Le Conseil constitutionnel a rejeté 56 recours contre les résultats des #législatives, jugés "irrecevables ou manifestement infondés".
3 grands types de motifs :
•aucune preuve n'est apportée
•rien n'est contraire à la réglementation
•l'écart de voix est trop large
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Dans la partie "aucune preuve n'est apportée", figure par exemple un certain Francis Lalanne, qui " se borne à indiquer que des personnes détenues n'auraient pas été en mesure de voter dans cette circonscription".
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On retrouve aussi une candidate qui reprochait "la diffusion sur des réseaux sociaux d'affirmations calomnieuses à son encontre, en particulier l'idée qu'elle 'ne devrait pas avoir l'investiture centriste'".
Un autre dénonçait "l'acheminement de la propagande électorale".
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Dans la partie "il n'y a rien de contraire à la réglementation", citons ce candidat qui dénonçait "la reproduction, sur les bulletins de vote de la candidate élue au second tour, de la photographie de son suppléant".
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Ou bien cet autre, qui reprochait à deux autres candidats d'avoir "distribué des documents de propagande électorale avant le début officiel de la campagne électorale" (ce qui, en plus, n'est "pas établi").
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Et enfin, l'écart de voix est parfois trop large pour que "les faits allégués, à les supposer établis", aient pu influencer l'issue du scrutin.
Ainsi, ces candidats selon lesquels "les personnes à qui ils ont donné procuration n'auraient pas été autorisées à voter".
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Ou encore cette candidate, selon laquelle "une partie seulement des bulletins de vote qu'elle a fait imprimer à son nom aurait été disposée dans les bureaux de vote".
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2 décisions plus marquantes que les autres. Certains candidats se sont contentés "d'invoquer le taux d'abstention élevé enregistré lors du scrutin".
Ce qui,"en l'absence de fraudes ou de manœuvres, ne saurait avoir d'incidence sur la régularité des opérations électorales".
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Enfin, un candidat juge "que son hospitalisation l'aurait privé de la possibilité de s'inscrire sur les listes électorales, de se porter candidat et de faire campagne".
Mais ce n'est "pas de nature à affecter la régularité des opérations électorales contestées".
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Au total, le Conseil constitutionnel a été saisi à 99 reprises. Les affaires qui n'ont pas été rejetées d'emblée vont désormais être jugées avec "instruction contradictoire au fond".
Ce 1er janvier marque l'élargissement de la #vaccination contre les méningocoques, obligatoire chez les nourrissons.
Voici ce qui change, et pour quelles raisons ⤵️
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Les méningocoques sont des bactéries pouvant provoquer des méningites très graves, entraînant parfois des séquelles (amputations comme pour Théo Curin, troubles cognitifs, etc) voire le décès.
D'autres pathogènes peuvent provoquer des méningites, mais souvent moins sévères.
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Jusqu'à présent, seule la vaccination contre les méningocoques du groupe C était obligatoire et celle contre B était simplement recommandée.
Désormais, la vaccination contre toutes les souches - A, B, C, W et Y - sera obligatoire.
🩻 Radios, scanners, IRM... En santé, "l’imagerie médicale est l’un des premiers domaines pour lesquels l’intelligence artificielle a démontré un intérêt".
Énorme potentiel pour les pros (temps, précision...) et pour les patients. ⤵️ @le_Parisien
@le_Parisien Exemple concret au Groupe hospitalier du Havre. "Avant, on passait beaucoup de temps à mesurer la taille des nodules et à les entourer. Aujourd’hui, l’IA le fait toute seule et très bien."
Une radiologue l’utilise désormais toujours en 2e lecture de ses mammographies.
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@le_Parisien Autre intérêt de l’IA dans l’imagerie : soulager les urgences. "À Rennes, on est passé de 5 étapes médicales à 4. On a réduit d’1h20 le passage, car l’attente de l’avis d’un radiologue a sauté. Si l’IA dit qu’il n’y a rien, l’urgentiste va laisser repartir le patient."
Sujet majeur de santé publique : une vaste étude française s'est penchée sur le risque de méningiome (des tumeurs des méninges autour du cerveau) en cas de prise de pilules contraceptives.
@le_Parisien Contexte : l’agence @epiphare a déjà identifié un risque accru assez important avec différents progestatifs (Androcur, Depo Provera, Lutényl, etc.), pris pour soulager des douleurs menstruelles, limiter les règles abondantes ou encore contre l’acné.
@le_Parisien @EPIPHARE Elle s’est penchée à présent sur les pilules contraceptives avec désogestrel ou du lévonorgestrel, des progestatifs de synthèse.
De façon générale, les progestatifs peuvent entraîner un risque de méningiome (généralement bénin, mais qui nécessite parfois une opération).
Coupeur de feu, guérisseur, magnétiseur, "thérapeute" par les pierres… Les pratiques non conventionnelles sont en plein "boom" dans la prise en charge du cancer, avec parfois de graves conséquences.
@le_Parisien "Les traitements médicaux classiques du cancer sont tels, avec des effets secondaires loin d’être négligeables, que les patientes cherchent à se soulager en se tournant vers de telles pratiques", dit-on chez Rose Up. Beaucoup d’entre elles disent que ça leur "fait du bien".
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En rémission de son cancer du sein, Éline a "fait tout le protocole de soins : opération, radiothérapie, etc" puis consulté une coupeuse de feu en parallèle : "Je ne saurais pas commencer l’expliquer, mais cela m'a fait beaucoup de bien." Son conjoint, très cartésien, était réticent.
Une étude s'est penchée sur l'excès de mortalité du début de la pandémie de #Covid à fin 2022, avec ce résultat : "Plus les pays ont confiné tôt, quand les hôpitaux étaient peu remplis, meilleur a été le résultat."
@le_Parisien On voit ici, période par période (souche ancestrale, variant Alpha puis variant Delta), l'excès cumulé de mortalité pays par pays.
La première période est intéressante : le Royaume-Uni, qui a confiné tardivement, affiche l'excès de + important. La France est au milieu.
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@le_Parisien A l'inverse, "le Danemark est un exemple : il n’y avait que 10 personnes hospitalisées quand ils ont pris des mesures très restrictives, comme la fermeture des restaurants et écoles, même si les gens pouvaient toujours sortir librement dans la rue", décrit le Pr Fontanet.
🇨🇩 Une maladie "inconnue" a causé la mort de dizaines de personnes souffrant d'un syndrome grippal en RDC, plaçant le pays en "alerte maximale" et suscitant de nombreuses questions.
Fin novembre, le gouvernement de RDC est averti que de nombreuses personnes souffrent de symptômes ressemblant à un syndrome grippal sévère (forte fièvre, maux de tête, nez qui coule, anémie, etc.) dans une zone reculée du pays, appelée Panzi.
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@le_Parisien Quel bilan ?
L'institut nationale de santé publique évoque "27 morts sur un total de 382 personnes touchées", mais le ministère de la Santé publique donne un nombre bcp + lourd, à savoir 79 décès parmi 376 malades. Et la veille, les autorités locales parlaient de 143 morts!
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