Depuis 2 semaines, j’ai rompu avec environ 30 ans de pratique d’arts martiaux japonais divers (judo, karate gojo-ryu et kyoku) de JJB et d’un peu de MMA, et j’ai rejoint un club de Taekwondo et un club de wing chun. Par commodité (proximité, horaires), mais aussi par curiosité 1/
1e observation, le taekwondo est plus différent du karaté que ce à quoi je m’attendais. Ça reste fondamentalement similaire, mais il y a quand même des nuances assez importantes, la première ayant évidemment un lien avec la distance de combat. Mais aussi le fait que 2/
j’ai l’impression d’être monté sur ressorts: on sautille beaucoup. J’avoue que mon cardio souffre, et je suis clairement pas aussi souple que je voudrais, donc les bénéfices physiques seront évidents. Après, le passif kyoku/mma me fait régulièrement dire que 3/
certaines techniques ne sortiraient pas de l’environnement contrôlé du dojang mais c’est le jeu:je recherche un bénéfice physique et mental, pas de la self-defense ou combattre à l’UFC. Dc il y a des différences ms je suis globalement en terrain connu niveau mémoire musculaire 4/
Le Wing Chun en revanche est complètement différent et je dois énormément « désapprendre ». Les postures et la philosophie générale (coups de l’intérieur vers l’extérieur, très direct, très agressif) est vraiment différente de mes habitudes. C’est aussi, je trouve, 5/
Très technique avec des placements très fins. Là je transpire pas bcp, mais je galère à réaliser un enchaînement simple et me fait très vite contrer. Donc je trouve ça aussi très intéressant car réellement nouveau. Je vois bien que j’ai énormément à apprendre 6/
Et maintenant il faut aussi que j’apprenne les noms des techniques en coréen et en chinois après 30 ans en japonais… je confesse que les instructeurs parlant principalement danois, et mon danois étant un peu rouillé, il m’est arrivé 2/3 fois de pas savoir si un mot était 7/
coréen ou danois… 😳 #honte. Bref, j’espère que je vais pouvoir maintenir le rythme de 3 entraînements/semaine, mais ce sont de belles découvertes pour le moment. 8/
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
Je met en avant ce compte anonyme qui se présente comme Franco-Russie et créé en mai 2022 (clin d’œil appuyé) pour répondre à la question qui revient souvent: pourquoi l’OTAN perdure-t-elle après la Guerre Froide quand son ennemi a disparu? 1/
C’est en effet une vraie question, historiquement: la quasi-totalités des alliances et coalitions disparaissent après que leur fonction ait été remplie (ou qu’elles aient été vaincues). Une alliance a une durée de vie moyenne de 15 ans, l’OTAN a 73 ans en 2022. Il y a bien 2/
qq chose de spécial avec l’OTAN qui explique sa longévité. Cette question a attiré une importante littérature, et quatre réponses principales émergent. La première est celle de l’anticipation de la menace, donc une explication principalement réaliste. Certes l’URSS s’était 3/
L’opposition de la LFI et l’abstention du RN à l’entrée de la Suède et de la Finlande dans l’OTAN, dans le contexte actuel, est tout à fait caractéristique de leurs visions du monde. Mais c’est aussi la conséquence du rapport neurotique à l’alliance qui prévaut en FR 1/
Depuis la fin de la Guerre Froide, il y a une contradiction entre les pratiques de la politique étrangère française et son discours. Les pratiques sont cohérentes avec la répartition de la puissance, à savoir un monde unipolaire en faveur de notre allié américain. 2/
Nous avons clairement bénéficié de cette situation, notamment sur le plan sécuritaire: l’absence de menace existentielle et la garantie de sécurité par la superpuissance nous ont permis de basculer notre modèle d’armée vers une force expéditionnaire 3/
Mearsheimer est vraiment en train de devenir le nouveau Huntington: il y a un large consensus des spécialistes pour dire qu’il a tort, mais l’argument lui donne une énorme visibilité hors des milieux académiques. lexpress.fr/actualite/idee…
Je précise par ailleurs que s’il est volontiers provocateur en public, il est absolument charmant en tant qu’individu. Je me rappelle d’un vol après l’ISA 2015 où il était assis à côté de moi dans l’avion: il avait demandé à mon voisin de changer de place car il m’avait reconnu
d’un panel sur lequel nous étions ensemble 3 ans plus tôt. On avait longuement parlé de son papier de Foreign Affairs de 2014 (il n’avait selon moi pas vraiment justifié la contradiction entre sa théorie de réalisme offensif et son diagnostic de la situation)
Il est clair que le conflit actuel est ce que l’on appelait un « conflit par procuration » (ou « proxy warfare ») durant la GF, et qu’il oppose les US, et les Européens d’un côté, et la Russie de l’autre. C’est une étape supplémentaire d’un conflit qui avait déjà lieu 2/
Cela fait plusieurs années que les parties sont en conflit, sur une multiplicité de sujets. La nouvelle invasion de l’Ukraine, après celle de 2014, est une étape supplémentaire qui force les acteurs à se positionner beaucoup plus clairement. 3/
Intéressant article du Monde qui illustre que l’interprétation dominante du comportement russe par la plupart des pays Européens était qu’il était motivé principalement par des questions sécuritaires 1/ lemonde.fr/international/…
Ce passage est très révélateur 2/
Or, et j’avais fait un fil là-dessus, une autre explication était possible: la Russie est un État “greedy” 3/