.@MSavignac_MGEN Vous demandez dans cette tribune : "Mais peut-on se satisfaire aujourd’hui que l’ultime soin soit la sédation profonde et continue ? Qui peut affirmer qu’on ne souffre pas ds cet état, sans alimentation ni hydratation ?"
Qui ? Les soignants. Ceux que j'ai consultés, ceux que vous devriez consulter, y compris au sein de vos établissements de santé car certains, ici même, vous lisent avec effarement. Quelques mots, donc, que j'emprunte à des soignants de soins pall. que je viens de réinterroger
La conscientisation de sa propre souffrance dépend des connexions corticales et sous-corticales, et de multiples connexions centrales qui ne sont + complètement fonctionnelles lors d'1 sédation profonde. En outre, par précaution encore, les soignants n'arrêtent ps les antalgiques
Avez-vs été opéré de l'appendicite ? Vs êtes-vs réveillé en disant que vs aviez souffert ? Et les opérations à cœur ouvert ? Les malades se réveillent-ils en témoignant de leur calvaire ? Alors je vs retourne votre question : qui peut prétendre que l'on souffre lors d'une SPCMD ?
En ce qui concerne l'alimentation et l'hydratation, ces éléments, liés à la fin de vie au-delà même de la SPCMD, vous fourniront des éléments complémentaires, études médicales à l'appui.
Bref, pour revenir au rôle des mutuelles, si vous voulez seulement éviter le bien compréhensible procès en conflit d'intérêt, revenez à leur vocation, @MSavignac_MGEN : rembourser les soins, pas les abréger.
Il y a une lourde insistance des mutuelles en faveur de l'euthanasie. Deuxième tribune de mutualiste en 3 jours. On sait d'où vient cette insistance. Mais imaginez-vous où elle nous mène ?
"Comment pouvez-vous penser qu'il y ait une motivation économique ?"
Eh bien, quand au Canada, un rapport officiel vient évaluer les économies réalisées par l'élargissement de l'accès à l'euthanasie (149M CAN$), ça ne me semble pas déconnant d'être prudent ici aussi.
Le lien pour l'estimation des coûts... et économies.
Au-delà du fond de l'avis du CCNE, ce qui me marque, c'est son indigence. Il se paie de mots en croyant pouvoir poser des "conditions strictes, avec lesquelles il apparait inacceptable de transiger".
Le 1er volet de ces conditions relève d'un "renforcement des mesures de santé publique en faveur des soins palliatifs". Cela fait des années que c'est réclamé, sans succès, et cela n'arrivera ps. Ils auront le suicide assisté, ils n'auront ps le développement des soins palliatifs
Parmi les conditions, la nécessité pour un médecin de s'assurer de la liberté de la demande de la personne. Sans blagues.