Le préfet des Côtes-d'Armor autorise la construction d'un parc de trois éoliennes à #Guerlédan (22) par la société Abo Wind, huit mois après l'avis défavorable du commissaire enquêteur. Il estime que le pétitionnaire a revu à la baisse les impacts paysagers du projet.
@Prefet22 Les avis défavorables de commissaires enquêteurs sont rares, mais ils existent. Ici, l'intéressé (35 ans) est gérant d'un bureau d'études spécialisé dans l'élaboration des plans locaux d'urbanisme pour les communes. Donc pas un retraité de la gendarmerie.
À la lecture de ses conclusions, on se dit que le commissaire enquêteur aurait pu rendre un avis favorable avec réserves car tout en considérant qu'il s'agit d'un « bon projet », il pointe notamment un manque d'équité en termes de compensation pour les riverains.
En consultant le rapport d'enquête publique, on peut constater à partir de cette carte que les projets de parcs éoliens sont assez nombreux dans le triangle formé entre Corlay, Loudéac et Pontivy.
D'après la présentation du projet par ABO Wind, les trois éoliennes de Hent Glaz à Guerlédan, dont la plus grande doit atteindre 200 m en bout de pale, pourront produire 35 M de kWh par an. Soit 7.370 foyers.
L214 porte plainte contre l'élevage du président de la fédération nationale des groupements de producteurs de lapins, situé à #Domalain (35). Sa vidéo tranche avec des reportages bien plus favorable réalisés par des médias bretons sur le même site, cinq mois plus tôt. ⤵️
En décembre 2021, Ouest-France fait poser l'éleveur au milieu d'un « cuniloft ». Un espace où les lapins peuvent « bondir, ronger, manger, boire, se cacher dans un espace 60 % plus grand qu’en cage, sans restriction de hauteur », décrit le journal.
On reconnaît ce « cuniloft » sur les images mises en ligne par @L214. De nuit, avec des dizaines de lapins dont on peine à comprendre comment ils peuvent « reproduire leurs comportements naturels ». Et de jour, quand un ouvrier les jette dans une cage.
Lors d'un rendez-vous presse organisé dans une exploitation de Plouzané (29), lundi, la chambre d'agriculture de Bretagne a dévoilé le dispositif expérimental visant à mesurer au plus près les émissions d'#ammoniac lors des épandages.
« Aujourd’hui, on a le droit d’épandre le lisier sur les terres du 1er au 25 avril, du coup, tout le monde épand au même moment, c’est peut être efficace pour l’eau, mais pas forcément pour l’air », analyse Julien Hindré.
Air Breizh, en lien vers la chambre régionale d'agriculture, a obtenu l'an dernier une enveloppe de 1,171 M€ de l'UE pour développer le programme ABAA (Ammonia Brittany Air Ambiant) jusqu'à 2025. La Région Bretagne a annoncé y ajouter 400 k€.
Est-il soutenable d'imperméabiliser 12 à 16 ha pour construire une usine de viennoiseries consommant 187.200 m3 d'eau par an à #Liffré (35) ? Les opposants à Bridor tenteront de donner une dimension régionale à leur lutte, en se rassemblant une semaine avant les législatives.
Ce dossier a de fait une dimension régionale dans la mesure où le dossier est porté par le groupe Le Duff, dont le siège est à Rennes. Son fondateur, Louis Le Duff, 32e fortune de France (Forbes, 2022), est membre du Club des Trente et de l'Institut de Locarn.
La commune de #Liffré avait pour maire Loïg Chesnais-Girard (PS), de 2008 à 2017. Il fut également le président de la communauté de communes du Pays de Liffré, avant que Jean-Yves Le Drian ne le désigne comme son héritier pour présider le conseil régional de Bretagne.
Je vois que le sujet intéresse. Je vous invite donc à lire la synthèse des premiers résultats de @clairesecail concernant le traitement de la pré-campagne présidentielle dans TPMP.
Le dirigeant d'Avel Vor, Philippe Bizien, et l'ex-préfet du Finistère, Pascal Lelarge, subissent un nouveau revers. L'extension de la porcherie industrielle de #Landunvez (29) n'aurait pas dû être autorisée.
La cour administrative d'appel de Nantes l'a confirmé aujourd'hui. ⬇️
Landunvez, commune littorale située à 27 km au nord-ouest de Brest, compte 1.500 habitants et un élevage qui produit 27.000 porcs charcutiers par an, représentant 18.400 m³ de lisier contenant 92 t d'azote et 45 t de phosphore (avis MRAe Bretagne).
La SARL Avel Vor déclarait 39 tonnes d'ammoniac en 2019, sur l'un des territoires bretons qui concentre le plus d'élevages intensifs et donc le plus d'émissions : le Léon.
C'est l'un des plus gros points du secteur sur la carte de @Splannenquetes.
Vous vous souvenez de l'ammoniac ? Une directive européenne impose une réduction des émissions de ce gaz précurseur de particules fines, issu à 95 % de l'activité agricole.
Or, sa concentration dans l'atmosphère a progressé entre 2008 et 2018 en Europe.
« En 2018, les émissions déclarées étaient inférieures grâce à de prétendues réductions d'émissions en Allemagne, en Italie, en Espagne, en France et en Slovaquie. Ceci est cependant incompatible avec l'augmentation substantielle des colonnes de NH3 observée depuis l'espace. »