1. Vous ne pouvez pas comprendre les tensions exacerbées à Taïwan sans connaître la question cruciale du quasi-monopole de la fabrication des semi-conducteurs à base manométrie (< 5nm) par le géant taïwanais #TSMC.
Pourquoi les USA et la Chine accélèrent ? #pelosi
2. TSMC détient 92 % du marché mondial des puces à base manométrie, ils fournissent notamment Apple. Leur savoir-faire unique au monde pose un problème de dépendance aux Américains car sans les Taïwanais comment préserver leur avance technologique ? bloomberg.com/opinion/articl…
3. Le Pentagone a insisté pour que des fonderies de puces soient créées aux USA afin de garantir l’approvisionnement de ces composants vitaux en cas de guerre.
La décision Trump de couper les livraisons de puces au géant technologique chinois Huawei a provoqué une onde de choc.
4 TSMC a annoncé un record de 44 milliards de $ d’investissements en 2022. Le semi-conducteur est le nerf de la guerre de la troisième révolution industrielle
TSMC construit une méga-usine en Arizona et a récemment annoncé la construction prochaine d’une première usine au Japon
5 La course aux puces base nanométrie est lancée avec la Chine qui tente de combler son retard. Malgré l’embargo américain, le fondeur chinois de puces SMIC est parvenu à passer à la technologie de gravure de 7 nanomètres.
6. Le 28 juillet : après de longues tergiversations, les USA votent enfin le Chips Act soit une subvention directe de 52 milliards de dollars d’argent public sur cinq ans pour muscler la production de semiconducteurs sur le sol des USA.
Désolé : nanométrie
7. Le mari de la présidente de la Chambre Nancy Pelosi a vendu jusqu’à 5 millions de dollars d’actions du fabricant de puces Nvidia alors que la Chambre se préparait à voter le projet de Chips Act.
Et c’est elle, bien évidemment qui voulait se rendre à Taïwan avant de se raviser.
8. Présenté comme « le plan de l’Europe pour redevenir leader mondial des semiconducteurs », le Chips Act européen propose quant à lui d’investir 42 milliards d’euros d’argent public, d’ici à 2030.
9. Les Occidentaux ont essayé d’anticiper la reprise de Taïwan par la Chine. Le mois écoulé ont accru le risque d’une guerre catastrophique entre les États-Unis et la Chine au sujet de Taïwan dans un avenir pas si lointain.
Puces à basse nanométrie correcteur 😡
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Faire du sénateur, Claude Malhuret, le pourfendeur des trumpistes, fallait oser !
«Les formules» ou plutôt les diarrhées verbales «cela lui vient comme ça», en effet, on se souvient de ses propos délirants contre les gilets jaunes, les opposants au vaccin anti-covid et les "poutinophiles".
La presse française se garde bien de rappeler sa fonction de directeur du développement éthique chez le groupe Korian, accusé de maltraitances sur des personnes âgées hébergées dans certaines maisons de retraite.
Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, encourage les Français "à placer de l’argent de manière patriotique pour financer la Défense"
Quand ils s’apercevront que le compte n’y est pas, l’emprunt patriotique deviendra obligatoire, vous êtes prévenus !
Des emprunts forcés ont été pratiqués à plusieurs reprises dans l'histoire de France lorsque l'État a eu besoin d'attirer rapidement des fonds pour surmonter des situations difficiles.
Le plus proche de nous, c’est l’emprunt Mauroy : Émis en 1983 par Pierre Mauroy, à 10 %, et qui récolta 14 milliards de francs. Créé pour marquer le tournant de la rigueur, alors que l’inflation était de 9,6 %, ce fut un « emprunt forcé » auprès des contribuables payant plus de 5 000 francs d'impôts. Ceux-ci durent verser 10 % du montant de leur impôt.
La loi du 19 frimaire de l’an IV (10 décembre 1795) porte sur l’emprunt forcé national d'un montant fixé à 60 millions de francs : il concerne les citoyens les plus aisés de chaque département susceptibles de payer un montant minimal de souscription évalué à 1 200 livres par an, réglable généralement en dix mensualités. Cette souscription à l'emprunt est dite forcée : obligatoire, elle est payable en assignats. Elle offre deux avantages pour l’État : elle renfloue les caisses et diminue la masse des assignats en circulation.
Le taux d’emprunt de la France a dépassé celui de la Grèce. La France va être dans une situation inextricable car elle a besoin de refinancer sa dette en permanence.
Rouler la dette consiste à rembourser les emprunts arrivés à échéance grâce à de nouveaux emprunts.
Or des milliards d’emprunts à taux extrêmement faibles arrivent à échéance et sans excédents budgétaires, le refinancement devient périlleux et exorbitant.
En 2021, un rapport du Sénat intitulé « l’avenir des dettes publiques » envisageait déjà plusieurs possibilités en cas d’augmentation des taux d’intérêts. Le pire scénario pour la France est même envisagé.
⤵️
1. Continuer de rouler la dette : une méthode classique mais qui impose une maîtrise à long terme des comptes publics à condition de convaincre de la soutenabilité à long terme pour conserver la confiance des marchés.
C’est le pari de Michel Barnier.
Mais la dynamique de l'endettement public dépend de trois paramètres liés entre eux :
- la croissance
- le taux d'intérêt réel
- le solde public
Aucun de ces 3 paramètres n’est au vert à ce jour. La France entre dans une trappe à dettes extrêmement inquiétante faute de financement à taux réduit et de réduction drastique des déficits.
D’autres solutions encore plus difficiles pourraient être envisagées en cas de censure du gouvernement.
2. La mutualisation des dettes publiques à l’échelle de l’Union européenne
Ces emprunts se feraient aux taux les plus faibles, puisque l'ensemble des États se porteraient garant, faisant diminuer voire disparaître le risque de défaut.
Mais l'emprunt mutualisé européen a aussi d'autres conséquences :
- il constituerait une étape importante vers le fédéralisme budgétaire et l'intégration des politiques budgétaires
- il ouvrirait le débat sur la nature des dépenses publiques à financer et la manière de répartir les interventions budgétaires entre États membres .
- la mutualisation des emprunts pourrait s'accompagner d'une discipline budgétaire plus stricte au sein de l'Union européenne voire d’une mise sous tutelle de la France.
À la fin de l’Empire romain, l’inflation était hors de contrôle.
Les dépenses publiques colossales ont nécessité une « impression » monétaire sans fin, jusqu’à ce qu’un sac entier de pièces de monnaie ne puisse plus acheter un sac de blé.
Voici comment l'inflation (et les impôts) ont mis l'empire à genoux...
@Culture_Crit
Le système monétaire de Rome nécessitait une ponction continuelle de l'argent et de l'or des terres conquises pour alimenter sa monnaie.
Mais lorsque l’expansion de l’empire s’est arrêtée, la richesse a cessé d’affluer dans le trésor…
Pour conserver des territoires et en conquérir de nouveaux, une armée massive était nécessaire.
Au milieu du IIe siècle après J.-C., un demi-million de soldats étaient à la solde de l'armée, soit 70 % du budget total.
Moldavie : Hier, le NON à l'UE caracolait en tête à 56%, mais ce matin miraculeusement, le OUI l'emporte à 50,1% !
L'UE jubile ouvrant un conflit avec la Transnistrie séparatiste à majorité russe.
Ces soudains retournements électoraux interrogent... france24.com/fr/vidéo/20241…
Démocratie occidentale : aperçu des derniers retournements électoraux ⤵️
Législatives 2024 : Le RN donné en tête à 19h00 selon les premiers dépouillements est relégué en 3ème position loin derrière le Front de gauche 20 minutes plus tard. Ouf de soulagement pour le système : la démocratie est sauvée !
Brésil : Lula élu d’une courte tête face à Bolsonaro au second tour. L’ancien président qui a fait de la prison devance le sortant (50,9 % contre 49,1 %) au second tour de scrutin, selon le Tribunal supérieur électoral. Le vote a été marqué par des accusations de fraude.
Pour la presse, les populistes sont mauvais perdants ?
Un drame en deux actes :
2023 : Macron annonce un plan pour relocaliser la production de médicaments.
2024 : «Un scénario cauchemar» : Biogaran, le leader français des médicaments génériques, pourrait passer aux mains d’industriels indiens
900 médicaments et 8000 emplois indirects sont en jeu !
Pour Frédéric Bizard, président de l’Institut de Santé, Ce n’est pas un hasard si deux repreneurs sur quatre sont indiens car «il faut savoir que l’Inde, c’est la pharmacie du monde, près de 45% des médicaments, et principalement des génériques, sont fabriqués» dans ce pays, à des coûts moins élevés qu’en Europe.
F Bizard. «Tout cela est lié à la crise du système de soins où il n’y a pas de pilote dans l’avion, nous n’avons pas de stratégie nationale de santé. Nous n’avons pas de composante stratégique en matière d’industrie pharmaceutique», pointe-t-il. «On n’a pas de visibilité à long terme, une bureaucratie qui décale l’accès au marché et enfin une régulation comptable où vous ne régulez les prix qu’en fonction des économies que vous voulez générer, sans vous soucier de la viabilité économique des produits. Il n’y a pas besoin d’être économiste pour comprendre qu’on n’attire pas grand monde»