⬅️ Type qui vient de rouler 15 km pour un vide-greniers qui a lieu dimanche prochain.
Et vous, votre journée, bien ?
Mais tout n’est pas perdu : voici une photo d’un vieux commerce disparu, les Établissements Kern, à Magnières.
Partons maintenant baguenauder dans les terres de mes arrière-grands-parents – et leurs mirabelliers centenaires 😋
Auparavant, petit tour au château de Moyen, dans la Meurthe et dans la Moselle aussi, au bord d’un charmant cours d’eau appelé Mortagne.
Le château de Moyen est dans un état : moyen. #pardon. C’est la faute à Richelieu qui a tout cassé pendant la guerre de Trente Ans.
(Richelieu, c’est un peu l’Attila de la Lorraine.)
À l’intérieur se trouve une partie de la collection d’outils anciens de feu mon père (outils de charpentier, de tailleur de pierre, de menuisier, etc.), constituée sa vie durant. Ça va du clou à la scie de long.
Exposition ouverte à la visite chaque week-end.
C’était en septembre 1994, il y a donc presque trente ans. J’étais vendeur de sottises en plastique et autres souvenirs bien kitchouilles dans un hôtel paumé au fin fond des Rocheuses, à « Paradise », sur les flancs du mont Rainier, 4 392 m, près de Seattle, État de Washington.
Y avait personne mais y avait du monde. Le lieu, à vingt bornes au bas mot de toute autre trace de civilisation, est quasi inconnu des Européens, mais très apprécié des autochtones. Il s’agit de l’un des plus anciens parcs nationaux américains, créé le 2 mars 1899.
(En général, ce qui naît un 2 mars est d’une qualité exceptionnelle.)
Je suis un peu étonné qu’aucune de ces accortes jeunes femmes ne vienne sous l’un de mes tweets m’inviter à aller voir « [ses] nus dans [son] profil » : il y en a vraiment partout.
Au cas où cela arriverait, cela dit, ma réponse est toute prête ⤵️
Ah, non, c’est un peu court, Madame.
On pouvait déployer un plus vaste programme.
En variant le ton – par exemple, tenez…
Agressif : « Moi, Monsieur, face à moi dénudée,
Il faudrait sur le champ que je me reluquasse. »
Ce discours de politique générale est stupéfiant. Peu surprenant, car conforme à la brutale radicalisation d’Emmanuel Macron depuis (au moins) la réforme des retraites, mais stupéfiant. Il met un terme clair et très violent au modèle social français. bfmtv.com/politique/gouv…
Ce modèle se dégrade depuis certes longtemps, disons une bonne trentaine d’années, mais une telle mise à bas est inédite et annonce clairement le début de l’assaut final, bien coordonné et assumé.
Même Nicolas Sarkozy n’aurait jamais pu faire passer une telle politique, quand bien même la casse idéologique qu’il a menée durant son mandat le permet aujourd’hui.
C’est effrayant, épouvantable, incompréhensible : la formule tautologique « je vous partage [un truc] » a contaminé tous les réseaux, tous les sujets. C’est un raz-de-marée. Il y a même des gens très bien qui l’utilisent, c’est vous dire l’étendue du désastre.
Je sais bien que le français va bien-merci et qu’à la fin on va tous crever, nourrir les bégonias par la racine, ainsi que les papillons qui en butinent les fleurs, puis revenir à l’état de poussière, mais enfin, quand même, hein : pourquoi ?
J’avais fait un essai en 2020, c’était trop drôlement bon, subséquemment je renouvelle la chose avec non plus 300 g de fruits, non pas 600 g, mais bel et bien 1,2 kg de mirabelles soigneusement dénoyautées et épluchées à la main.
Pour ceux que ça intéresse, voici la liste des ingrédients nécessaires pour 300 g de fruits dénoyautés.
👉 1 gros 🧅
👉 3 cl de vinaigre de vinaigre de cidre
👉 3 cl de vinaigre balsamique blanc
👉 50 g de cassonade
…
👉 1/2 cuiller à café de gingembre moulu
👉 1/2 cuiller à café de curry en poudre
👉 huile d’olive, sel, poivre
👉 une bouteille d’acétone
Le #miniKaplantour est terminé. Je pensais faire un détour par la Meuse, mais j’ai finalement choisi de rester un jour de plus à Troyes. Je suis rentré mercredi soir, juste avant que la foule ne danse sur le pont – « Sur le pont 🎶 d’l’Ascension 🎵🎶 ».
De cette virée en Haute-Marne et dans l’Aube, je retiens deux choses : 1) la France est belle ; 2) la France tombe en ruine.
On ne le voit pas depuis Paris ou les « grandes métropoles », même si on en entend vaguement parler ici ou là, mais des pans entiers de ce pays sont en phase finale de dévitalisation, voire en état de mort clinique.