Rappelons qu'à partir d’une certaine intensité, un cyclone tropical est appelé "cyclone" (dans l’océan Indien et au Pacifique sud), "ouragan" (en Atlantique nord et dans le Pacifique nord-est) ou "typhon" (dans le Pacifique nord-ouest), selon la région où il survient.
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Le nombre de cyclones tropicaux recensés chaque année dans le monde devrait rester stable voire diminuer, mais la part de ceux les plus intenses devrait grimper.
"À l’échelle mondiale, la proportion des tempêtes de catégories 4 et 5 pourrait augmenter de 0 à 25 %."
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Cette classification est basée sur la vitesse des vents.
"Pour qu’un cyclone se développe, il faut plusieurs ingrédients, dont une température en surface de la mer d’au moins 26 degrés. Plus l’eau est chaude, plus cela permet au cyclone d’emmagasiner de l’énergie."
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D’après une étude, la probabilité moyenne de cyclone tropical "fait + que doubler dans toutes les régions, à l’exception du golfe du Bengale et du golfe du Mexique".
Mais le Giec n’accorde qu’une confiance "généralement faible" aux projections locales.
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Toujours en raison du réchauffement, les précipitations lors d’un cyclone tropical devraient être plus abondantes car "1 °C de température en plus, c’est 7 % de vapeur d’eau supplémentaire dans l’atmosphère".
Et la hausse du niveau de la mer accroit le risque d'inondation.
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On passe aux tempêtes en France métropolitaine.
"Les projections ne montrent aucune tendance significative de long terme sur la fréquence et l’intensité des tempêtes à l’horizon 2050 ou 2100", indique l'Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique.
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Le nombre de tempêtes en métropole a d'ailleurs diminué puis est reparti à la hausse depuis 40 ans.
Mais attention : "Un nombre élevé de tempêtes ne reflète pas l’intensité d’une saison". Exemple en 1999/2000 : 7 tempêtes, dont 2 des plus sévères.
"Certains processus moteurs dans la formation des tempêtes sont amplifiés alors que d’autres sont diminués", expliquait en 2020 @cassouman40... mais "les impacts sur continents seront plus forts en terme de précipitations et de submersion marines".
En effet, s’agissant des précipitations,"une tendance générale se dessine pour une augmentation de la quantité de pluie tombant au cours des épisodes les plus extrêmes".
Et le relèvement de la mer, notamment, "accentuera le phénomène de surcote et le risque d’inondation".
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Pour en savoir plus sur ce sujet des liens connus et documentés entre changement climatique et formation de tempêtes et autres cyclones tropicaux, notre article complet à lire dans @le_Parisien ⤵️
🇺🇸 Des milliers de pages des sites officiels sont rendues inaccessibles.. pour "se conformer aux décrets du président Trump" : "Il y a un sentiment de peur parmi les scientifiques, c'est une tentative de coup d’État administratif." ⤵️ @le_Parisien
@le_Parisien Concernant la santé publique, se sont notamment volatilisées des données médicales sur les jeunes LGBT, des recommandations pour le vaccin contre la variole du singe (mpox), ou encore des conseils aux personnes transgenres face au VIH. ⤵️
@le_Parisien La raison ? Trump a notamment décidé que seuls deux genres existeraient, homme et femme. L’un des décrets ordonne de "supprimer toutes les déclarations, politiques, réglementations, communications ou autres messages qui promeuvent ou inculquent l’idéologie du genre".
Les cancers du système digestif sont de plus en plus fréquents chez les moins de 50 ans, sans que l'on parvienne encore à comprendre pourquoi : "Nous passons à côté de quelque chose !"
Plusieurs recherches sont lancées. A dérouler ⤵️ @le_Parisien
@le_Parisien "Les consultations sont un peu plus longues et compliquées avec les jeunes adultes, car ils me demandent pourquoi ils ont un cancer alors qu’ils ne sont pas obèses, ne fument pas, font du sport… On est bien incapables de leur répondre", témoigne l'oncologue Alice Boilève.
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@le_Parisien Colon, mais aussi pancréas, foie… Le nombre de cas rapportés chaque année grimpe depuis plusieurs décennies, en France mais aussi un peu partout dans le monde : "Tout le monde le constate !"
Les mutuelles préfèrent parler de "médecines douces", très visibles dans leurs offres, plutôt que de "pratiques non conventionnelles".
Alpivia vante "une approche globale qui considère l’interconnexion entre le corps, l’esprit et l’environnement", Aesio liste "19 médecines douces remboursées".
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@le_Parisien Ces médecines douces et autres "prestations à la périphérie des soins de santé" ont représenté quasiment 1 milliard d’euros de dépenses pour les complémentaires santé en 2022, d'après un rapport du Sénat. C'est huit fois plus qu’en 2014.
🔴 La #grippe n'a pas encore atteint son pic et continue de progresser, à des niveaux exceptionnellement élevés.⤵️
Cela vaut pour les consultations chez le médecin (gauche) et pour les hospitalisations après passage aux urgences (droite), pour grippe/syndrome grippal*.
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La part d'activité de grippe/syndrome grippaux chez SOS Médecins atteint 28%, du jamais-vu depuis 2010. Elle passe la semaine dernière en niveau "très élevé".
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C'est chez les enfants de 5 à 14 ans que cette part de syndromes grippaux parmi les actes SOS Médecins est la plus élevée, comme le montre cet autre graphique.
@le_Parisien Sur le papier, la France part en effet de très loin. Moins d’un quart des professionnels exerçant en établissement de santé s’étaient fait vacciner contre la grippe en 2022, et cette part varie d'environ 19 % à 30 % selon les régions.
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@le_Parisien Internes et médecins sont les plus vaccinés (autour de 50 %), aides-soignants et agents hospitaliers le sont le mois.
"Il n’y a pas 80% d’antivax mais il y a sans doute une part de négligence, certains considèrent que ce n’est pas la peine de se faire vacciner."
Ce 1er janvier marque l'élargissement de la #vaccination contre les méningocoques, obligatoire chez les nourrissons.
Voici ce qui change, et pour quelles raisons ⤵️
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Les méningocoques sont des bactéries pouvant provoquer des méningites très graves, entraînant parfois des séquelles (amputations comme pour Théo Curin, troubles cognitifs, etc) voire le décès.
D'autres pathogènes peuvent provoquer des méningites, mais souvent moins sévères.
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Jusqu'à présent, seule la vaccination contre les méningocoques du groupe C était obligatoire et celle contre B était simplement recommandée.
Désormais, la vaccination contre toutes les souches - A, B, C, W et Y - sera obligatoire.