❌ #Pérou : Une grave fuite de pétrole d’un pipeline exploité par la compagnie #Petroperú est en train de dévaster le río Marañón et ses rives où vivent des peuples autochtones.
La fuite provient du pipeline d’exportation #NorPeruano à hauteur de la communauté native Cuninico (district d’Urarinas, Loreto).
Cette fuite n’est pas la première. En août, des représentants des communautés indigènes ont fermé l’acces au Marañón pour protester contre la poursuite des activités industriels qui dévastent leurs territoires et l’inaction de l’État.
La compagnie pétrolière française Perrodo Energy Company (alias Perenco) exploite également des puits dans cette zone et veut forer 200 puits supplémentaire sur le territoire de peuples autochtones en isolement volontaire : reporterre.net/Au-Perou-le-pe…
L’État péruvien a récemment reconnu l’existence des peuples autochtones en isolement volontaire qui vivent dans cette zone, mais Perenco semble déterminer à exploiter coûte que coûte cette région, même si cela implique d’exterminer tout un peuple. cocomagnanville.over-blog.com/2022/09/perou-…
🧶 Un petit fil sur les mennonites, une secte évangélique qui déforeste illégalement des milliers d’hectares de forêt au #Pérou pour agrandir ses colonies, tel un cancer.
Les mennonites sont issus de la Réforme protestante (16e siècle). Comme les Amish, ils dérangent catholiques et protestants et deviennent vite des parias. Rejetés de Suisse, des Pays Bas et d’Allemagne, ils sont repoussés en Russie au 16ème siècle, puis au Canada au 17ème siècle.
Les mennonites sont aujourd’hui plus d’un million et demi sur le continent américain. Avec une moyenne de 8 enfants par famille, leur population double tous les 15 ans, et ils établissent sans cesse de nouvelles colonies dans des zones reculées pour continuer à vivre en autarcie.
🧶 Dans sa première enquête, le média @sumaumajornal donne la parole à des femmes Yanomami.
Une plongée brutale dans l'horreur de l’orpaillage, des meurtres et des viols collectifs commis par ceux qui ont envahi leur terre durant le mandat de Bolsonaro.
Les 27.000 Yanomami qui vivent dans la Terre Indigène Yanomami font face à plus de 20.000 orpailleurs illégaux venus extraire l’or de leur terre et disposant d'armes à feu similaires à celle de la Police Fédérale. Leurs activités affectent 273 des 350 villages yanomami.
Déjà, à la fin des années 1980, 40.000 orpailleurs s’étaient répandus dans la région. Le résultat fut l'extermination de 14% de la population. L’État, qui avait officiellement reconnu le droit des Yanomami sur ces terres en 1992, en a supprimé la protection militaire fin 2018.
🧶 Le @WWF et le carnage de « la conservation de la nature ».
Derrière sa mission de protection des animaux sauvages, martelée au public à coup de publicités chocs, le @WWF porte un projet néocolonial et raciste qui promeut encore aujourd’hui la chasse aux trophées.
Avec ses 5 millions de donateurs et près de 500 millions $ de budget annuel, le @WWF [World Wildlife Fund] est la plus grande ONG environnementaliste au monde et s’est taillée une réputation de défenseur des animaux sauvages qu’elle utilise à des fins de #greenwashing.
L’histoire débute dans les 1920s, les premiers parcs nationaux sont créés par de riches chasseurs européens qui portent le mythe de la wilderness (nature sauvage), concept à la base de l’idéologie conservationniste, et déplorent la disparition de la grande faune dans les colonies
Il y a 30 ans, les Occidentaux ont développé le concept de « gestion durable » des forêts tropicales. Le bilan est désastreux : déforestation massive, développement des activités illégales, spoliation des peuples autochtones…
Sous la pression de @IMFNews, @WorldBank, @TheWCS et des gouvernements libéraux des États occidentaux, la France en particulier, les pays du bassin du Congo ont développé l’exploitation industrielle de la forêt tropicale du bassin du Congo, dont dépendent 80 millions de personnes
La France a milité activement pour que cette gestion dite « durable » repose sur un « plan d’aménagement forestier », conçu à l’origine pour exploiter les forêts françaises et augmenter les rendements, avec les résultats qu’on connaît : la disparition des forêts primaires.
Rappel : il faut d’ici 2030 baisser nos émissions de gaz à effet de serre de 30% pour limiter la hausse à 2°C et de 55% pour la limiter à 1,5°C.
Or, nous faisons tout l’inverse : l’industrie pétrolière et gazière se développe partout dans le monde et les profits explosent.
En 2023, la demande pétrolière mondiale va dépasser les niveaux d'avant la pandémie de Covid, tirée par la Chine, les États Unis et la forte reprise du trafic aérien. tradingsat.com/petrole-brent-…
🧶 Alors que l’urgence écologique et climatique n’a jamais été aussi grande, les feux de forêt en Amazonie et en Afrique centrale atteignent des niveaux véritablement apocalyptiques.
En RDC (qui abrite la 2e plus grande forêt tropicale du monde après le Brésil) la déforestation est telle que le pays a perdu 500.000 ha de forêt rien qu’en 2020 selon les données de @globalforests.
En cause : les grands projets agro-industriels et l'industrie du bois, légale et illégale, représentée par des entreprises étrangères, notamment européennes et asiatiques, dont les activités sont favorisées par la corruption des dirigeants locaux. m.20minutes.fr/amp/a/3284683