes partis pour une longue attente avant
Après sa captures, les français déportèrent Samory Touré sur l’île de Ndjolé au Gabon. Il était accompagné par Morifindjan Diabaté,et son fils Sarankén Mory qui ont été condamnés à la même sentence que lui à Kayes.
Ils sont tous deux sur cette photo.
Sur cette même photo, la femme vêtue de pagne est la femme de Samory qui lui donna une fille au Gabon: GaboniSaran. Saranken Mory était son fils préféré et son successeur désigné: D'ailleurs le fils portait le nom du père.
En effet Samory s'appelait Mory. C'est plus tard, quand il sema la terreur, qu'il prit le nom de Saya Mory (Mory la mort), devenu Samory. De son vivant son titre était Kèlètigui puis Almamy. C'est avec ce dernier titre qu'il signait ses correspondances.
Le #Soli faré fût une danse populaire qui avait une grande valeur dans la société traditionnelle de Kania .Elle met en scène des jeunes ou adultes qui s'affronte pour lutter . Celui où celle qui réussit à terrasser l'autre était le maître du jeu.
Elle était organisée lors des cérémonies de la rentrée et sortie des jeunes ( garçons et filles) dans les enclos d'initiation #LAGA . Elle regroupait les bras valides du village et ceux des villages environnants .
La danse Soli était un vrai duel , une confrontation entre
différents protagonistes dans une ambiance indescriptible où chacun tentait d'imposer sa suprématie. Parfois, il était convoqué par le Kandet ou l'Almamy qui proposait les mains de sa fille ou celles de la plus belle fille du village au champion . À cette époque dans le Kania et
L’histoire de l’Imamat du Fouta-Djalon.
État théocratique ouest-africain basé dans les hauts plateaux du Fouta Djallon de la Guinée moderne; fondé vers 1727 par un djihad peul et est devenu une partie de l’Afrique occidentale française en 1896.
La région du Fouta Djalon a été
colonisée par les semi-nomades Fulɓe au fil des générations successives entre le XIIIe et le XVIe siècle. Initialement, ils suivaient une religion traditionnelle africaine.
Comme dans l’imamat de Fouta Toro, les musulmans et les traditionalistes peuls de Fouta Djalon vivaient
côte à côte. Puis, selon les récits traditionnels, une guerre sainte a éclaté au XVIIe siècle.
En 1725, les Fulɓe musulmans prirent le contrôle total du Fouta Djalon après la bataille de Talansan et fondèrent le premier des nombreux États théocratiques peuls. Karamokho Alfa
#signare
Dérivé de la senhora portugaise, le mot signare représente les femmes africaines qui ont conclu des unions conjugales temporaires avec des marchands, des fonctionnaires ou des soldats européens qui résidaient sur la côte sénégambienne à l’époque de la traite
transatlantique des esclaves.
Sur les colonies insulaires de Gorée et de Saint-Louis, les habitants et les fonctionnaires ont interprété signare comme un titre faisant référence aux femmes africaines et afro-européennes qui possédaient des biens et jouissaient d’un statut
social élevé.
Bien que le terme connote un mélange interracial dans l’ancienne colonie française du Sénégal, des termes tels que nhara, senora et dona décrivaient le même modèle d’interaction africaine et européenne qui a émergé le long du littoral de l’Afrique de l’Ouest et du
Il était une fois un homme qui avait deux épouses. Chacune d'elles avait une fille. Allah fit qu'une des femmes mourut et laissa sa fille. Les deux filles avaient le même nom. Pour les différencier, on les surnomma :
"Koumba-avec-mère" et "Koumba-sans-mère". Le père de famille craignait tant son épouse, qu'il acceptait tout ce qu'elle faisait ou disait. Il la laissait faire accomplir à Koumba l'orpheline tout le travail de la maison.
Un jour, en lavant la vaisselle, Koumba l'orpheline
oublia de laver une cuillère en bois et sa marâtre, furieuse, l'envoya la laver à la mer de Ndayane. Koumba, en pleurs, prit le chemin. Elle marcha durant deux jours et deux nuits. Elle marcha, marcha, jusqu'à trouver sur son chemin un jujubier en train de se gauler lui-même.