Cet homme qui est accueilli avec les hommages lors de la #fetenationale est Azali Assoumani, dictateur des Comores. Une insulte terrible pour les réfugiés qui fuient les persécutions de son régime.
CV non exhaustif à dérouler depuis son coup d'état en 1999 ⤵
💀Suppression de la Cour constitutionnelle (2018)
💀 Répression sanglante à Anjouan (2018)
💀"Coup d'état électoral" (2019)
💀Arrestation, harcèlement et tentative d'assassinat des candidats adverses
💀Arrestation et persécution des journalistes
💀Répression du mouvement étudiant
💀Arrestation et torture des opposants politiques
💀Détention arbitraire de l'ancien président Sambi
💀Interdiction systématique des manifestations
💀Répression du mouvement syndical
💀Persécution et arrestation du mouvement franco/comorien "Mabedja"
💀Persécution et arrestation des LGBT
💀Appauvrissement endémique des populations
💀Instrumentalisation de la justice via la Cour de Sûreté de l'Etat
💀Banalisation de la corruption
💀Traque des réfugiés en dehors du territoire national (Madagascar)
💀Instrumentalisation des migrations vers Mayotte
💀Mensonges et mise en dangers des population dans le cadre de la pandémie
💀Utilisation de camps militaires pour l'enfermement d'opposants
Pour rappel, les Comores sont frontalières de la France via le département de Mayotte. Avec cette invitation le président légitimise une dictature à 70km du territoire national malgré les alertes de la population et de l'opposition politique comorienne.
La France va plus loin au travers de l'accord cadre qui prévoit (au-delà du volet financier) l'encadrement et la formation des forces de l'ordre comoriennes. Dans le lot, on retrouve notamment le PIGN impliqué dans de nombreux actes de torture.
Aujourd'hui on va parler d'un sujet grave qui cristallise les défaillances de Mayotte : sa prison.
Accroche-toi et déroule ⤵
Une grosse mutinerie a éclaté dans le centre pénitentiaire de Majicavo il y a trois semaines. Entre les jets de pavés et les pieux artisanaux, le groupe d'intervention de la prison (8 personnes) a été dépassé et remplacé par les gendarmes. Une première.
Pour le personnel pénitentiaire cet événement est notamment la conséquence de la surpopulation du site (150% de sa capacité pdt l'émeute). Avec parfois 5 détenus par cellule, le droit à l'enfermement individuel relève de l'utopie. Le bâtiment montre aussi des signes de rupture⤵