Des nouvelles de la #QueueForTheQueen : le public peut rejoindre au compte-goutte l’impressionnante file de 16 km de long. Mais les stewards préviennent : « Vous vous engagez pour 14 heures de queue ! »
Petit arrêt au niveau de la grande roue de Londres, où des associations distribuent des bouteilles d’eau plus que bienvenues. « Je vais pouvoir me brosser les dents ! », plaisante une jeune femme, qui dit patienter depuis plus de dix heures.
Beth et son amie sont venues de Hastings, à plus de 100 km de Londres, pour l’occasion. « On n’avait pas prévu qu’il ferait aussi froid. Ça fait 11 heures qu’on est debout. » Il leur en reste quatre à tenir, avant de se recueillir devant le cercueil d’#ElizabethII
Anurudah fait partie des centaines de stewards dispersés le long de la file d’attente. « Le calme et la patience des gens m’impressionnent énormément », confie-t-elle. En place depuis 6 heures du matin, elle termine bientôt son service. « Les autres, je leur dis bon courage ! »
Le public a l’air de s’être bien préparé, car aucune intervention sérieuse n’a eu lieu m’expliquent des secouristes sur place. La queue est en tout cas devenue une attraction, et les Londoniens (parfois moqueurs) se pressent pour photographier la foule qui serpente à l’infini.
Enfin, une pensée pour ce siège de camping, qui n’a vraisemblablement pas survécu à une nuit d’attente le long de la Tamise.
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Pour être sûrs d’apercevoir le cortège funèbre de la reine Elisabeth II, ils sont déjà des dizaines à camper autour de Parliament Square à Londres. Parmi eux, Nigel, 58 ans, qui n’aurait raté pour rien au monde « le plus grand évènement historique » de sa vie.
Sur le trottoir, des matelas, des thermos et des chaises de camping flambant neuves. Certaines ont encore leur étiquette. « Dès que l’on a appris la nouvelle, on a tout lâché pour partir à Londres », racontent Nathalie et Rachel, venues de Cornouailles, dans le sud-ouest du pays.
Certaines viennent d’encore plus loin, comme Michelle, fraîchement débarquée des Etats-Unis avec sa fille. « Pour nous, la reine était et restera un modèle de grâce et de stabilité. » Derrière les barrières ornées de fleurs et de drapeau, l’ambiance est solennelle mais amicale.