[À DÉROULER] Sandrine Rousseau publie, en compagnie de deux militantes, un court essai sur l'écoféminisme intitulé Par-delà l'androcène (Seuil). Ce néologisme entend lier et confondre, en une seule et même oppression, racisme, colonialisme, sexisme et dérèglement climatique.
«Prenons l'exemple d'Elon Musk, argumente-t-elle. Il a décidé de conquérir Mars, il s'approprie une technologie avec sa richesse et le concours de fonds publics issus de la recherche. [...] Il est dans l'accaparement, la prédation du commun à des fins de profit privé.»
Il y aurait en effet, selon les défenseurs de ce terme, une forme de mentalité typiquement masculine qui animerait d'un même esprit tous ces hommes désignés pêle-mêle comme les perpétuateurs d'un «récit collapsologique».
«On retrouve un certain discours masculiniste qui reproduit un imaginaire de l'isolement, de l'aventure et du chacun-pour-soi, entre campement scout et stage survivaliste», peut-on ainsi lire dans un numéro de la revue Nouvelles questions féministes paru en 2021.
Sandrine Rousseau a choisi de ne retenir que le concept le plus court. Dans un autre article, l'historien Armel Campagne plaidait davantage pour l'usage du terme «patriarcapitalocène», qui a toutefois l'inconvénient de ne pas préciser que ces hommes étaient sûrement tous blancs.
[À DÉROULER] Elle se faisait appeler Maria Adela Kuhfeldt Rivera, disait être née le 1er septembre 1978 à Callao (Pérou). Pour ses amis, elle était la créatrice d’une ligne de bijoux et l’animatrice très dynamique du Lions Club à Naples.
En réalité, elle était une espionne russe.
Sa mission? Espionner le commandement des forces interarmées de l’Alliance atlantique, basé à Naples précisément. Cette histoire à la John Le Carré a été révélée la semaine dernière par le média d’investigation Bellingcat.
Tout agent clandestin - on dit aussi «illégal», c’est-à-dire sans lien officiel avec les institutions de son pays - possède une «légende». Celle de «Maria Adela» a vraisemblablement été forgée au Département 5, le bureau spécialisé du GRU.
[À DÉROULER] Le visage fraîchement maquillé de «AmelRiseUp», 650.000 abonnés, s'affiche sur l'écran de l'application TikTok. Coiffée du voile islamique, entre un tuto hijab et un verset coranique chanté, elle fait l'éloge du renoncement aux réseaux sociaux.
Sur les réseaux sociaux, une nouvelle génération d'imams et de fidèles musulmans enseigne à des millions d'abonnés les règles islamiques les plus strictes, en toute maîtrise des codes 2.0.
Qui sont ces influenceurs musulmans, investissant internet pour prêcher l’islam le plus rigoureux? Il y a d’abord la génération YouTube, celle d’imams francophones postant leurs prêches en ligne, et récoltant ainsi sur leurs chaînes des centaines de milliers d’abonnés.
[À DÉROULER] Les pays occidentaux peinent de plus en plus à fournir une aide matérielle à l’Ukraine
L’institut allemand IfW a relevé que les principaux pays européens (France, Allemagne, Italie…) n’ont pas repris d’engagements vis-à-vis de Kiev.
Christoph Trebesch, le directeur de l’institut, remarque que l’aide occidentale, qui a «connu une diminution drastique comparée à avril ou mai», n’atteint plus les sommes nécessitées par l’Ukraine.
Certes, les Etats-Unis sont toujours le premier soutien militaire à l’Ukraine de loin, avec plus de 10 milliards de dollars d’aide militaire fournis depuis le début de l’invasion. Une nouvelle série de livraisons a été annoncée, notamment de 36.000 munitions d’obus.
[À DÉROULER] L’incroyable imbroglio autour de l’expulsion de l’imam Hassan Iquioussen
Vendredi, la justice administrative a désavoué Gérald Darmanin, en rejetant sa décision d’éloigner le prédicateur.
L'avocate d'Hassan Iquioussen, Me Lucie Simon, a salué «une décision mesurée et salutaire». Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin a aussitôt annoncé qu’il faisait appel devant le Conseil d’État.
Le tribunal a reconnu qu'Iquioussen avait tenu des «propos rétrogrades sur la place de la femme dans la société française», constituant «des actes de provocation à la discrimination». Mais il a aussitôt indiqué que cela «ne pouvait justifier la mesure d’expulsion».
[À DÉROULER] Ces vacances gâchées par un passeport non renouvelé
Après deux ans de Covid-19, les demandes de papiers d’identité ont explosé, et les délais avec. Quitte à priver certains de voyage cet été.
Pour le Défenseur des droits, ces difficultés de renouvellement de papiers d’identité ne sont pas inédites. «Il y a un manque de couverture au niveau national. Pour certains, la première commune dans laquelle ils peuvent déposer un dossier est à plus de 50 kilomètres.»
Or, face à l’afflux de demandes, «certaines communes refusent de les prendre en charge parce que ces personnes n’y résident pas. Nous sommes là pour rappeler que c’est discriminatoire».
[À DÉROULER] «On va leur couper la tête avant qu'ils ne nous coupent la nôtre»
Après 58 ans de présence en France, Hassan Iquioussen est officiellement expulsé du territoire. Florilège des propos tenus par l’imam.
Un mélange curieux que les prêches d'Iquioussen, qualifiant un jour les Juifs d'«avares et usuriers», «le top de la trahison et de la félonie», tout en rappelant une autre fois que «détester quelqu'un parce qu'il est juif» est «un péché en Islam».
Il pointe également les musulmans convertis. «Ce sont des collabos. Et chez nous, les collabos, on leur met 12 balles dans la tête», déclare froidement Hassan Iquioussen. Et d'enchaîner : «Ceci étant dit, il est clair et net que l'islam est une religion de paix et d'amour».