[À DÉROULER] «Gourou», soupçons d'assassinat, chants identitaires : à la Salvetat, sur les traces du clan des Brigandes
Un groupe accusé de dérives sectaires occupe ce lieu-dit, dans l'Hérault. Malgré une dissolution annoncée, cette communauté protéiforme continue de prospérer.
«Les Brigandes, vous dites?». Interrogés, les yeux des Salvetois s’écarquillent. «On évite d’en parler, on dit que tout va bien. Mais les Brigandes continuent de nous causer du tort…», confie au Figaro Sylvain, résident de la Salvetat depuis plus de vingt ans.
Le village découvre le drôle de mode de vie de la communauté, et, surtout, lorsque son identité numérique est mise au jour: sur YouTube, le groupe se nomme les Brigandes et met en scène six à sept femmes affublées d’un masque noir sur les yeux.
Elles enchaînent les chansons identitaires comme Ce geste, qui tourne en dérision le salut Nazi, ou Rêve de reconquête, qui appelle à «dégager la vermine» et à «reprendre Algésiras». Dans Antifa, elles clament: «Des bronzés livides ont commencé leur jeu malsain».
À l'origine de ce clan, Joël Labruyère, connu des services de la Miviludes, qui a également fondé l’Omnium des Libertés, une «association de défense des individus», qui prend notamment fait et cause pour la scientologie ou l’Ordre du Temple Solaire.
«Labruyère recompose la communauté selon son bon vouloir, explique Me Rodolphe Bosselut. Les couples sont brisés pour qu’il ait la mainmise sur les femmes quand il le souhaite et les enfants sont séparés des parents et confiés à des “pédonomes”»
En septembre 2021 les Brigandes annoncent leur dissolution dans un communiqué incendiaire, dans lequel elles pourfendent «la dictature qui s’installe» et les «calomnies lancées par les médias aux ordres». Depuis, elles ont publié quelques titres sous leur nouveau nom, «Vanadis».
Un assassinat présumé, qui ternit encore l’image des Brigandes, fait l’objet d’une enquête en Belgique. En 2011, S., membre de 38 ans et mère de deux enfants, est diagnostiquée d’un cancer de l’utérus. «Elle a cherché des traitements, mais a été rapidement découragée».
S. aurait été contrainte d'entamer, sur conseil de Labruyère, un jeûne censé la guérir et «rendre son âme immortelle». Une quarantaine de jours plus tard, elle agonise. Elle aurait alors demandé à en finir, avant d'être étouffée. À ce jour, rien ne certifie ces faits.
Retrouvez l'enquête de notre journaliste @steve_tenre, ici ⤵
[À DÉROULER] Le rapport de l'institut libéral Thomas More, que Le Figaro Magazine s'est procuré, démontre pour la première fois, chiffres à l'appui, que l'audiovisuel public déroge à ses obligations légales d'impartialité et de pluralisme.
↓ lefigaro.fr/medias/droite-…
Du 19 au 23 février 2024, l'institut a passé au crible 587 intervenants dans les programmes de trois chaînes et trois stations du service public. Il les a classés selon leur sensibilité politique, et le résultat est édifiant :
Jean-Thomas Lesueur et Aymeric de Lamotte ont effectué ce travail avec une demi-douzaine de collaborateurs. Leur rapport est le résultat de deux mois et demi de travail. Ses auteurs ont consacré un temps considérable à définir des critères de classement.
[À DÉROULER] L'accord du 27 décembre 1968, qui facilite l'immigration des Algériens en France, a eu raison de ce qui avait été le cœur de la politique algérienne du général De Gaulle: éviter la submersion de la France par l'immigration.
En 1961, alors que 400.000 Nord-Africains sont en France, le général De Gaulle déclare: «C'est une fiction de considérer ces gens-là comme des Français. Il s'agit en réalité d'une masse étrangère et il conviendra d'examiner les conditions de sa présence sur notre sol.»
Or, à son départ du pouvoir en 1969, la population algérienne en France aura plus que doublé. Fondé sur le souci d'éviter à la France une algérianisation progressive de son territoire, la politique algérienne du général De Gaulle a paradoxalement abouti à son contraire. Pourquoi?
[À DÉROULER] «Ils ont accusé les enfants d'être transphobes»: à l'École alsacienne, une conférence sur les trans scandalise les parents
Une intervention de l'association OUTrans devant des classes de 4e du prestigieux établissement privé a ému de nombreux parents.
Dans leurs témoignages, les parents relèvent notamment que l'intervention d'OUTrans ne leur avait pas été annoncée. Du reste, la direction de l'École alsacienne semblait elle-même surprise de la teneur de cette intervention.
Les élèves ont été invités à s'exprimer sur leurs représentations du masculin et du féminin. Quand un intervenant explique qu'aujourd'hui, des hommes peuvent être «enceints», des élèves ont protesté – avant d'être sèchement recadrés par les intervenants.
[À DÉROULER] Frédéric Beigbeder: «Critiquer le mâle blanc hétéro de plus de 50 ans, c’est être raciste quatre fois»
Notre chroniqueur littéraire publie un essai, «Confessions d’un hétérosexuel légèrement dépassé», dans lequel il prend la défense de l’homme d’aujourd’hui.
«Être attaqué pour mes prises de position me choque moins que d’être vilipendé pour mon être. Il ne vous a pas échappé que je suis un mâle blanc hétéro de plus de 50 ans. C’est l’ennemi responsable de tous les malheurs du monde pour un nombre croissant de "déconstructionnistes"»
«Critiquer le mâle blanc hétéro de plus de 50 ans, c’est être raciste quatre fois. J’en ai marre que l’hétérosexuel soit partout traité de connard, de beauf, de porc, de bourrin. Cela me choque autant que les homos traités de pédales ou de tarlouzes.»
Le 28 mars, à @CBernardins, lors de «La Nuit Blaise Pascal» organisée par le @FigaroHorsSerie, @fxbellamy a rappelé que si Pascal est un penseur de la modernité, il est aussi en un sens un conservateur.
Au cours de cette soirée, les spectateurs ont été plongés dans la querelle janséniste, qui enflamma le XVIIe siècle et Pascal, à travers la représentation de «Port-Royal» de Montherlant mis en scène par Jean-Luc Jeener.
La critique littéraire Laurence Plazenet a rappelé que «Les Provinciales» de Pascal constituent une sorte d'œuvre collective car écrite à partir des mémoires de nombreux amis jansénistes de Pascal, et de son génie de la formule.
[À DÉROULER] Aurélien Sanchez, le Français qui a dompté la «Barkley»
Cet ingénieur de 32 ans a bouclé cet ultra-trail réputé pour sa difficulté extrême, dans les forêts du Tennessee. Une course fascinante et sans pitié que seuls 17 concurrents ont su terminer depuis 1995.
160 km sur cinq tours avec près de 20.000 mètres de dénivelé positif dans les forêts montagneuses, le tout à avaler en moins de soixante heures, sans assistance entre les boucles, sans balisage ni aucune aide électronique de type GPS pour s'orienter : c’est cela, la «Barkley».
Fuyant la médiatisation, la course ne dispose pas de site internet. Chaque postulant doit donc envoyer une lettre de motivation au fondateur, Gary Cantrell, un retraité surnommé Lazarus Laz Lake. Aurélien Sanchez a reçu sa confirmation d'inscription via… un mail de condoléances.